LEAUTAUD a écrit:Je lis les paroles de cette chanson de In Memoriam ( groupe que je découvre après un petit tour sur Wiki), et compte tenu de la mouvance politique à laquelle il se réfère je perçois immédiatement une double lecture possible de ce texte. La débacle de 1812 décrite ici peut être lue comme celle de la division Charlemagne anéantie en 1945 dans les plaines de poméranie...
La chanson de Jean Ferrat sur la Commune me remets en mémoire la détestable proximité du chanteur avec le PC .
Non, pour moi, parmi les très nombreux chants de la Commune , je préfère " Elle n'est pas morte" d'eugène Pottier , parce qu'elle rappelle que l'espoir est toujours là d'un monde meilleur aux malheureux...J'aime bien cette idée , pour ne pas désespérer du genre humain.
" Oui mais ça branle dans le manche,
les mauvais jours finiront
Et gare à la revanche
quand tous les pauvres s'y mettront !"
On peut toujours rêver...
LEAUTAUD a écrit:Pour le coup ton rapprochement Pottier-Benôit XVI me paraît hasardeux ( le Sacré-Coeur et la Commune sont antinomiques).
« Caritas in veritate » est un principe sur lequel se fonde la doctrine sociale de l'Église, un principe qui prend une forme opératoire par des critères d'orientation de l'action morale. Je désire en rappeler deux de manière particulière; ils sont dictés principalement par l'engagement en faveur du développement dans une société en voie de mondialisation: la justice et le bien commun.
La justice tout d'abord. Ubi societas, ibi ius : toute société élabore un système propre de justice. La charité dépasse la justice, parce qu'aimer c'est donner, offrir du mien à l'autre ; mais elle n'existe jamais sans la justice qui amène à donner à l'autre ce qui est sien, c'est-à-dire ce qui lui revient en raison de son être et de son agir. Je ne peux pas « donner » à l'autre du mien, sans lui avoir donné tout d'abord ce qui lui revient selon la justice. Qui aime les autres avec charité est d'abord juste envers eux. Non seulement la justice n'est pas étrangère à la charité, non seulement elle n'est pas une voie alternative ou parallèle à la charité: la justice est « inséparable de la charité » 1, elle lui est intrinsèque. La justice est la première voie de la charité ou, comme le disait Paul VI, son « minimum »2 , une partie intégrante de cet amour en « actes et en vérité » (1 Jn 3, 18) auquel l'apôtre saint Jean exhorte. D'une part, la charité exige la justice: la reconnaissance et le respect des droits légitimes des individus et des peuples. Elle s'efforce de construire la cité de l'homme selon le droit et la justice. D'autre part, la charité dépasse la justice et la complète dans la logique du don et du pardon 3. La cité de l'homme n'est pas uniquement constituée par des rapports de droits et de devoirs, mais plus encore, et d'abord, par des relations de gratuité, de miséricorde et de communion.
"Dans l’encyclique Populorum progressio, Paul VI observait que les causes du sous-développement
ne sont pas d’abord d’ordre matériel. Il nous invitait à les rechercher dans
d’autres dimensions de l’homme: tout d’abord dans la volonté, qui se désintéresse souvent des
devoirs de la solidarité; en second lieu, dans la pensée qui ne parvient pas toujours à orienter
convenablement le vouloir. C’est pourquoi, dans la quête du développement, il faut « des sages
de réflexion profonde, à la recherche d’un humanisme nouveau, qui permette à l’homme moderne
de se retrouver lui-même ».51 Mais ce n’est pas tout. Le sous-développement a une cause
encore plus profonde que le déficit de réflexion: c’est « le manque de fraternité entre les hommes
et entre les peuples ».52 Cette fraternité, les hommes pourront-ils jamais la réaliser par eux
seuls? La société toujours plus globalisée nous rapproche, mais elle ne nous rend pas frères. La
raison, à elle seule, est capable de comprendre l’égalité entre les hommes et d’établir une communauté
de vie civique, mais elle ne parvient pas à créer la fraternité."
Aujourd’hui, les questions liées à la protection et à la sauvegarde de l’environnement doivent
prendre en juste considération les problématiques énergétiques. L’accaparement des ressources
énergétiques non renouvelables par certains États, groupes de pouvoir ou entreprises, constitue,
en effet, un grave obstacle au développement des pays pauvres. Ceux-ci n’ont pas les ressources
économiques nécessaires pour accéder aux sources énergétiques non renouvelables
existantes ni pour financer la recherche de nouvelles sources alternatives. L’accaparement des
ressources naturelles qui, dans de nombreux cas, se trouvent précisément dans les pays pauvres,
engendre l’exploitation et de fréquents conflits entre nations ou à l’intérieur de celles-ci.
Ces conflits se déroulent souvent sur le territoire même de ces pays, entraînant de lourdes
conséquences: morts, destructions et autres dommages. La communauté internationale a le devoir
impératif de trouver les voies institutionnelles pour réglementer l’exploitation des ressources
non renouvelables, en accord avec les pays pauvres, afin de planifier ensemble l’avenir.
Sur ce front aussi, apparaît l’urgente nécessité morale d’une solidarité renouvelée, spécialement dans
les relations entre les pays en voie de développement et les pays hautement industrialisés.118
Les sociétés technologiquement avancées peuvent et doivent diminuer leur propre consommation
énergétique parce que d’une part, leurs activités manufacturières évoluent et parce que
d’autre part, leurs citoyens sont plus sensibles au problème écologique. Ajoutons à cela qu’il est
possible d’améliorer aujourd’hui la productivité énergétique et qu’il est possible, en même
temps, de faire progresser la recherche d’énergies alternatives. Toutefois, une redistribution
planétaire des ressources énergétiques est également nécessaire afin que les pays qui n’en ont
pas puissent y accéder. Leur destin ne peut être abandonné aux mains du premier venu ou à la
logique du plus fort. Ce sont des problèmes importants qui, pour être affrontés de façon efficace,
demandent de la part de tous une prise de conscience responsable des conséquences qui
retomberont sur les nouvelles générations, surtout sur les très nombreux jeunes présents au sein des peuples pauvres et qui « demandent leur part active dans la construction d’un monde
meilleur ».
cdmdu a écrit:L'ouïe de l'oie de Louis oit "Ouah!"
Pour revenir au sujet, 2 façons de chanter l'histoire:In Memoriam a écrit:1812
Par un 26 novembre de l'année 1812,
La Grande Armée franchissait un immense fleuve glacé,
A sa tête se trouvait un général corse
Qui n'avait pu tarir sa soif de dominer.
{Harcelés par le vent, le froid et les cosaques,
Il ne leur restait plus que le courage pour se battre
Refrain :
L'armée de Bonaparte sur la Bérézina
Essuya une défaite dont on se souviendra,
L'armée de Bonaparte sur la Bérézina,
La Grande Armée touchée au coeur jamais ne s'en relèvera.
N'ayant plus d'autre choix que de franchir cette rivière,
La glace sous leur poids engloutit leurs prières,
L'expression des visages de tous ces malheureux
Reflétait l'image de ce calvaire affreux.
Accablés par la faim, la fatigue, la colère,
Ces pauvres fantassins brandissaient leurs bannières.
Refrain
La campagne de Russie annonçait le déclin
D'une armée affaiblie par l'hiver qui survint,
Les canons de l'ennemi achevèrent les survivants,
Qui poussaient des cris effroyables en mourant.
De tous ceux qui partirent guerroyer en Russie,
Beaucoup ne purent revenir, traumatisés à vie.Jean Ferrat a écrit:La Commune
Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis en chantier
Ils se levèrent pour la Commune
En écoutant chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils faisaient vivre la Commune
En écoutant chanter Clément
C'étaient des ferronniers
Aux enseignes fragiles
C'étaient des menuisiers
Aux cent coups de rabots
Pour défendre Paris
Ils se firent mobiles
C'étaient des forgerons
Devenus des moblots
Il y a cent ans commun commune
Comme artisans et ouvriers
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme ouvriers et artisans
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Clément
Devenus des soldats
Aux consciences civiles
C'étaient des fédérés
Qui plantaient un drapeau
Disputant l'avenir
Aux pavés de la ville
C'étaient des forgerons
Devenus des héros
Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis au charnier
Ils voyaient mourir la Commune
Ah ! Laissez-moi chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils s'éteignaient pour la Commune
Ecoute bien chanter Clément
cdmdu a écrit:superscream a écrit:Tiens il y a un concert chez moi dans l allier, l originalite c est que c est un concert rock sur l histoire je vous donne un lien pour ecouter ce que cela donne
http://www.myspace.com/historockmusic
et en plus c est gratuit il me semble
voili voila
Heureusement que c'est gratuit!
Faudrait qu'on me paye pour aller écouter une telle salade!
Les mecs nostalgiques du 1er Empire (qui en fait ne sont attirés que par les victoires militaires) ça me gonfle profondément et encore plus quand ils portent des costumes bidons ou qu'ils chantent leurs niaiseries devant des gamins.
Cela dit, si ça plaît à des gens.
tzynn a écrit:J'aime beaucoup le site herodote.net au sujet de l'histoire... Un site dont les article sont courts mais pertinents, proposant des liens intéressants et des documents sympas.
superscream a écrit:j ai trouve ce site sympa ou on peux discture de l histoire de france, amerique ect...
je le trouve pas mal
http://www.passion-histoire.net/index.php
cdmdu a écrit:Bon, et bien je l'ai vu.
Les couleurs changent quand même beaucoup la perception des choses, que ce soit dans le regard des gens, emportés dans la tourmente, ou même dans la représentation d'Hitler qui me fait ici plus penser à un militaire pur qu'à un politique.
Tout passe un peu vite, mais je trouve dommage qu'on ne parle pas suffisamment de la résistance française sur la Meuse, avec notamment les soldats venus des colonies qui sont allés au bout d'eux-même. A part ça, on voir bien les casques Adrian, les Hotchkiss et les Lebel vieux comme le monde, le magnifique manteau de laine quand on aurait pu attaquer avec le surnombre à la fin de l'été et en automne.
LEAUTAUD a écrit:C'est la technique de l'arrêt sur image qui m'a le plus impressionné dans ces bandes d'archives de l'émission "Apocalypse" !
Il faut voir ce regard perçant de Hitler qui résume bien la détermination qui l'animait une fois l'attaque de mai engagée...
Temps fort de la bataille: la reddition pathétique et les mains levées des défenseurs français du réduit de Dunkerque , qui ont permis le sauvetage du corps expéditionnaire britannique , déterminant dans les mois qui suivent . Cette séquence de défaite annonçait en réalité la future résistance des anglais et l'échec des projets d'invasion de Hitler . Le sachant , on regarde différement ces visages de prisonniers français...
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