ulys a écrit:darrian ashoka a écrit:Aigle Solitaire a écrit:darrian ashoka a écrit:... et je complète de choses plus particulières:
Je dois être le seul à acheter ça ^^°
Haha, j'aime bien la pique contre Tarantino en quatrième de couverture.
Ça a l'air drôle, comme série. Je regarderai.
c'est dans la lignée des elvifrance (cocktail: nudité+violence+nazis).
la fiche de la série italienne: https://www.bedetheque.com/serie-59426-BD-Hessa-Elvipress.html
Je ne sais pas trop comment c'est distribué. Je l’achète directement sur le site: Auda isarn en essayant de pas trop regarder le reste de ce qu'ils vendent (qui me parait inquiétant).
Le n°7 est déjà paru
Ça ne fait pas trop vieillot ?
Ça a l’air tentant quand même.
Torelli a écrit:Très bon choix d'illustration.
Pour l'auteur de la couverture du numéro 7 je pencherai aussi sur du Biffignandi notamment à cause ou grâce au visage assez caractéristique de l'illustrateur.
Ah Lucifera et Satanik voilà de la bonne bd de gare contrairement à Hessa qui me tente pas du tout en ayant surtout peur comme Cabarezalonzo de la traduction.
Le Tapir a écrit:Merci Alonzo, elles sont magnifiques ces illustrations fumetti...
Olaf Le Bou a écrit:ouaip, avec des fortes réminiscences de Toppi sur une des pages (celle avec le guerrier amazonien)
Cabarezalonzo a écrit:Je commence donc, en rapatriant ici une "discussion" (plutôt une juxtaposition d'illustrations) amorcée ailleurs sur ce forum, à propos de la "réédition" chez un éditeur nostalgique de chemises brunes, d'un "fumetto per adulti" intitulé Hessa.
Je place des guillemets à réédition car il semblerait qu'il s'agisse, en fait, de la première édition en France (et c'est regrettable parce qu'on ne peut comparer avec la traduction qu'en eût faite l'éditeur habituel Edifrance dans les années 70).
Toutefois, le propos ne portait pas sur le contenu de cette BD que je n'ai jamais lue, mais concernait les qualités esthétiques de la couverture du n°7 d'Hessa. En examinant la signature et en la comparant, j'ai fini par attribuer le dessin au talentueux Ferdinando Tacconi alors que le style, de prime abord, me faisait penser à Alessandro Biffignandi ou Pino Dangelico.
Et du coup, j'en suis venu à poster :
- une série d'images du célèbre illustrateur de couvertures Luigi Corteggi à qui l'on doit de très belles couvertures pour les séries Kriminal et Satanik dont les premiers épisodes étaient dessinés par Roberto Raviola alias Magnus (ce sont des séries recherchées à ce titre).
- et d'autres, de Ferdinando Tacconi, qui lui, est principalement un auteur de BD, mais se défend pas mal dans le domaine de l'illustration. (Olaf le Bou y trouvera des réminiscences avec Sergio Toppi, ce qui n'est pas faux. )
Les revoici, donc, dans le post suivant. Elles vont être simultanément retirées du topic "Vous venez d'acheter une BD, c'est ici" qu'elles alourdissent inutilement.
Cabarezalonzo a écrit:Concernant ce HeSSa, je vous livre les questions que je me pose :
1 - La première qui me vient à l'esprit est : comment l'éditeur actuel, visiblement néo-nazi ou fasciné par le nazisme, aura-t-il traduit ces vieux petits formats italiens ?
En conservant l'humour et le second degré qui permettent de faire passer le sadisme et la cruauté de certaines scènes et au lecteur de se bidonner à la lecture de ces récits sulfureux ? On serait en droit d'en douter...
Ou en adaptant les textes de façon discutable pour tenter de faire de la propagande idéologique ? (Vaste programme... qui n'est pas gagné d'avance (Ouf !), parce la série, on s'en doute, ne se distingue pour sa grande rigueur sur le plan historique.
Ou alors, on ignorait tous que le point fort de la SS eût été de pouvoir compter parmi ses effectifs quelques femmes sexy du type HeSSa, capables de jouer des concertos pour mitraillette en petite culotte ou en mini-jupe.
L'éditeur a-t-il conscience du ridicule qui consiste à inscrire cette série dans son catalogue nauséeux ? Autrefois, HeSSa était noyée dans un catalogue riche de séries tout aussi sulfureuses et empreintes de sadisme et d'humour noir, ce qui en aurait vraisemblablement atténué considérablement l'impact éventuel sur un esprit par trop malléable.
Les couvertures de tous ces petits formats étaient le plus souvent un cocktail habile conjuguant érotisme et humour de mauvais goût (monstres, nazis, personnages sataniques, etc...) peu propices à la promotion d'une idéologie.
Ce superbe poster du bataillon de choc des héroïnes qui constituèrent le fer de lance des petits formats d'Edifumetto (dont la plupart ont été importés sous le label Elvifrance, mais pas HeSSa) désamorcerait toute prétention au sérieux.
Tout comme cette peinture d'Averardo Ciriello montrant Lucifera en compagnie d'un chevalier à la curieuse physionomie.
2 - Ma seconde interrogation concerne les auteurs des couvertures.
Celle du n°7 s'inspire du style d'Alessandro Biffignandi. Il pourrait donc aussi s'agir du bien nommé Pino Dangelico. Mais la signature me semble être celle de Ferdinando Tacconi.
En revanche, concernant la couverture ci-après, je serais davantage enclin à y voir un style qui se veut proche de celui de Luigi Corteggi, le formidable auteur des couvertures de Satanik et Kriminal.
fancomvous a écrit:Je suis surpris qu'aucun systématique outragé postural...
Cabarezalonzo a écrit:à darrian ashoka :
- pour réunir la suite des épisodes dessinés par Magnus, que ce soit Satanik ou Kriminal, il fallait avant toute chose savoir où les trouver pour les chercher, ces épisodes. Avec tous ces changements de titres et de périodiques, c'était pas gagné d'avance... Aujourd'hui, on a établi des listes et des catalogues qui recensent plus ou moins bien la production de Raviola, mais à l'époque où tout ça paraissait...
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