Je viens de relire cette BD dont je ne me souvenais plus trop, rien que parce qu'elle est en lien avec le sujet du fil. Plaignez moi, car le scénario est ridiculissime.
Il est très décevant. Parfois Manara, pêche beaucoup côté scénario. Ici, un stratagème, un prétexte, qu'il utilise pour que l'on voit le haut du pubis (et sa pilosité) de l'héroïne, est risible, et plutôt pitoyable. A un moment donné, un des protagonistes de l'histoire, ne peut faire autrement, pour tenter de ne pas chuter d'une charrette, que d'agripper avec les dents, le pantalon de notre héroïne au niveau de la ceinture.
Comme l'on pouvait s'y attendre, le tissu se déchire, et le type se casse la gueule quand même, en en emportant un bout dans sa bouche. Là, Manara en profite pour baisser le froc de son héroïne, sous le poids de la chute du gars. Et c'est à partir de là, que l'héroïne qui n'a pas d'autre pantalon, se trouve à paraître pour tout le reste du récit, avec le haut de son pubis visible. Avouez que c'est un peu crétin et puéril tout de même, tout ça juste pour voir un bout de pubis, à plusieurs reprises.
L'intrigue de départ est intéressante, elle se développe bien au cours du récit, s'étoffe. Puis tout cela se termine en eau de boudin, sans réelle fin, et sans que l'on apprenne le plus intéressant de l'intrigue, à savoir comment l'héroïne a-t-elle pu naître sur la planète prison, y grandir et y habiter sans attirer l'attention de qui que ce soit ? Un autre mystère qui reste entier, c'est comment se fait-il qu'elle soit humaine, puisque sa mère ne l'est pas ? ou alors est-elle plutôt une mère adoptive, une mère spirituelle ? Manara ne nous en dit rien. Bref, nous restons sur notre faim, avec comme piètre nourriture, un bout de pantalon déchiré.