Ouh làlàààààà ! kortex et toine74 : plein de choses à rectifier ou préciser suitez à vos deux posts !
![NonNonNon [:bru:3]](./images/smilies/bru.gif)
1- Les photos
Si le première représente bien la centrale du Tricastin d'EDF avec ses 4 réacteurs nucléaires, la seconde représente le site industriel de Pierrelatte d'AREVA (principalement l'usine d'enrichissement d'uranium).
Ces deux sites se font face (le parking au premier plan de la 2e photo est celui d'EDF, au sud des réacteurs).
Précision : bru met le doigt où cela fait mal pour le solaire et l'éolien !
En effet, l'empreinte au sol rapporté à la production effective d'électricité est énorme ! Jamais entendu un écolo s'émouvoir de ces hectares "tués" par la mise en place de panneaux solaires...
2- la durée d'exploitation qui accroitrait le risque
Logiquement oui, mais en fait non, car les exigences de sûreté en tiennent compte !
De fait, les incidents ou accidents nucléaires ne sont pas liés à de l'obsolescence mais à tout un tas d'autres raisons, principalement la conception (Fukushima : la technologie "eau bouillante" est moins sûre que "l'eau pressurisée", les générateurs de secours n'étaient pas dans l'enceinte de l'usine mais en dehors, le mur protecteur n'était pas assez haut), l'utilisation (= erreur humaine) ou le manque d'investissements (Tchernobyl étant un condensé de ces trois types de causes).
3- l'enfouissement n'est pas une garantie de sécurité
Sans dire que c'est LA garantie contre TOUT (= rendant nul le risque des déchets nucléaires de haute activité) - ce qui serait évidemment faux -, il faut reconnaître que l'enfouissement en grande profondeur prévient tout un tas de risques :
- l'accès à toute malveillance est grandement diminué
- l'impact des événements climatiques (tsunami, tornade, etc..) est quasiment nul
- l'impact des tremblements de terre est largement maîtrisé. C'est la hauteur à partir du niveau du sol qui accroit le risque ; de plus, au Japon, les tremblements de terre réguliers n'ont pas de conséquence non maîtrisée sur les centrales nucléaires.
- plusieurs pays européens travaillent en cohérence sur le stockage dit "profond" pour rechercher le meilleur type de site. Les allemands ont travaillé sur les mines de sel (+ pas d'eau, - ça bouge beaucoup), d'autres pays (Suède je crois) travaillent sur le granit (+ très stable, - il peut y avoir des fissures laissant passer l'eau), la France a établi son site dans un massif d'argile (+ pas d'eau et très stable). Je résume bien sûr, mais on comprend que LES sujets sont la stablité dans le temps et - surtout - la corrosion. Précision à vérifier : ces sites sont en dessous des nappes phréatiques utilisées.
4- on ne parle pas des déchets
Ce n'est pourtant pas faute de communication de la part de l'Andra !
Je crois au contraire que la France communique sur ses déchets : j'invite toute personne interessée à rechercher sur l'internet...
Voili-voilou, un peu long

Suggestion
