Très ou trop ouverte, je ne sais pas...
Quand j'ai commencé à écrire le tome 3, je savais qu'il bouclerait la série.
Comme dès le départ elle était prévue en trois tomes et + si affinités, j'ai fait exactement ce que je voulais. Et j'ai donc volontairement conservé la fin ouverte prévue en cas de poursuite de la série.
Parce que, pour ce titre, j'aime l'idée que les lecteurs puissent se projeter vers l'avant. Ou imaginer l'après, comme vous voudrez.
Les révélations faites dans le tome 3 fixent une situation telle qu'on voit difficilement comment l'équilibre des pouvoirs pourrait changer. La dernière scène laisse entendre que rien n'est jamais vraiment fini ou acquis. Et que de nouveaux grains de sables pourraient bloquer l'engrenage.
J'ai bien évidemment plus qu'une petite idée sur la manière dont le complot - appelons-le comme ça - peut être contré. Et il y aurait matière à s'amuser. Le second cycle, aussi en trois tomes, aurait surpris. Mais mais mais...
Une des raisons qui m'a poussé à proposer une fin ouverte, c'est le sentiment de frustration que j'ai connu il y a quelques années en lisant
Miracleman (période Neil Gaiman). Après un excellent épisode, je n'ai pas pu me procurer les numéros suivants. J'étais vraiment accro à la série et je me suis laissé aller à imaginer les suites possibles. Je me suis immergé dans l'univers proposé par les auteurs comme rarement.
Sinon, je confesse que je suis pitoyablement fier de la dernière réplique du tome 3.