J'ai seulement franchi le pas hier .... et encore, j'avais rien d'autre sur quoi me rabattre, donc en désespoir de cause, j'ai pris celà... bon je déconne un peu, mais leur deuxième (et excellente) collaboration (Texas) m'a convaincu d'essayer...
Ce qui me rebuttait:
1- Trondheim... trop souvent déçu
2- si j'adore Bonhomme, son trait est assez différent de ce qu'il faisait ailleurs et le contexte "moderne"
3- les couleur criardes (l'orange de la couve et le bleu à l'intérieur)
4- l'histoire me semblait totalement (trop) loufoque en le feuilletant
Et bien, rien de tout celà, à la lecture... (enfin si: la critique pour les couleurs reste)
edgarmint a écrit:
Les « gags », mais peut-on parler de gags tant ils s’étirent dans le temps, sont pour majeure partie d’une lourdeur éléphantesque (et je suis pourtant bon public). Si j’ajoute à cela un comique de répétition usé jusqu’à la corde, l’ensemble tourne vite à l’indigeste.
Ensuite, j’ai cru lire dans les commentaires précédents qu’il y avait du suspens, de l’action, du « que va-t-il se passer à la prochaine page ? ». Je n’ai pas dû lire le même bouquin (je suis sans doute moins bon public dans ce créneau). Dire que j’anticipais chaque case à venir serait mentir, ce n’étais pas le cas, mais comme à chaque découverte, j’étais pris d’un « mouais, OK, voyons voir la suite », on ne peut pas dire que j’ai été pris dans la spirale d’un livre dont il est impossible de s’extraire ; loin s’en faut. Je dois cependant reconnaitre n’avoir effectué qu’une seule coupure dans ma lecture - afin d’aller me sustenter. Il faut dire que les commentaires élogieux me faisaient miroiter la possibilité d’un avenir meilleur. Que nenni, jusqu’à la fin, l’ennui, l’ennui, et encore l’ennui. J’allais oublier, avant la fin, le grand saut dans le grand n’importe quoi m’a littéralement achevé, mais ça aussi, c’était prévisible (quel crétin je fais...).
Désolé...
Pourquoi désolé?? A la rigueur, c'est nous qui le sommes pour toi...
Car c'est dommage de passer à coté (et moi, je serais plutôt mauvais public)
Concept amusant, mennant à qqes solides situations vraiment drôles (mais je ne parlerais pas vraiment de "gags"), je me suis payé qqes rires francs
(parfois à la limite du fou rire >> la puanteur de sa chiasse que tout le monde sent) avec des dialogues croustillants
(>> le décompte des millions proposés via les fusées: "note que celà ne veut rien dire, c'est p-ê juste tout ce qu'ils avaient en stock" )
le "tringlage" d'un tel portable, plutôt qu'un "triangulage" (en page .... 69) m'a aussi arraché un bon rire
(suis pas sûr que ce soit volontaire des auteurs, par contre)
suspense?? oui quand même... autant la "victime" m'était antipathique avant son "pouvoir", autant son capital de sympathie augmente au fur et à mesure que son désarroi augmente... heureusement qu'il a encore des potes, qui s'ils n'échappentpas à une certaine rapacité, c'est par contre pas le cas de sa copine.... (saaaaalope!!!
)... Bref, moi, je me sens de plus en plus concerné par son sort au fur et à mesure du progrès du bouquin...
une échapatoire avec la perte du super-pouvoir est un rien "trop facile", mais on peut aisément imaginer l'utilisation diabliques des services secrets de ce genre de "don" à des fins de propagandes... et c'est là qu'aurait résidé l'intérêt, s'il y avait un traitement plus sérieux de ce sujet...
Bon, je ne sais pas si ce "truc" vieillira bien, mais c'est une agéable surprise... dommage pour la couve hideuse
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)