Blackfrag a écrit:Bizarrement moi qui était très branché ambiance "japonisante" dans la bd à l'époque j'ai trouvé le dessin de hub très beau mais me suis arrêté à la fin du 1er cycle; je ne sais même pas vraiment pourquoi car le dessin est beau, l'histoire intéressante, mais je me suis lassé de ce dessin que je trouvais aussi beau que lisse, l'impression de déjà vu, la lassitude du trait... cette série reste une énigme pour moi tout comme je n'ai pas été sur sa nouvelle série chez les incas, j'avais l'impression de retrouver le Okko du Japon chez les incas à une autre période mais avec le même traitement; plat, lisse ...
A mon grand désarroi sans doute que je suis passé à coté d'un truc très sympa, j'en doute pas, mais la patte de Hub n'est pour moi aussi talentueuse soit-elle, pas adaptée au style scénaristique qu'il propose ...
Moi, c'est plutôt le contraire, fonctionnant rarement sur ce que j'appelle les japoniaiseries ou cornipponeries.
A fortiori encore plus quand on se lance dans les Samurai lançant des Banzaï en se faisant Hara-kiri après une séance jiu-jitsu. A la rigueur les seuls trucs nippons-nimauvvais
que je suivais (d'assez loin), c'est Koga et Tako de Michetz
Et pour être franc, les deux premiers cycles d'Okko, je suis passé à coté, d'autant plus que leurs couves respectives ne me disaient rien du tout.
Mais tout à changé (sauf les couves indivs assez moyennes) avec le troisième cycle et la parution des coffrets des diptyques, qui donnaient une toute autre image de la série (àmha) que les couves individuelles. Je dirais que la série continue à s'améliorer au fil des 5 cycles, et comme le tout est suffisamment fantastique et HF (rien que le HF, c'était pas gagné d'avance, avec moi), le dessin convient très bien à cet univers
Sinon, pour S&L, on est chez les Aztèques du Mexique et pas chez les Incas des Andes, mais je reconnais qu'il est facile de le penser, mais c'est un raccourcis trompeurthyuig a écrit:Il y a quelque chose qui s'installe au fil des albums avec cette série. Okko n'est pas ce héros que l'on perçoit en début de récit, il n'est pas ce simple guide ou chef. On se rend vite compte que c'est le gang des éclopés. Certes, ils sont doués, mais ce sont des parias et pas pour n'importe quelle raison.
Au départ tu t'engages sur cette série en imaginant lire une énième histoire de samouraï repenti, défenseur de la veuve et l'orphelin mais la complainte est plus existentielle que ça, le message n'est pas moral ni moralisateur. A la fin de la série, je me suis dit que je n'aimais pas ce type, Okko, mais depuis j'ai relu les dix tomes de nombreuses fois.
En fait, la série va à l'encontre de ce qu'on pense habituellement en matière de récit lié au Japon féodal : le bretteur ronin est forcément fort, et évidemment bon, tandis que le gros méchant, lui aussi fort au sabre, ne laisse pas planer le doute sur sa méchanceté . Qui joue ce rôle sur la série ? J'ai l'impression qu'Okko joue les deux rôles à la fois et ça rend cette histoire suffisamment intéressante pour avoir envie d'y revenir souvent. Il y a évidemment un souffle épique assez formidable (le cycle de la terre a ma préférence selon cet angle) mais c'est une qualité première pour un récit de ce type.
effectivement, c'est assez bien dit. Surtout pour le gang des bras cassés.
Pour finir, même si certains clichés y sont, on est assez loin des univers Shogun-Geisha et bastons à la kung-rate.
Et oui, le C3 (Terre) est aussi mon préféré
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)
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