Modigliani, Prince de la Bohème - Seksik, Le Hénanff

[chris24]

Message précédent :
Si la destinée du peintre et la vie qu'il semble s'être choisie sont glauques, l'atmosphère de la BD est malgré tout contre-balancée par l'amour inconditionnel qui le lie à sa femme, et sa femme à lui. Il y a dans le portrait de cette dernière beaucoup d'amour, de tendresse, qui apportent une force et une énergie positive qui empêche au récit de sombrer dans la même abyme que celle de Modigliani.

[silverfab]

Première chronique du cycle "Peinture et Grande Musique" sur B.O BD, ce Modigliani m'a laissé un peu dubitatif. Si le scénar, la narration et les parti pris sont des plus intéressants et que l'album nous dévoile un peintre finalement peu connu, le traitement graphique n'est absolument pas ma tasse de thé. Hyper réalisme quasi photographique dont découle des poses figées et un manque de dynamisme et, paradoxalement, de mouvement réaliste.

Reste que l'excellent accompagnement musical que j'avais sélectionné m'a quand même permis de surmonter mon aversion et d'aller au bout de l'album:

http://bobd.over-blog.com/2014/11/cycle-peinture-et-grand-musique-1-boheme-tragique-modigliani-vs-variations-op-31.html

[chris24]

On est ici plus dans l'illustration, voire aux limites de la peinture tout court. Mais n'est-ce pas justement parfaitement approprié pour narrer la vie d'un peintre ?

Personnellement l'absence de mouvement ne m'a jamais gêné dans la BD. Il suffit de considérer les cases comme des instantanés, comme des peintures photographiques prises sur le vif et illustrant la scène. La vie, le mouvement, sont entre les cases finalement, dans la reconstitution du récit animé qui se passe dans notre tête.