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MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Toute la bande dessinée étrangère, et notamment les comics et les mangas

Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede Mr Degryse » 06/02/2018 10:37

Message précédent :
Y des moments où tu te dis "J'y vais ou j'y vais pas" et puis finalement c'est trop d'énergie pour des gens qui ne voudront pas te comprendre. La messe est dite.


Oui cela devient dur en ce moment
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede lobo » 06/02/2018 10:41

Bolt a écrit:Ah oui, l'autobiographie, c'est sale et indigne pour l'amateur éclairé.

Perso je n'ai pas du tout dit ça. J'ai dit que l'amateur éclairé sait que ce n'est pas ça qui "élève la BD au rang d'Art"...
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede nexus4 » 06/02/2018 10:44

On va croire que je rabâche mais je ne défendrai jamais aussi bien Maus que lors de cette chronique de Méta Maus. Donc autant la remettre plutôt que de paraphraser.




«Quand j’étais petit, je n’étais pas sûr qu’être juif soit une si bonne idée - j’avais entendu dire qu’on tuait des gens pour ça». C’est par cette confidence qu’Art Spiegelman, né en 1948, relate ses premières confrontations à l’Holocauste, à l’âge où l’innocence se trouble des bruissements des terribles secrets de famille. C’est en 1972 qu’il commence à enregistrer les récits de son père, rescapé d’Auschwitz. La même année il publie une première mouture de Maus de trois pages dans Funny Animals, un collectif emmené par Crumb. Si le fond de l’œuvre définitive est déjà là, le trait se veut rond, satirique, les souris ressemblent alors à des rats. Dans la foulée, il entreprend de s’atteler à une version longue. Dans un élan d’optimisme, il pense qu’il en aura pour deux ou trois ans. Il lui en faudra dix-huit de plus.

Vingt ans de maturation, de recherches de témoignages, de plans, de photographies, de dessins qui coïncidaient avec la découverte par l’Amérique de la réalité de l’Holocauste à travers de nombreuses autobiographies, permettant la résurgence d’une abondante documentation dont chaque pièce apportait sa pierre à l’édifice.

Vingt ans d’introspection, d’analyse, notamment dans les relations qu’Art Spiegelman entretient avec son père. Il le dépeint comme un survivant antipathique, irascible, caricature du juif avare et encombré d’une paternité qui l’ennuie. Source de déceptions mutuelles et systématiques, les rapports entre le père et le fils sont un perpétuel échec et le dialogue ne pourra se faire que sur le tard, par le medium du magnétophone et le témoignage de l’indicible. Mais au-delà du conflit intergénérationnel, les entretiens sont hantés par la mémoire de sa mère, Anja, elle aussi rescapée des camps et qui s’est suicidée en 1967, ainsi que celle de son « frère fantôme », Richieu, décédé pendant la guerre dans le ghetto de Zawiercie. Ce versant psychanalytique donnera lieu à une autofiction qui, par sa distanciation, permet d’articuler les différentes parties historiques et de les faire respirer.

Enfin, vingt ans de réflexions sur la forme à donner à une œuvre qui le mènera jusqu'au Prix spécial Pulitzer qui fera sa renommée au point d’être classé par Time Magazine, en 2005, parmi les" 100 personnalités les plus influentes" au monde. Détenteur d’une parole, il lui fallait désormais la dessiner, lui donner corps. Tout en posant un regard exigeant sur son œuvre, Art Spiegelman revient en détail sur l’utilisation de la métaphore animalière, la représentation des juifs en souris, issue autant de sa culture comics que des caricatures antisémites, et par conséquent, sur le choix des chats en nazis prédateurs. Il aborde aussi la lente évolution de son style pour éviter les écueils de ce qu’il appelle l’holokitch, parodie larmoyante de l’horreur. De manière plus formelle, il évoque les nombreuses astuces structurelles qui permettent aux deux temps du récit, l’autofiction et la biographie, de s’accorder selon leur propre rythme.

Ces trois phases concomitantes de documentation, d’analyse et de réalisation forment un tout : Maus. Art Spiegelman se définit, à parts égales et indissociables, en tant que juif et auteur de bandes dessinées. Il défend le livre non seulement comme récit, mais avant tout comme bande dessinée. Une œuvre monolithique qu’il refuse de voir exposée hors de son contexte, par petits bouts, au gré des expositions sur la "solution finale" ou sur l’art moderne. S'il revient sur l’embarras qu’il a eu à expliquer à une assemblée de rescapés que la notion de Comics englobe plus que des illustrés humoristiques pour ados, il se défend tout autant d’avoir fait un roman graphique, terme qu’il réfute. Quant à l’opportunité qu’il y a à avoir des artistes qui se penchent sur le génocide des juifs, il répond « L’histoire est bien trop importante pour être laissée aux historiens ».

Métamaus vaut aussi d’être signalé pour son iconographie pléthorique et la qualité de sa maquette. Tous les documents cités sont reproduits dans l’ouvrage en regard des textes, ce qui offre un grand confort de lecture. Pièce rare, la fin du livre contient trente pages de retranscription du témoignage de Vladeck, matériau brut qui servit de base à Art Spiegelman. Le DVD fourni avec le livre propose aussi une version numérique de la bande dessinée à laquelle le lecteur peut se reporter à tout instant. Si l’interface en Quick Time est obsolète au regard de ce qu’il est aujourd’hui possible de proposer en terme de contenu interactif, celui-ci foisonne cependant de nombreuses esquisses, articles connexes, vidéo, enregistrements audio etc. Enfin, comment ne pas souligner la beauté des nombreuses recherches graphiques de l'auteur, qui affine ses brouillons peu à peu aux feutres de couleurs, leur conférant un style si particulier proche du Pop’art.

Qu’on ne s’y trompe pas, MetaMaus n’est pas un guide de lecture de Maus. C’est un recueil d’interviews d’une rare richesse documentaire qui retrace la genèse d’une œuvre qui dépasse un auteur vigilant sur l’héritage qu’il transmet. Une sorte de mise en abime de l’essence même du Pulitzer pour qui souvent la quête compte autant que la révélation. « Le sujet de Maus, c’est la récupération de la mémoire et, en fin de compte, la création de la mémoire ». Art Spiegelman.
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede ptifrise » 06/02/2018 10:57

soulman a écrit:
chinetok a écrit:Chez moi, impossible de m'y replonger. Déjà l'époque cela avait été difficile. J'ai essayé de le relire cet été, j'ai pas pu. J'ai trouvé ça chiant à mourir. L'intérêt plus intellectuel de la première lecture n'est plus là car depuis il y a eu d'autres choses. Le style graphique ne me plaisant pas spécialement, ne restait plus beaucoup d'attrait pour cette BD même si je reconnais qu'elle a eu son petit effet à son époque.


tout pareil , impossible de remettre le nez dedans pour le graphisme ,allez hop revendu !
Le contraire m'aurait étonné...
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede Charlus » 06/02/2018 11:01

nexus4 a écrit:Voilà, voilà.

ça a pas été long dit donc. Une minute :fant2:
"He ben ça, mon vieux, c'est pasqu'on travaille beaucoup trop !
On a plus temps de choper de la caille !"
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede Nirm » 06/02/2018 11:12

lobo a écrit:M'énerve ce foin qui est fait autour de Maus comme chef-d-oeuvre-qui-fait-accéder-la BD-au-rang-d-art. Je l'ai jamais lu, c'est sans doute très bien, mais enfin la BD n'a sûrement pas attendu ce récit pour s'élever "au rang d'Art" sous prétexte qu'il est autobiographique, bien écrit et porte sur un thème grave, "qui-donne-au-lecteur-la-possibilité-de-réfléchir"... Ah bon, c'est ça l'Art ?

On est tous pareil je pense, on n'aime pas forcément qu'on nous dise ce qui est bon voire très bon ou un chef-d'oeuvre.
Donc "condamner" la hype ou la manière de traiter "médiatiquement" telle ou telle oeuvre c'est humain mais ce n'est pas pour autant qu'il faille étendre son ressentiment à l'oeuvre elle-même si on ne l'a pas lue.
Du coup, tu as certainement raison de te dresser face au titre du sujet mais peut-être qu'il serait aussi intéressant de lire la BD (si l'envie est là) pour justement saisir ce qui poussent " ici même :grrrr: , sur bdgest, parmi les plus grands amateurs de BD de la francophonie" à apprécier ce titre.
Ce n'est pas pour autant que tu apprécieras (le dessin, le traitement, le sujet peu importe) mais ça permettra de comprendre ce que d'autres amateurs éclairés comme toi peuvent apprécier ou pas.
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede Bolt » 06/02/2018 11:17

lobo a écrit:
Bolt a écrit:Ah oui, l'autobiographie, c'est sale et indigne pour l'amateur éclairé.

Perso je n'ai pas du tout dit ça. J'ai dit que l'amateur éclairé sait que ce n'est pas ça qui "élève la BD au rang d'Art"...

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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede lobo » 06/02/2018 11:22

Nirm a écrit:
lobo a écrit:M'énerve ce foin qui est fait autour de Maus comme chef-d-oeuvre-qui-fait-accéder-la BD-au-rang-d-art. Je l'ai jamais lu, c'est sans doute très bien, mais enfin la BD n'a sûrement pas attendu ce récit pour s'élever "au rang d'Art" sous prétexte qu'il est autobiographique, bien écrit et porte sur un thème grave, "qui-donne-au-lecteur-la-possibilité-de-réfléchir"... Ah bon, c'est ça l'Art ?

On est tous pareil je pense, on n'aime pas forcément qu'on nous dise ce qui est bon voire très bon ou un chef-d'oeuvre.
Donc "condamner" la hype ou la manière de traiter "médiatiquement" telle ou telle oeuvre c'est humain mais ce n'est pas pour autant qu'il faille étendre son ressentiment à l'oeuvre elle-même si on ne l'a pas lue.
Du coup, tu as certainement raison de te dresser face au titre du sujet mais peut-être qu'il serait aussi intéressant de lire la BD (si l'envie est là) pour justement saisir ce qui poussent " ici même :grrrr: , sur bdgest, parmi les plus grands amateurs de BD de la francophonie" à apprécier ce titre.
Ce n'est pas pour autant que tu apprécieras (le dessin, le traitement, le sujet peu importe) mais ça permettra de comprendre ce que d'autres amateurs éclairés comme toi peuvent apprécier ou pas.


Tu as parfaitement résumé le propos... Même si, comme d'hab, sur un ton un peu "schtroumpf à lunettes" :hug:
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede Le Complot » 06/02/2018 11:24

Bolt a écrit:
lobo a écrit:
Bolt a écrit:Ah oui, l'autobiographie, c'est sale et indigne pour l'amateur éclairé.

Perso je n'ai pas du tout dit ça. J'ai dit que l'amateur éclairé sait que ce n'est pas ça qui "élève la BD au rang d'Art"...

Mea culpa

Complètement, si on avait dû attendre les années 80, pour savoir que... C'est un non-sens sinon.
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede nexus4 » 06/02/2018 11:28

Nirm a écrit:Donc "condamner" la hype ou la manière de traiter "médiatiquement" telle ou telle oeuvre c'est humain mais ce n'est pas pour autant qu'il faille étendre son ressentiment à l'oeuvre elle-même si on ne l'a pas lue.
Du coup, tu as certainement raison de te dresser face au titre du sujet mais peut-être qu'il serait aussi intéressant de lire la BD (si l'envie est là) pour justement saisir ce qui poussent " ici même :grrrr: , sur bdgest, parmi les plus grands amateurs de BD de la francophonie" à apprécier ce titre.

C'est sur que question "bobo qui a juste trois BD sur l'étagère", c'est pas ici qu'il faut chercher. :D
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede Nirm » 06/02/2018 11:28

lobo a écrit:Tu as parfaitement résumé le propos... Même si, comme d'hab, sur un ton un peu "schtroumpf à lunettes" :hug:

Désolé, ce n'est sincèrement pas l'idée derrière. :hug:
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede 2fois2cinq » 06/02/2018 11:31

pourquoi le sujet de MAUS se trouve dans la partie BD étrangère, alors que la petite photo de la partie BD alternative, c'est MAUS...

hein ?? pourquoi ???

et moi comme titre, j'aurais mis : MAUS, le récit qui élève, comme d'autres l'ont déjà fait et comme d'autres le feront encore, la BD au rang d'Art !
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede Nirm » 06/02/2018 11:47

Parce que ce n'est pas le sujet Maus et qu'il a été ouvert sans recherche. ;)
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede soulman » 06/02/2018 11:47

ptifrise a écrit:
soulman a écrit:
chinetok a écrit:Chez moi, impossible de m'y replonger. Déjà l'époque cela avait été difficile. J'ai essayé de le relire cet été, j'ai pas pu. J'ai trouvé ça chiant à mourir. L'intérêt plus intellectuel de la première lecture n'est plus là car depuis il y a eu d'autres choses. Le style graphique ne me plaisant pas spécialement, ne restait plus beaucoup d'attrait pour cette BD même si je reconnais qu'elle a eu son petit effet à son époque.


tout pareil , impossible de remettre le nez dedans pour le graphisme ,allez hop revendu !
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pourquoi ,tu connais mes gouts ?? :roll:
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede 2fois2cinq » 06/02/2018 13:11

nexus4 a écrit:
Nirm a écrit:Donc "condamner" la hype ou la manière de traiter "médiatiquement" telle ou telle oeuvre c'est humain mais ce n'est pas pour autant qu'il faille étendre son ressentiment à l'oeuvre elle-même si on ne l'a pas lue.
Du coup, tu as certainement raison de te dresser face au titre du sujet mais peut-être qu'il serait aussi intéressant de lire la BD (si l'envie est là) pour justement saisir ce qui poussent " ici même :grrrr: , sur bdgest, parmi les plus grands amateurs de BD de la francophonie" à apprécier ce titre.

C'est sur que question "bobo qui a juste trois BD sur l'étagère", c'est pas ici qu'il faut chercher. :D


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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede toine74 » 06/02/2018 13:30

« Les gouvernants ont décidé de retarder la concrétisation de l'utopie tant que les citoyens ne seront pas parvenus à un consensus. »

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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede soulman » 06/02/2018 13:41

euh , c'est quoi le rapport ? :?
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede Olaf Le Bou » 06/02/2018 14:51

chinetok a écrit:Je trouve que lobo a raison.

A l'époque, Maus, faisait figure d'exeption sur la forme et sur le fond. C'est tout. Je comprends donc que les plus jeunes trouvent ça plutôt "bof, bof" d'autant que ça l'est. Le style graphique n'est pas des plus plaisant et l'histoire, si elle a un intérêt historique, n'est pas super passionnante non plus.


lobo a raison mais pas du tout pour les motifs que tu énonces.
oui, le coup de l'album qui élèverai enfin notre média favori au rang d'Aaaart véritable est une belle connerie.

mais non, Maus n'est pas qu'une BD boboïsante à posséder pour faire genre mais qui serait ringardisée.

mon gamin l'a lu sans m'en parler, ni que je lui en parle avant, sans connaître son statut d'œuvre plus ou moins culte, son caractère patrimonial, bref vierge de tout a priori (oui, je sais, pour certain ici ce concept est presque vertigineusement éloigné).

et donc il a trouvé ça formidable, en a été durablement marqué, et en a fait tout seul dans son coin un classique à préserver.
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede kozu » 06/02/2018 16:08

2fois2cinq a écrit:
nexus4 a écrit:
Nirm a écrit:Donc "condamner" la hype ou la manière de traiter "médiatiquement" telle ou telle oeuvre c'est humain mais ce n'est pas pour autant qu'il faille étendre son ressentiment à l'oeuvre elle-même si on ne l'a pas lue.
Du coup, tu as certainement raison de te dresser face au titre du sujet mais peut-être qu'il serait aussi intéressant de lire la BD (si l'envie est là) pour justement saisir ce qui poussent " ici même :grrrr: , sur bdgest, parmi les plus grands amateurs de BD de la francophonie" à apprécier ce titre.

C'est sur que question "bobo qui a juste trois BD sur l'étagère", c'est pas ici qu'il faut chercher. :D


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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede Le Complot » 06/02/2018 18:56

kozu a écrit:
2fois2cinq a écrit:
moi je l'envi le gars qui n'a que 3 BD sur son étagère...


Ça ne tient qu'à toi :D


Et vlan... Ce qu'il faut pas lire. :D
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Re: MAUS, le récit qui élève la BD au rang d'Art

Messagede rahoul » 06/02/2018 19:55

Par contre, je n'aimerai pas avoir qu' 1 étagère.
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