superscream a écrit:Bon les français risque encore de voter pour un nouveau gouvernement je pense mais a quoi ca sert si le vote des français n est pas respecté ! en tout cas ca va etre un peu explosif ...
nexus4 a écrit:superscream a écrit:Bon les français risque encore de voter pour un nouveau gouvernement je pense mais a quoi ca sert si le vote des français n est pas respecté ! en tout cas ca va etre un peu explosif ...
Pas avant 7 mois les prochaines législatives.
peut etre pas avant 7 mois mais Macron ne respecte pas le votent des francais alors a quoi cela sert ...
@superscream : vidéo censurée. Voir ma signature.
han_solo a écrit:Édit :
le député macroniste Karl Olive estime que "cela a été une erreur" de ne pas nommer des membres du RN au gouvernement.
"On peut remettre remettre en question le barrage républicain", a poursuivi l'élu Renaissance
ubr84 a écrit:Karl Olive, qui il y a deux semaines était condamné pour prise illégale d'intérêt.
Pas étonnant qu'il se sente proche de Marine LePen et du RN
https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html
Brian Addav a écrit:Question, j'ai pas tout suivi.
Le RN va voter sa motion de censure seulement ou aussi celle du PS ?
(et inversement)
le Nouveau Front populaire a déposé une motion de censure, tout comme le Rassemblement national, qui a, par ailleurs, annoncé vouloir voter celle de la gauche mercredi.
Emmanuel Macron était dans l’avion pour Riyad, capitale du royaume d’Arabie saoudite, lorsque Michel Barnier l’a appelé, lundi en fin de matinée, pour l’avertir qu’il engagerait la responsabilité de son gouvernement l’après-midi même sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. L’Elysée a semblé pris de court par la nouvelle donne politique, alors que le chef de l’Etat rentrera de sa visite d’Etat dans le Golfe persique mercredi, jour où la motion de censure doit être soumise au vote des députés.
Marine Le Pen cherche-t-elle à faire monter les enchères jusqu’à la dernière minute ou est-elle dans la stratégie du chaos ? L’entourage du chef de l’Etat s’interrogeait encore, à la mi-journée, sur la détermination de la leader d’extrême droite à aller au bout de sa démarche et à mêler les voix du Rassemblement national (RN) à celles de la gauche pour faire chuter le gouvernement. « Si elle censure, elle se coupe de tout l’électorat qui lui permettrait de briser le plafond de verre en 2027 », prédisait un proche du chef de l’Etat.
Mais le doute a été levé dans l’après-midi. La gauche et l’extrême droite voteront la motion de censure à l’unisson. Ouvrant une crise politique qui précipite le retour du chef de l’Etat en première ligne. Marine Le Pen a elle-même énoncé, devant les caméras, au Palais-Bourbon, les trois « leviers constitutionnels » à la disposition du président de la République pour répondre à la crise : la dissolution de l’Assemblée, « mais il l’a déjà utilisée » et ne peut pas y avoir de nouveau recours « avant juin prochain » ; le remaniement, « mais on peut s’interroger sur l’utilité, à un moment où le gouvernement ne pourrait être que minoritaire » ; et, enfin, « sa propre démission ».
Trois mois de « coopération exigeante »
Le leader de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, de son côté, théorise depuis des mois la destitution d’Emmanuel Macron. « Si le gouvernement de Michel Barnier tombe, je pense que la question qui va être posée, en vérité, c’est celle du départ du président de la République », affirmait son lieutenant Manuel Bompard, dimanche sur CNews. Le coordinateur de LFI a adressé fin novembre un courrier au ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, pour lui demander de préciser les « modalités d’organisation » d’une élection présidentielle anticipée, s’inquiétant notamment des délais resserrés prévus par la Constitution.
Les socialistes, en revanche, n’appellent pas à la démission du chef de l’Etat. « Contrairement à LFI, on n’a pas de fantasmagorie autour de la démission de Macron », assure le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner. Le 27 novembre, le centriste Charles de Courson, rapporteur général du budget, a plaidé, lui, pour une élection présidentielle anticipée. Tout comme le maire Les Républicains (LR) de Meaux, Jean-François Copé, qui, après avoir longtemps milité pour une alliance entre LR et Renaissance, appelle désormais à la démission du président de la République. « A cause du péché originel de la dissolution, tout est aujourd’hui bloqué, aucune loi ne peut passer », s’alarme l’ancien ministre du budget.
Si le chef de l’Etat, responsable de la crise aux yeux d’une majorité de Français, n’entend pas démissionner, il devra toutefois nommer rapidement un successeur à Michel Barnier. « Il faut un gouvernement resserré avant la fin de la semaine, on ne peut pas rajouter la procrastination au désordre, préconise un ancien ministre macroniste. Sinon, plus les jours passeront, plus les gens diront que le président doit partir. » En nommant au plus vite un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron peut apparaître comme un facteur de « stabilité institutionnelle », estiment ses soutiens. « Sa chance, c’est que tous les “raisonnables” mettront en avant l’urgence de trouver un budget, pas de changer de président », espère l’un de ses fidèles.
Aussi Emmanuel Macron réfléchit-il à la suite. Echaudé par ses trois mois de « coopération exigeante » avec Michel Barnier, durant lesquels « il découvrait les projets de loi en lisant les journaux », selon ses proches, et observait, impuissant, le premier ministre remettre en cause sa politique de l’offre, Emmanuel Macron est tenté de nommer à Matignon le discret ministre de la défense, Sébastien Lecornu, devenu au fil des ans un pilier de son dispositif.
Reprendre la main
L’ancien assistant parlementaire de Bruno Le Maire, rallié à Macron en 2016, réputé fin manœuvrier, présente la particularité, dans le camp présidentiel, d’être bien vu des élus RN. Contrairement à Michel Barnier, auquel Marine Le Pen reproche son manque de « considération », l’élu de l’Eure sait même prendre des risques pour parler aux responsables du parti d’extrême droite. Ainsi a-t-il participé, avant les élections européennes, à un dîner secret, au domicile de son ami Thierry Solère, avec Marine Le Pen, révélait Libération en juillet. Ce qui lui vaudrait, depuis, la bienveillance de la leader d’extrême droite. « De toute façon, Marine Le Pen ne peut pas être une machine à censurer », estime le député de l’Oise (Renaissance) Eric Woerth.
Cette nomination traduirait cependant une orientation de l’exécutif encore plus favorable au RN, ce qui rebuterait une partie de la Macronie. Elle apparaîtrait enfin comme une tentative du chef de l’Etat de reprendre la main sur la politique intérieure, en installant l’un de ses fidèles à Matignon après avoir perdu les élections législatives.
L’autre option stratégique consisterait à nommer le président du MoDem, François Bayrou, qui rêve de Matignon depuis sa relaxe, en février, dans l’affaire des assistants parlementaires du MoDem. Censé concilier indépendance d’esprit et autorité politique, le haut-commissaire au plan, qui prétend parler franchement au chef de l’Etat, est lui aussi sur les rangs. En jugeant sévèrement les réquisitions du parquet dans le procès des assistants parlementaires des eurodéputés Front national (ex-RN), il s’est par ailleurs assuré les bonnes grâces de Marine Le Pen. Le maire de Pau pourrait enfin trouver des soutiens sur les bancs socialistes. Ces derniers, prêts à censurer le gouvernement Barnier, n’ont en revanche guère de chances de voir l’un des leurs accéder à Matignon après avoir contribué à la chute de son plus récent locataire, juge-t-on à l’Elysée.
Si Emmanuel Macron s’apprête à reprendre la main, il n’a pas le droit à l’erreur dans le choix de son prochain premier ministre. Un nouvel échec amplifierait les appels à la démission du chef de l’Etat, qui se retrouverait alors sans munitions. « Cette dissolution est un poison lent sans antidote », réalisait, lundi, un macroniste de la première heure.
ubr84 a écrit:C'est quand même fou je trouve de lire la presse politique ce matin.
"l'Elysée a semblé pris de cours" "la censure est un saut dans l'inconnu" etc.
Mais cette censure est annoncée depuis le début, Macron a fait le choix de nommer un premier ministre du parti qui a fait moins de 10% aux législatives. A refusé toute concession avec la gauche. Il s'attendait à quoi ?
Depuis le lendemain des législatives TOUS les analystes politiques disaient que la censure allait très probablement arriver au moment du vote du budget.
Bon ben là ça arrive, et personne n'a prévu le truc ? On est vraiment à ce niveau de gestion au jour le jour ???
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