je ne prend que le meilleur
tiburce oger 2 a écrit:Les libraires font un super boulot et défendent vraiment mon travail. Sans leur soutien, j'aurais sans doute jeté l'éponge depuis longtemps. Il y a tellement de sorties, le choix des lecteurs est un véritable casse-tête.
Sinamapongolle a écrit:Bonjour
J'ai plusieurs fois souhaité intervenir sur ce forum, renonçant chaque fois en pensant ne rien apporter de plus que ce qui avait déjà été dit.
Je finis à l'instant Ma guerre et je me décide à sauter le pas.
Je ressors très ému de cette lecture qui parvient à n'être pas juste un autre récit sur la seconde guerre mondiale.
L'entrée en matière reste classique (ce qui n'est pas un défaut) et présente l'amateurisme, la naïveté et le courage des jeunes résistants. Progressivement, la double narration (présente via les dialogues et rétrospective, via le récit conté à son petit fils) prend alors toute sa place et facilite une "immersion à distance" (concept étonnant, mais je n'ai pas d'autre mot) où l'horreur de l'Histoire m'est rendue très et très proche, tout en me laissant conscient de la distance qui m'en sépare.
J'y ai senti le désir de raconter au plus près, sans détour, le quotidien dans les camps, mais aussi - et c'est rare sur le sujet - une grande pudeur et une réelle délicatesse quant au héros du récit. C'est en cela que ce récit m'a ému et c'est en cela que je le différencie de nombreux autres oeuvres sur le sujet. Peut être pourrais je y voir une certaine similitude dans le traitement, la sensibilité et la narration avec la guerre d'Alan, mais cela fait quelques années que je ne l'ai pas lu...
Un mot sur le dessin... splendide. À mesure que n'avance le récit s'est développée chez moi une réflexion sur le corps, sa résistance et ses points de rupture. Le dessin met parfaitement en exergue la tentative d'ôter leur humanité a ces hommes, mais aussi leur formidable combat quotidien pour la survie. Ceci, notamment, par le rapport au corps, qui est présent partout, tout le temps, qu'il soit meurtri, émacié, "rabougris" ou, malheureusement, sans vie.
Je ne peux que remercier M. Oger pour ce moment de lecture et ce magnifique ouvrage. J'espère que d'autres partageront ce ressenti et je suis désolé si j'ai été trop long ou incompréhensible, mais j'ai ressenti la nécessité de réagir à cette lecture à chaud. Les mots ne sont donc sans doute pas tous très bien choisi.
tiburce oger 2 a écrit:Les libraires font un super boulot et défendent vraiment mon travail. Sans leur soutien, j'aurais sans doute jeté l'éponge depuis longtemps. Il y a tellement de sorties, le choix des lecteurs est un véritable casse-tête.
tiburce oger 2 a écrit:Rhaaa Yoda, il aurait fallu me le dire, que je mette un visage sur ce nom . Chouette journée mais fatigante. Train, dédicaces, conférence, dédicaces, train...
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