Oui, confirmé par L'Equipe.
Extrait de l'article sur la solution qui essaye d'être trouvée, et ça concerne nos deux anciennes pépites :
Renégocier le deal passé avec les créanciers concernant les ventes de Tchouaméni et Koundé
Par la force des choses, les négociations entre le patron des Girondins et King Street et Fortress ont donc repris. Une solution idoine consisterait à ce que les deux fonds d'investissement remettent au pot mais ce n'est pas leur intention et ce n'est, de toute façon, pas ce que leur demande Lopez. Selon nos informations, les discussions portent essentiellement sur la renégociation du deal passé concernant les ventes de Tchouaméni (22 ans, Bordelais de 2011 à 2020) et Koundé (23 ans, 2013-2019) et la nécessité aujourd'hui que cet argent revienne au club.
Pour quelle contrepartie ? « Qu'ils ne perdent pas tout en cas de dépôt de bilan » , dit-on au club. Au cours de leurs derniers échanges avec Lopez, King Street et Fortress auraient fait savoir qu'ils n'étaient plus aussi fermés sur le sujet.
Dans leurs calculs, les dirigeants estiment qu'avec les 8 MEU récupérés grâce à la vente de Tchouaméni, les différentes aides prévues en cas de relégation en L2, et la somme de 10 MEU que s'est engagée à réinjecter Jogo Bonito (mais dont les garanties n'auraient pas été apportées), Bordeaux ne serait plus très loin des 40 MEU nécessaires pour boucher le trou de la saison dernière et financer une partie de celle qui vient. Manqueraient encore 12 MEU qui seraient compensés durant l'été par les possibles ventes de Junior Onana, Sékou Mara, Hwang Ui-jo et Alberth Elis. C'est l'autre point de négociation entre le club et ses créanciers : la possibilité que King Street et Fortress rédigent une lettre d'intention dans laquelle ils s'engageraient à combler la différence dans l'éventualité où Bordeaux n'atteindrait pas ses objectifs de vente. « Tout le monde a intérêt à trouver une solution » , dit-on encore au club. L'avenir en dira plus sur leurs intentions réelles.
Suite du feuilleton bientôt. C'est soit la L2 avec aucun moyens et une préparation trop tardive (on jouerait probablement le maintien possiblement avec le même succès que cette année), soit directement la descente au fond du trou, pour commencer à tout rebâtir...
Rien de très folichon dans tous les cas.