Deuxième lecture pour Bibi...
Et même résultat... Je n'arrive pas à rentrer dans le bouquin, les gags ne me font pas rire ni même sourire et j'ai beaucoup de mal comprendre pourquoi tant l'incipit me plaisait (putain, y'a un samourai avec une tête en croissant et un sabre en baguette de pain, bordel !!!)...
Après mures réflexions, je pense pouvoir pointer plusieurs faiblesses qui pourraient expliquer le fait que cet album ne m'ait pas plu... Et je me permets très très très humblement (le cordonnier restera à la chaussure ^^) de les noter ici :
Primo, je m'attendais à un format "1 gag ; 1 planche" ; plus percutant, plus incisif pour de l'humoristique amha que le format "aventure en continu"...
Deusio, les personnages principaux (les patriciens) sont totalement sous exploités et laissent la place à des personnages secondaires voire même tertiaires qui occupent beaucoup trop le devant de la scène (le maire, la copine, le cousin de la copine, le chient du cousin de la copine). Je pense qu'il aurait été plus intéressant de resserrer l'histoire sur Taq et les Patriciens (pardon, sur "les Patriciens qui en font voir de toutes les couleurs à Taq"
)
Tertio, il y a, pour moi, clairement un problème de rythme. Ça va trois à quatre fois trop vite. On a l'impression parfois qu'il manque des cases tant ça va vite...
Et la plupart des gags ne supportent pas le turbo (du moins, c'est mon avis) et je ne parle même pas du scénario...
Quarto, l'idée des Patriciens est un concept totalement allumé que j'adore (samouraï croissant
). Mais ils apparaissent dans un milieu qui est lui aussi totalement allumé (le maire, le clochard, le match de football, le scénario). Et, par ce simple fait, le concept perd de son impact et de sa force (un fou apparait beaucoup moins fou dans un asile que dans le salon rouge lors de la soirée de l'ambassadeur, si vous voyez ce que je veux dire)
Bref, le concept me plait toujours, le dessin m'apparait vraiment très prometteur mais voilà, pour toutes les raisons listées ci dessus, je ne marche pas du tout du tout
"Travaille comme si tu devais vivre toujours. Vis comme si tu devais mourir le jour même." la plaisante sagesse lyonnaise