roboris 45 a écrit:Je trouve aussi le film meilleur que le roman.
Dans le livre, les manigances du candidat Greg Stillson et de son acolyte Sonny prennent trop de place.
La grande force du film, c'est Christopher Walken, impérial...
Le thème musical principal est très beau aussi.
nexus4 a écrit:BA plus alléchante, mais toujours pas convaincu par le T-Rex alien qui me semble hors sujet, même si il ne s'agit que du design.
Le réalisateur concrétise notamment un fantasme de fan en adaptant la fameuse séquence du raft pourchassé par un T-Rex, présente dans le roman de Michael Crichton, mais absente du film de 1993. Et bien sûr, il n’a pas pu s’empêcher de placer dans son long-métrage deux mutants tout droit sortis des laboratoires les plus douteux présents sur cette énième île.
L’un d’entre eux sera le mystérieux Distortus Rex (D-Rex pour les intimes), abomination inspirée par H.R. Giger qui devrait faire basculer le récit vers le cinéma d’horreur, à en croire Edwards.
On a l’occasion de contempler un peu plus la bête (peut-être un peu trop d’ailleurs), qui ressemble beaucoup moins à un dinosaure que l’Indominus Rex de Jurassic World premier du nom.
Après presque vingt ans d’attente, Christophe Gans, le réalisateur français culte du Pacte des Loups et du premier Silent Hill (2006), a officiellement terminé le tournage de Return to Silent Hill, la très attendue suite de l’adaptation du célèbre jeu vidéo. C'est une rencontre entre le journal Le Point et le cinéaste français de 65 ans au Festival du film fantastique de Gérardmer en février 2025, que nous avons enfin eu des nouvelles sur l’état d’avancement de ce projet ambitieux et sur sa passion intacte pour le cinéma et les jeux vidéo. "J'ai terminé le film il y a dix jours. C'est l'adaptation du second volet de la saga Silent Hill, le jeu préféré des fans, le plus compliqué à adapter." confie Christophe Gans, ce qui signifie que le film est prêt depuis janvier 2025, soit deux ans après son tournage.
Un film longuement attendu et enfin terminé.
Return to Silent Hill est l’adaptation du second volet de la saga de Konami, considéré comme le plus difficile à transposer à l’écran. Christophe Gans, fervent gamer et cinéphile passionné, a tourné ce cinquième long-métrage début 2023 en Serbie, une co-production germano-anglo-serbe. Il explique que le film a été finalisé en janvier 2025, soit avec un retard d’environ neuf mois par rapport à la date initialement prévue en avril 2024, à cause de difficultés liées aux producteurs délégués. Le réalisateur, alors âgé de 65 ans, a souligné la jeunesse et l’enthousiasme de ses équipes, tous fans du jeu vidéo. « J’étais le plus vieux sur le plateau, entouré d’acteurs et techniciens qui connaissaient Silent Hill sur le bout des doigts », confie-t-il. Christophe Gans s’est engagé à respecter l’essence psychologique et horrifique de la série. Return to Silent Hill promet ainsi de plonger les spectateurs dans l’atmosphère oppressante de la ville maudite, entre cauchemars et réalité déformée. Fidèle à son style, Gans vise un équilibre entre horreur visuelle et tension dramatique, avec des monstres iconiques et des décors somptueux qui plongent dans le folklore de la licence.
Un cinéphile passionné et un gamer invétéré.
Le cinéaste, connu pour son travail méticuleux, reste aussi un grand amateur de jeux vidéo, passion qu’il entretient depuis les années 1990. Il raconte avoir découvert Quake sur PC, puis Resident Evil et Tomb Raider sur PlayStation, des expériences qui l’ont marqué et influencé son approche du cinéma d’horreur et d’action. Sa discipline quotidienne combine jeux vidéo, lecture, visionnage de films et recherches, avec un emploi du temps très strict pour nourrir sa créativité. Aucune date officielle n’a encore été révélée, mais selon mes sources, le film cherche une date de sortie propice, soit pour Halloween, ce qui correspondra à l'ambiance horrifique du film, ou le début de l'année 2026 où la concurrence sera moins importante. Rien n'est encore défini. L’attente reste grande pour les fans, qui espèrent que ce nouveau film saura surpasser la réputation mitigée du premier volet, en proposant une expérience immersive et fidèle au jeu.
Le retour de Gans après 10 ans d'absence.
Lors de son entretien, Gans est aussi revenu sur les nombreux projets avortés de sa carrière, tels que Rahan, Fantômas ou Corto Maltese. Malgré cela, il reste passionné et ouvert à de nouvelles aventures, notamment dans le cinéma indien qu’il admire particulièrement pour sa créativité récente. Christophe Gans incarne un cinéaste rare, à la fois expert, curieux et passionné, prêt à livrer avec Return to Silent Hill un film qui pourrait bien marquer un tournant dans les adaptations de jeux vidéo au cinéma.
Julien Despreux a écrit:Depuis Le Pacte des Loups, un film de Christophe Gans est toujours un événement.
36 plans-séquences de 2 minutes !
C’est l’incroyable défi du film EN BOUCLE où toute l’équipe d’une petite auberge japonaise se retrouve bloquée dans une boucle infinie de 2 minutes. Comment clients et employés feront-ils pour s’en échapper ? Autant vous dire qu’ils ne sont pas sortis de l’auberge !
Découvrez en extrait l’un des 36 plans-séquences, en attendant de découvrir les 35 autres au cinéma le 13 août prochain !
roboris 45 a écrit:36 plans-séquences de 2 minutes !
C’est l’incroyable défi du film EN BOUCLE où toute l’équipe d’une petite auberge japonaise se retrouve bloquée dans une boucle infinie de 2 minutes. Comment clients et employés feront-ils pour s’en échapper ? Autant vous dire qu’ils ne sont pas sortis de l’auberge !
Découvrez en extrait l’un des 36 plans-séquences, en attendant de découvrir les 35 autres au cinéma le 13 août prochain !
Intriguant et prometteur !
roboris 45 a écrit: car Shaolin Soccer est sorti au ciné (en version coupée malheureusement).
euh... si vous le dites a écrit:roboris 45 a écrit:Et si on cherche un film récent de boucle temporelle avec un peu plus de fond, Comme un lundi de Ryo Takebayashi est celui à voir en priorité
roboris 45 a écrit:Il me semble que Crazy Kung fu est sorti au ciné ? Je peux me tromper.
logan1973 a écrit:roboris 45 a écrit:Il me semble que Crazy Kung fu est sorti au ciné ? Je peux me tromper.
Il est sorti après Shaolin Soccer, donc Chow était assez connu pour que le film sorte, par contre il a floppé salement.
Réalisé par Nia DaCosta, le deuxième volet de la nouvelle trilogie dédiée à la saga zombie initiée par Danny Boyle sortira le 14 janvier 2026 au cinéma.
À l’heure où Hollywood s’interroge encore sur la place de l’intelligence artificielle dans la création cinématographique, les studios chinois prennent une tout autre direction. Réunis en marge du Festival International du Film de Shanghai, plusieurs grands noms de l’industrie ont levé le voile sur une ambitieuse initiative qui entend redonner vie, par l’IA, à une centaine de classiques du cinéma d’arts martiaux.
Porté par la China Film Foundation, le projet intitulé Kung Fu Movie Heritage Project – 100 Classics AI Revitalization ambitionne de faire revivre les œuvres emblématiques qui ont bâti la légende du cinéma d’action chinois. Parmi les titres annoncés figurent La Fureur de Vaincre de Lo Wei avec Bruce Lee, Drunken Master de Yuen Woo-Ping avec Jackie Chan, ou encore Il Etait une Fois en Chine, réalisé par Tsui Hark avec Jet Li. Ces films vont bénéficier d’une relecture complète grâce à l’intelligence artificielle, incluant une remise à niveau visuelle et sonore, tout en respectant l’esthétique et l’esprit des originaux.
Ce projet ne se limite pas aux films d’arts martiaux : une version animée intégralement produite par IA de A Better Tomorrow de John Woo est également en cours. Selon ses promoteurs, ce A Better Tomorrow : Cyber Frontier est présenté comme le tout premier long métrage d’animation conçu par un processus IA intégral, transformant le personnage de Chow Yun-Fat en un anti-héros cyberpunk.
Zhang Pimin, président de la China Film Foundation, a décrit ces films comme des « trésors esthétiques historiques », affirmant que cette initiative visait à adapter leur langage visuel aux standards du public contemporain. Il y voit une démarche à la fois patrimoniale et expérimentale, une façon d’explorer les nouvelles voies artistiques qu’offre la technologie.
Tian Ming, président de Shanghai Canxing Culture and Media, l’un des principaux partenaires du projet, a annoncé la mise en place d’un fonds de 100 millions de yuans (près de 14 millions de dollars) pour lancer cette transformation. Il promet un travail qui, tout en rendant hommage aux œuvres originales, renouvellera leur impact visuel pour les générations futures. L’appel est d’ailleurs lancé aux studios d’animation IA les plus innovants du monde pour rejoindre ce qui est présenté comme une « révolution cinématographique ».
Parmi les autres partenaires figurent la branche spécialisée de la China Film Foundation dédiée au développement urbain, ainsi que Quantum Animation, déjà à l’origine du A Better Tomorrow version cyberpunk.
Au cœur du plus grand festival de cinéma de Chine, les discussions autour de l’IA se sont multipliées, à l’image du montage d’ouverture qui mêlait images de films cultes à des séquences générées par algorithmes. Le gouvernement chinois, fervent soutien des technologies émergentes, a d’ailleurs renforcé son cadre réglementaire, avec des directives destinées à encadrer le développement de l’IA générative tout en en favorisant l’essor.
Présente elle aussi à Shanghai, Zhai Xuelian, secrétaire générale de l’Alliance d’investissement pour l’industrie chinoise de la science-fiction, a salué cette alliance entre patrimoine culturel et technologies futuristes. Selon elle, cette initiative trace une voie vers l’avenir pour les œuvres classiques, leur offrant de nouvelles perspectives d’existence tout en transmettant la vitalité de la culture chinoise à l’échelle mondiale.
On peut débattre des impacts de l’IA sur les métiers du cinéma ou des données utilisées pour l’entraîner, mais ici, le plus troublant reste l’idée de remplacer la prouesse physique humaine par un algorithme. Qui voudrait vraiment voir Jackie Chan remplacé par un double numérique ? Son cinéma, c’est l’esprit de l’acrobate du cirque, du funambule, et même une forme de masochisme assumé qui donnait un mélange de danger et de virtuosité qui nous laissait ébahis. En termes d’action, rien ne remplace la vérité du corps en mouvement qui défie la gravité.
Il est évident que l’IA fait – et fera – partie de notre quotidien dans l’avenir, et qu’elle laissera sur le côté ceux qui n’ont pas pris ce chemin, comme l’ont été ceux qui sont restés fidèles à la calèche lors de l’arrivée de l’automobile, parce qu’ils ne croyaient pas en elle. Ce n’est qu’une question de temps. Il est tout aussi évident qu’un marché émergera pour des productions cinématographiques intégralement conçues par IA.
Avec l’essor de l’intelligence artificielle, de nombreux producteurs voient désormais un moyen rapide et relativement peu coûteux de générer du « contenu », au sens le plus large et désastreux du terme. L’IA permet de rationaliser les étapes de production, d’automatiser l’écriture, l’animation ou encore le montage, transformant ainsi le cinéma en un flux continu de produits calibrés. Ce n’est plus nécessairement l’œuvre qui prime, mais sa capacité à exister, à remplir des catalogues et à capter l’attention, même fugacement.
Reste à savoir ce que le grand public décidera, car c’est de lui que dépend la forme générale que prendra le cinéma à l’avenir : une curiosité de niche ou bien un nouveau pilier de création artistique ? Certains blockbusters aux intrigues réduites à un timbre-poste et à la mise en scène standardisée, comme Jurassic World : Le Monde d’Après, nous forcent déjà à poser la question : qu’est-ce qui sépare encore, concrètement, les créateurs humains de ce genre de film d’une IA bien entraînée ? Le débat ne fait que commencer.
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