Enfin lu ces équinoxes dont j’avais débuté la lecture il y a 5 ans.
J’ai repris du début, sur deux soirs.
C’est je pense un peu trop exigeant. Mais superbement écrit. Certaines parties de texte, je me suis forcé à les relire car je me perdais un peu trop rapidement dans les phrases, besoin de se réajuster sur qui parle, à quelle époque, de quoi.
Toutes ces quêtes de sens filent un peu le bourdon, mais il y a quand même des personnages qui trouvent un sens à leur vie.
Le constat final est doux amer, un peu neutre, un peu tiède, mais le bouquin nous fait passer par les questionnements existentiels. Le dessin se met au diapason, devenant parfois conceptuel.
C’est beau, questionnant, un peu comme une promenad au bord d’une falaise, et il vaut mieux s’accrocher pour pas (laisser) tomber.
On est récompensé par une sorte d’illumination du rôle qu’exercent ces différentes solitudes les unes sur les autres, à leur insu, à travers les régions et les âges.
Bref je suis content d’avoir terminé cette lecture dont le premier quart m’avait trop rebuté il y a 5 ans pour me donner envie de poursuivre.
Si vous êtes comme moi et n’avez jamais terminé cette lecture, ça vaut le coup de vous y remettre. Courage.