Les dessinateurs ayant le plus influencé la BD ?

[HOCHET Gabriel]

Me revoilou, avec les questions que j’adore.
Peut pas m’empêcher, ce sont des questions qui réellement m’interpellent, et je sais qu’il y a un énorme répondant derrière. Sinon je ne poserais même pas la question.
Alors qui ?
Winsor McKey, Milton Caniff, Hergé, Franquin, Kurtzman, Pratt, Gotlib, Giraud, Bougeon, Loisel, ou les 7 384 autres de la liste... ?

[HOCHET Gabriel]

Merci de ton intervention, très intéressante, Noir & Blanc.
Ce que tu as dit est à mon sens exact, et en plus bien dit.

[radar]

en francophonie : Saint-Ogan, Rabier, Hergé, Jijé, Franquin, Giraud.

[Croaa]

Gabriel, pourrais-tu modifier ton titre pour qu'il soit lisible en entier ?

Je propose éventuellement : Les dessinateurs ayant influencés l'histoire de la BD. Ceal doit passer je pense.

[HOCHET Gabriel]

Gabriel, pourrais-tu modifier ton titre pour qu'il soit lisible en entier ?

Je propose éventuellement : Les dessinateurs ayant influencés l'histoire de la BD. Ceal doit passer je pense.

Tes désirs sont des ordre, cher Croaa.
Je suis surtout content de voir que tu est toujours là. À veiller sur nous
Le seul petit problème, c’est que je ne sais pas comment on fait ça.

[Croaa]

Cela a été fiat, donc soit on l'a fait pour toi, soit tu as trouvé. Sinon, c'est simple, il suffit d'éditer ton 1er message et tu peux changer le titre.

[HOCHET Gabriel]

Ok, merci. Maintenant je saurai faire.

[gotlib-fan]

Bah...On va me reprocher de citer toujours le meme, mais...STOP ! N'en jetez plus, on a compris, je citerai toujours Gotlib (sauf si la question est : "Quelles sont les bédés les plus mauvaises?" )
Mais après tout dépend du style de BD, parce-que, pour la SF, je dirai Druillet et Bilal, pour le fantastique, Loisel (et les deux rassemblés on se dirige vers (de terre) le comics, ce qui nous éloigne de notre sujet ), pour l'humour, tout dépend du STYLE d'humour et puis bah sinon en mélangeant humour, aventure et tout ce qu'il convient d'appeler "Classiques" puisque c'est ce que ses BD sont devenues, il ya Hergé !!!
et puis pour ceux et celles qui font ou voudraient faire (moi !! ) de la BD, y'a nos influences personnelles mais si je dits les miennes, on va me reprocher de citer toujours les meme alors ça commence de bien suffire, hein !!!

Mes influences persos sont Gotlib, Lelong, Maester, Edika, Augustin, Clarke, Serre, Alexis, Dupa, etc...

[gotlib-fan]

Ah merde, je me suis gourré kekepart, j'ai envoyé deux fois (d'alcooliques) le meme !!!

Scouzi pour le dérangement (Msieur Gab? vous pouvez me rensiegner sur Eisner et Kurtzmann (je sais que le second est fondateur de MAD, mais c'est tout !!!Ah et pis je rajoute Mandryka dans mes influs )

[Morti]

Cela a été fiat, donc soit on l'a fait pour toi, soit tu as trouvé. Sinon, c'est simple, il suffit d'éditer ton 1er message et tu peux changer le titre.

Faut bien que je serve à quelque chose dans ce forum...

[gotlib-fan]

euh...merci !

[nexus4]

Il faut aussi différentier si tu parles l'inconscient collectif du grand public, les codes qu'il a apprivoisé puis validé, ou si tu parles de l'influence professionnelle sur d'autres dessinateurs. C'est un peu différent.
Je suis pas un fan du bonhomme, mais Jijé, même si il a été surpassé de très haut par Franquin et Giraud, est qd même à l'origine de deux maîtres de la BD qui ont, chacun dans leur style, marqué des générations de dessinateurs.

Et moebius est indubitablement l'influence majeure de toute l'heroic fantasy/science fiction des 70's a nos jours.

[Croaa]

Faut bien que je serve à quelque chose dans ce forum...

Surtout depuis que l'on repousse l'âge de la retraite...

[HOCHET Gabriel]

Il faut aussi différentier si tu parles l'inconscient collectif du grand public, les codes qu'il a apprivoisé puis validé, ou si tu parles de l'influence professionnelle sur d'autres dessinateurs. C'est un peu différent.
Je suis pas un fan du bonhomme, mais Jijé, même si il a été surpassé de très haut par Franquin et Giraud, est qd même à l'origine de deux maîtres de la BD qui ont, chacun dans leur style, marqué des générations de dessinateurs.

Et moebius est indubitablement l'influence majeure de toute l'heroic fantasy/science fiction des 70's a nos jours.

Bien vu, je sui plètment d’accord.

[LEAUTAUD]

(Msieur Gab? vous pouvez me rensiegner sur Eisner et Kurtzmann (je sais que le second est fondateur de MAD, mais c'est tout !!!Ah et pis je rajoute Mandryka dans mes influs )

Si les scénaristes étaient concernés dans cette question d'influence, je citerai sans hésiter Goscinny.
Et fatalement on serai amené à parler du grand ( le plus grand) scénariste humoristique de la Bande dessinée, qui a influencé Goscinny, et Gotlib, j'ai nommé Harvey Kurtzmann. La revue Mad , qu'il animait, est LA référence mondiale en matière d'humour , parodie, et toutes ces sortes de choses .Toujours imitée , jamais égalée.

Pour info , et juste pour faire le fier, j'étais présent au Salon Européen de Bande dessinée à Grenoble en 1989 lors de la conférence-
débat avec Kurtzmann himself à la tribune, à côté de Gotlib, et Morris dans la salle, un grand moment de ferveur envers Kurtzmann
de la part de tous ces dessinateurs et scénaristes qui se réclamaient de lui. J'écrase une larme émue , snif!

[LEAUTAUD]

Sinon, je dirai comme les copains: Hergé , Hergé , Hergé.
Pis tous les autres ( Gir/Moebius , Franquin , et les américains comme Alex Raymond , Milton Caniff , etc...)
Et les grands maîtres, souvent peu connus, comme Alberto Breccia ou Sergio Toppi , immenses dessinateurs , inventeurs de nouveaux codes...

[HOCHET Gabriel]

Sinon, je dirai comme les copains: Hergé , Hergé , Hergé.
Pis tous les autres ( Gir/Moebius , Franquin , et les américains comme Alex Raymond , Milton Caniff , etc...)
Et les grands maîtres, souvent peu connus, comme Alberto Breccia ou Sergio Toppi , immenses dessinateurs , inventeurs de nouveaux codes...

Ce que tu dis me donne une occasion d’exprimer une conception — peut être très personnelle — que j’ai au sujet des dessinateurs de BD. Un conception des choses, chez moi, c’est boulonné, vissé, collé... C’est comme ça.
Même si je reconnais que Alberto Breccia ou Sergio Toppi sont d’immenses dessinateurs, inventeurs de nouveaux codes, comme tu le dit très bien, pour moi ce sont avant tout des... illustrateurs. Dans mon optique (vissée, boulonnée, etc...) un dessinateur de BD c’est autre chose. C’est Moebius, Franquin, Caniff, pour reprendre des gens que tu as cité.
C’est aussi clair dans ma tête (j’entends déjà certains dire : je voudrais pas habiter là dedans), que cela ne m’enpêche en rien d’acheter leurs albums. Mais je les range dans ma bibliothèque au rayon livres d’art, aux côtés de James Bama, Maxfield Parrish, Frazetta ou Norman Rockwell.
Tentative pour illustrer mon propos :
Quand Moebius réalise une illustration, le traitement n’est pas vraiment le même que pour ces BDs. Chez Breccia ou Toppi, il n’y a pas de différence. Leurs BDs sont des “enchaînements d’illustration”.
Je serais tenté (quel menteur, en fait je le fait) de distinguer 2 types de dessinateurs de BD : les purs dessinateurs de BD, et les illustrateurs faisant, aussi, de la BD.
Je sui sûr que certains parmi ceux qui — peut être — lirons ceci, trouverons ce débat sans réel intérêt.
Ce n’est pas le cas pour moi. Et comme j’aimes pas trop fermer ma gueule

[LEAUTAUD]

En fait tu mets le doigt sur une ambiguïté : du dessinateur de bande dessinée à l'illustrateur la marge est mince puisque tu cites les deux dynamiteurs de planches que sont Breccia et surtout Toppi .
Une image une histoire, telle est la marque de Toppi quand le rythme du récit l'exige , image à bords perdus, image empiétant sur une autre ou éclatée en plans zoomés progressifs , toutes les audaces et pourtant , implacable, le RECIT se développe et progresse dans cette jungle graphique, car Toppi, comme Breccia, sont AVANT TOUT des raconteurs d'histoires.
Donc, illustrateurs , oui, aussi, mais surtout narrateur en images de bandes dessinées.
Leurs prouesses comme dessinateurs peuvent donner l'illusion d'avoir à faire à des illustrateurs , mais ce n'est que le reflet indû de leur génie . Aussi belle soit l'image, fouillée , hachurée jusqu'à la trame chez Toppi, embrumée de gris chez Breccia , elle n'est là que pour servir l'histoire. Avec cet avantage que le lecteur s'attarde dessus pour en respirer les parfums d'encre inspirée.
Deux oeuvres assez déroutantes, qui les distinguent des formes classiques du récit en bande dessinée avec ses alignements de cases .

[HOCHET Gabriel]

En fait tu mets le doigt sur une ambiguïté : du dessinateur de bande dessinée à l'illustrateur la marge est mince puisque tu cites les deux dynamiteurs de planches que sont Breccia et surtout Toppi .
Une image une histoire, telle est la marque de Toppi quand le rythme du récit l'exige , image à bords perdus, image empiétant sur une autre ou éclatée en plans zoomés progressifs , toutes les audaces et pourtant , implacable, le RECIT se développe et progresse dans cette jungle graphique, car Toppi, comme Breccia, sont AVANT TOUT des raconteurs d'histoires.
Donc, illustrateurs , oui, aussi, mais surtout narrateur en images de bandes dessinées.
Leurs prouesses comme dessinateurs peuvent donner l'illusion d'avoir à faire à des illustrateurs , mais ce n'est que le reflet indû de leur génie . Aussi belle soit l'image, fouillée , hachurée jusqu'à la trame chez Toppi, embrumée de gris chez Breccia , elle n'est là que pour servir l'histoire. Avec cet avantage que le lecteur s'attarde dessus pour en respirer les parfums d'encre inspirée.
Deux oeuvres assez déroutantes, qui les distinguent des formes classiques du récit en bande dessinée avec ses alignements de cases .

Tu fait chier Leautaud, en 12 ou 13 lignes t’as déjà nické les vis et la colle...
Bon, reste encore les boulons, c’est du 62, modèle Krupp, forgés dans la Ruhr.
Tu as surtout ébranlés mes certitudes avec ça : “Toppi, comme Breccia, sont AVANT TOUT des raconteurs d'histoires...”
D’autre part, je me dit que si Moebius pondait un album sur le plus minable des scenari jamais fait, je l’achète les yeux fermés...
Arrghh, mais le mouvement... quand même, le mouvement....

[LEAUTAUD]

Le mouvement....
Regardes fuir Perramus dans cette image expressioniste , frêle silhouette qui s'éloigne , menacée ( album "Perramus" de Breccia, chez Glénat) . Pas de virtuosité ni de lignes de fuite , un "instantané" d'un mouvement a reconstituer .
Le caractère hiératique des compositions de Toppi, et la pesanteur noirceur de celles de Breccia peuvent paraître statiques , comparés à une scène de poursuite dans le Spectre aux balles d'or de Gir....mais précisemment, quand Gir atteint-il l'intensité la plus grande dans l'action sinon dans cette case d'anthologie où Cole ,tué d'une balle et à genoux, est saisi dans l'instant de la mort qui le fige ! Un sommet!

ps : Giraud est un grand admirateur de Toppi . Deux écoles , mais une même passion de l'histoire en dessins.