Et voilà je n'ai pas pu résister à l'achat de ce nouvel album, malgré les factures qui n'arretent pas de tomber et les impots à payer (sic un peu plus haut
)
Il y a des histoires où on est obligé de se retrouver dans le personnage, parcequ'il a quelque chose d'humain et qu'on arriverait presque à penser comme lui. Les coeurs solitaires, ça m'a fait cet effet là. Ca raconte l'histoire d'un mec simple qui, pour s'affirmer, décide un jour de péter un cable et de dire merde à tout le monde.
Parfois on rit, parfois on est triste, parfois on est surpris. Ce sont toutes ces petites choses qui font que les coeurs solitaires est bien plus qu'une simple BD, c'est aussi une réflexion sur la solitude du monde, sur les besoins d'attention, et on n'en sort pas indifférent.
Alors merci à Môôôssieur Pedrosa, dont le talent n'a d'égal que sa modestie. Je voulais déjà lui dire (s'il décide de repasser par là) qu'à travers ses traits qui sortent du commun, c'est un de mes dessinateurs préférés. L'éloge n'est pas placée là par hasard, car si l'histoire semble autobiographique, j'ai du mal à croire qu'un mec comme ça se sente si peu sûr de lui, et en plus, j'ai la certitude que je ne suis pas le seul à le penser. M'enfin... je connais le problème des maladies de l'âme, ça ne peut pas vraiment se guérir comme ça.
C'est un peu comme la nana canon qui se regarde nue dans la glace au petit matin, et qui se dit qu'elle ne se supporte plus dans son corps de grosse, parcequ'elle vient de prendre 300 grammes en mangeant un fondant au chocolat la veille au soir. Le plus dur, c'est de savoir s'apprécier soi même, dans son corps et dans sa tête... et le remède, peut être, ça peut venir en écrivant ses pensées noir sur blanc, dans un texte, dans une chanson, un poème, un tableau... ou pourquoi pas, dans une BD.
Pour résumer tout simplement, Les Coeurs Solitaires, au delà d'être un vrai bonheur de lecture, c'est une histoire que j'aurais aimer écrire !