Merci d'avoir été plus claire.
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Oui c'est bien là le problème...
n'en déplaise à la fameuse objectivité des définitions....
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Merci d'avoir été plus claire.
L'érotisme, c'est ce qui nous plait à nous et qui est raffiné alors que la pornographie, c'est pour tous les autres gros beaufs vulgaires.
L'érotisme, c'est ce qui nous plait à nous et qui est raffiné alors que la pornographie, c'est pour tous les autres gros beaufs vulgaires.
Il y a un auteur que j'aime bien : C'est Ignacio Noé. Je trouve son dessin d'une élégance, d'une élasticité et d'un dynamisme rare.
Il y a un auteur que j'aime bien : C'est Ignacio Noé. Je trouve son dessin d'une élégance, d'une élasticité et d'un dynamisme rare.
L'érotisme se différencie de la pornographie en ce que la pornographie ne définit que ce qui est montré (c'est-à-dire la relation sexuelle humaine montrée explicitement) tandis que l'érotisme ne définit que ce qui est ressenti (c'est-à-dire l'excitation sexuelle). La pornographie n'est donc pas un érotisme plus "corsé". Elle appartient à un autre domaine sémantique. Il arrive que la pornographie et l'érotisme se confondent (la pornographie étant un moyen pour atteindre un but : la sensation érotique, l'excitation), comme il arrive qu'ils n'aient rien à voir. Exemples :
* Érotisme sans pornographie : une attitude, une posture ou un geste d'une personne qui, bien que vêtue et ne faisant rien de particulièrement "sexy", provoque chez un observateur une excitation.
* Pornographie sans érotisme : des films pornographiques qui laissent le spectateur indifférent (pour beaucoup de gens, des corps interagissant de façon mécanique, sans rien exprimer et sans ressenti ne provoquent rien) ou des œuvres artistiques qui utilisent la pornographie comme un moyen esthétique (voir certains travaux de H.R. Giger).
* Pornographie avec érotisme : ces même films pornographiques, sur un autre public (ou alors réalisés différemment, avec un certain talent de mise en scène ou d'interprétation par exemple) peuvent tout à fait créer une excitation sexuelle.
Dans le langage courant cependant, le terme de pornographie n'est souvent perçu que comme une intensification de l'érotisme - voir par exemple la presse TV et la façon dont elle classe les films : un "film érotique" ne montre pas les organes sexuels (contrairement à un "film pornographique") sans toutefois être forcément érotique, c'est-à-dire apte à provoquer l'excitation chez le spectateur. Il est aussi parfois vu comme une perversion de l'érotisme, ce dernier étant jugé plus noble et plus fin car ne montrant pas des parties du corps supposées obscènes. Cette confusion vient du fait que la plupart des œuvres pornographiques sont faites avant tout pour provoquer des sensations érotiques.
Les termes anglais de soft et hard sont alors utilisés pour différencier la valeur de ces deux termes que l'on met dans le même domaine sémantique, l'érotisme étant soft et la pornographie hard. Comme la distinction entre soft et hard reste propre à l'appréciation de chacun, il est clair que l'utilisation dans le langage courant des termes de pornographie et érotisme rend difficile et souvent confuse toute analyse du sujet.
André Breton résumait cette question en une réponse à double sens : "la pornographie c'est l'érotisme des autres". (Wikipédia)
L'érotisme se différencie de la pornographie en ce que la pornographie ne définit que ce qui est montré (c'est-à-dire la relation sexuelle humaine montrée explicitement) tandis que l'érotisme ne définit que ce qui est ressenti (c'est-à-dire l'excitation sexuelle). La pornographie n'est donc pas un érotisme plus "corsé". Elle appartient à un autre domaine sémantique. Il arrive que la pornographie et l'érotisme se confondent (la pornographie étant un moyen pour atteindre un but : la sensation érotique, l'excitation), comme il arrive qu'ils n'aient rien à voir. Exemples :
* Érotisme sans pornographie : une attitude, une posture ou un geste d'une personne qui, bien que vêtue et ne faisant rien de particulièrement "sexy", provoque chez un observateur une excitation.
* Pornographie sans érotisme : des films pornographiques qui laissent le spectateur indifférent (pour beaucoup de gens, des corps interagissant de façon mécanique, sans rien exprimer et sans ressenti ne provoquent rien) ou des œuvres artistiques qui utilisent la pornographie comme un moyen esthétique (voir certains travaux de H.R. Giger).
* Pornographie avec érotisme : ces même films pornographiques, sur un autre public (ou alors réalisés différemment, avec un certain talent de mise en scène ou d'interprétation par exemple) peuvent tout à fait créer une excitation sexuelle.
Dans le langage courant cependant, le terme de pornographie n'est souvent perçu que comme une intensification de l'érotisme - voir par exemple la presse TV et la façon dont elle classe les films : un "film érotique" ne montre pas les organes sexuels (contrairement à un "film pornographique") sans toutefois être forcément érotique, c'est-à-dire apte à provoquer l'excitation chez le spectateur. Il est aussi parfois vu comme une perversion de l'érotisme, ce dernier étant jugé plus noble et plus fin car ne montrant pas des parties du corps supposées obscènes. Cette confusion vient du fait que la plupart des œuvres pornographiques sont faites avant tout pour provoquer des sensations érotiques.
Les termes anglais de soft et hard sont alors utilisés pour différencier la valeur de ces deux termes que l'on met dans le même domaine sémantique, l'érotisme étant soft et la pornographie hard. Comme la distinction entre soft et hard reste propre à l'appréciation de chacun, il est clair que l'utilisation dans le langage courant des termes de pornographie et érotisme rend difficile et souvent confuse toute analyse du sujet.
André Breton résumait cette question en une réponse à double sens : "la pornographie c'est l'érotisme des autres". (Wikipédia)
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