Légalité et inspiration de personnes réelles

[tzynn]

Message précédent :

Il est aussi probable que le contexte dans lequel la personne est présentée compte : si je dessine la commis de la poissonnerie dans son commerce, c'est clairement elle. Si une passante ressemble à la commis, c'est probablement différent. Et si je présente la même personne vendant du poisson pas très frais (même s'il est importé de Lutèce), on pourrait craindre qu'il y ait diffamation.

Enfin, il est probable que l'enjeu n'est pas le même si la personne est connue ou pas. Une personne connue perd généralement le privilège de l'anonymat.
.

C'est pas évident, j'en ai fait les frais il y a quelques années dans un Spirou et mon personnage n'était pas très flateur. Pour le commun des mortels ça passe inaperçu, mais pour ceux qui me connaissent, j'étais clairement identifiable. Et le rôle qu'on m'a donné dans la BD ne m'a pas particulièrement plu.

Tu en as dit trop ou pas assez. On en veut plus maintenant. Quel spirou?

[pabelbaba]

Pas celui d'Uderzo.

[Shepard Shepard]

C'est pas évident, j'en ai fait les frais il y a quelques années dans un Spirou et mon personnage n'était pas très flateur. Pour le commun des mortels ça passe inaperçu, mais pour ceux qui me connaissent, j'étais clairement identifiable. Et le rôle qu'on m'a donné dans la BD ne m'a pas particulièrement plu.

Depuis je suis brouillé avec le dessinateur parce que je n'ai pas apprécié. C'est d'ailleurs à ce moment là, très étonné, que j'ai compris qu'il avait une rancœur contre moi pour une vieille histoire. Ca a été sa manière de l'exprimer...

Tout ça pour dire que célébrité ou illustre inconnu, tu ne peux pas faire grand chose si quelqu'un décide se servir de toi pour en faire un personnage de BD. C'est au cas par cas. Il est admis plus de tolérance pour une personnalité publique que sur un inconnu car un inconnu est moins identifiable par le grand public donc le préjudice est moins important (dans le cas d'une caricature "négative"). A l'inverse les gens sont plutôt amusés ou flattés de devenir un personnage de BD. D'autant que dans la plupart du temps, c'est l'entourage du dessinateur qui sert de modèle à ses personnages.

Dans ce cas on est plus proche de la "private joke". Il n'empêche qu'elles ne sont pas toujours très marrantes...quand tu sais que c'est toi.

[Cooltrane]

Il est aussi probable que le contexte dans lequel la personne est présentée compte : si je dessine la commis de la poissonnerie dans son commerce, c'est clairement elle. Si une passante ressemble à la commis, c'est probablement différent. Et si je présente la même personne vendant du poisson pas très frais (même s'il est importé de Lutèce), on pourrait craindre qu'il y ait diffamation.

Enfin, il est probable que l'enjeu n'est pas le même si la personne est connue ou pas. Une personne connue perd généralement le privilège de l'anonymat.
.

C'est pas évident, j'en ai fait les frais il y a quelques années dans un Spirou et mon personnage n'était pas très flateur. Pour le commun des mortels ça passe inaperçu, mais pour ceux qui me connaissent, j'étais clairement identifiable. Et le rôle qu'on m'a donné dans la BD ne m'a pas particulièrement plu.

Tu en as dit trop ou pas assez. On en veut plus maintenant. Quel spirou?

Zorglub ou Zantafio ??

[geep]

Pour revenir à la question de départ, je crois que tant que tu te sers de personnes connues en tant que personnages (rôles), que tu ne les baptise pas du nom de ceux dont tu t'es inspiré, que tu ne le mets pas dans une situation d'illégalité (genre pédophile, toxico, terroriste ou autres), tu ne risques pas grand chose.

[Tsaas]

Bonjour,

Merci pour d’avoir soulevé ce passionnant et épineux problème.
Sauf erreur, le lieutenant Blueberry est inspiré très directement par Belmondo. Aladdin de Disney est également basé sur les traits de Tom Cruise (même si on sort un peu de la bédé), c’est également le cas pour Pocahontas qui reprend les traits d’un modèle amérindien du moment.
Je crois que Binet avait eu passablement d’ennuis légaux avec les vrais Bidochon, un couple de personnes qu’il connaissait et qui auraient très mal vécu l’emploi de leur nom qui leur aura, comme on peut imaginer, causé beaucoup de tort…