Quand elle est arrivée l'aube était une épave
De nuit gâchée à feindre d'être sans entrave
A mimer la joie de l'ivresse
Sous les rires des feux de détresse
Qui ne s'éteignent jamais vraiment
Ce soir tu m'as vu autrement
A cause d'un moment
D'une éclipse, d'un geste retenu
Il aurait mieux valu
Même un faux mouvement
Même un regard froissé
Plutôt que ce geste évité
Ce geste absent
Nous nous sommes tout permis
Nous nous sommes lâchés
Nous avons ri de voir la nuit nous chasser
De l'entendre courir après nous essoufflée
Mais un instant ton rire
A dérapé j'ai vu ta peine
J'ai continué à rire quand même
Et je t'ai perdu sur le champs à cause d'un moment
D'une éclipse, d'un geste retenu
Il aurait mieux valu
Même un faux mouvement
Même un regard froissé
Plutôt que ce geste évité
Ce geste absent
Quand elle est arrivée l'aube était une épave
Un rire figé, comme une blessure sur un visage
Un rire sans joie, passée l'ivresse
Où brûlent des feux de détresse
Tu me regardes étrangement
Ce soir tu m'as vu autrement
A cause d'un moment
D'une éclipse, d'un geste retenu
Il aurait mieux valu
Même un faux mouvement
Même un regard froissé
Plutôt que ce geste évité
Ce geste absent
Morti a écrit:Une de mes chansons favorites par-dessus tout est "Je suis un soir d'été" de Jacques Brel.
A chaque écoute, je ferme les yeux et JE VOIS ce qu'il chante, c'est incroyable.
Je vois une fin de journée d'un été chaud où tout vit au ralenti, où les gens se posent des questions, où Brel retranscrit des événement banals de tous les jours et où il montre encore une fois son aversion pour l'ordre et la petite bourgeoisie dès le départ...
"Et la sous-préfecture fête la sous-préfète"
"Sous le lustre à facettes, il pleut des orangeades"
"Et du champagne tiède et des propos glacés"
"Des femelles maussades de fonctionnarisés"
Il y a un côté nostalgique, comme souvent chez Brel, et ces petits morceaux de vie sonnent tellement justes.
J'avoue encore avoir des frissons à chaque écoute...
Des chansons à double sens, comme "Hotel California" qui évoque l'industrie musicale californienne des années 70, mais aussi un établissement contre les dépendances à la drogue.
And she said
We are all just prisoners here
Of our own deviceDe
And in the master's chambers
They gathered for the feast
They stab it with their steely knives
But they just can't kill the beast
Croaa a écrit:Thiefaine aime beaucoup Rimbaud ou en tout cas il fait référence dans une autre chanson : "Affaire Rimbaud"
Je n'ai qu'une seule envie, me laisser tenter. La victime est si belle et le crime est si gai.
RoryG a écrit:Sinon j'ai un ami qui est persuadé que dans le titre de l'album "Chansons pour les pieds" de Goldman, les pieds sont son public et qu'il a voulu se foutre d'eux. Il a des arguments mais je n'ai jamais été convaincu... Je ne suis pas dingue de Goldman mais je ne le vois pas comme un type cynique.
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