RoryG a écrit:Sinon j'ai un ami qui est persuadé que dans le titre de l'album "Chansons pour les pieds" de Goldman, les pieds sont son public et qu'il a voulu se foutre d'eux. Il a des arguments mais je n'ai jamais été convaincu... Je ne suis pas dingue de Goldman mais je ne le vois pas comme un type cynique.
BOBetBOBETTE a écrit:Je n'ai jamais compris les paroles de ORLY de Brel ...
Ils sont plus de deux mille et je ne vois qu'eux deux
La pluie les a soudés semble-t-il l'un à l'autre
Ils sont plus de deux mille et je ne vois qu'eux deux
Et je les sais qui parlent
Il doit lui dire "je t'aime"
Elle doit lui dire "je t'aime"
Je crois qu'ils sont entrain de ne rien se promettre
Ces deux-là sont trop maigres pour être malhonnêtes
Ils sont plus de deux mille et je ne vois qu'eux deux
Et brusquement ils pleurent, ils pleurent à gros bouillons
Tout entourés qu'ils sont d'adipeux en sueur et de bouffeurs d'espoir
Qui les montrent du nez
Mais ces deux déchirés, superbes de chagrin
Abandonnent aux chiens l'exploit de les juger
La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu, c'est triste Orly le dimanche
Avec ou sans Bécaud
Et maintenant ils pleurent
Je veux dire tous les deux
Tout à l'heure c'était lui, lorsque je disais "il"
Tout encastrés qu'ils sont, ils n'entendent plus rien
Que les sanglots de l'autre
Et puis, et puis infiniment
Comme deux corps qui prient
Infiniment lentement ces deux corps se séparent
Et en se séparant
Ces deux corps se déchirent
Et je vous jure qu'ils crient
Et puis ils se reprennent
Redeviennent un seul, redeviennent le feu
Et puis se redéchirent
Se tiennent par les yeux
Et puis en reculant
Comme la mer se retire
Ils consomment l'adieu
Ils bavent quelques mots
Agitent une vague main
Et brusquement il fuit, fuit sans se retourner
Et puis il disparaît, bouffé par l'escalier
La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu, c'est triste Orly le dimanche
Avec ou sans Bécaud
Et puis il disparaît, bouffé par l'escalier
Et elle, elle reste là
Cœur en croix, bouche ouverte
Sans un cri, sans un mot
Elle connaît sa mort
Elle vient de la croiser
Voilà qu'elle se retourne
Et se retourne encore
Ses bras vont jusqu'à terre
Ça y est elle a mille ans
La porte est refermée
La voilà sans lumière
Elle tourne sur elle-même
Et déjà elle sait
Qu'elle tournera toujours
Elle a perdu des hommes
Mais là elle perd l'amour
L'amour le lui a dit
Revoilà l'inutile
Elle vivra de projets
Qui ne feront qu'attendre
La revoilà fragile
Avant que d'être à vendre
Je suis là, je la suis
Je n'ose rien pour elle
Que la foule grignote
Comme un quelconque fruit
Olaf Le Bou a écrit:Orly est un chef d'œuvre absolu et l'interprétation donnée par croaa m'a toujours semblée une évidence.
Croaa a écrit:BOBetBOBETTE a écrit:Je n'ai jamais compris les paroles de ORLY de Brel ...
Ils sont plus de deux mille et je ne vois qu'eux deux
La pluie les a soudés semble-t-il l'un à l'autre
Ils sont plus de deux mille et je ne vois qu'eux deux
Et je les sais qui parlent
Il doit lui dire "je t'aime"
Elle doit lui dire "je t'aime"
Je crois qu'ils sont entrain de ne rien se promettre
Ces deux-là sont trop maigres pour être malhonnêtes
Ils sont plus de deux mille et je ne vois qu'eux deux
Et brusquement ils pleurent, ils pleurent à gros bouillons
Tout entourés qu'ils sont d'adipeux en sueur et de bouffeurs d'espoir
Qui les montrent du nez
Mais ces deux déchirés, superbes de chagrin
Abandonnent aux chiens l'exploit de les juger
La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu, c'est triste Orly le dimanche
Avec ou sans Bécaud
Et maintenant ils pleurent
Je veux dire tous les deux
Tout à l'heure c'était lui, lorsque je disais "il"
Tout encastrés qu'ils sont, ils n'entendent plus rien
Que les sanglots de l'autre
Et puis, et puis infiniment
Comme deux corps qui prient
Infiniment lentement ces deux corps se séparent
Et en se séparant
Ces deux corps se déchirent
Et je vous jure qu'ils crient
Et puis ils se reprennent
Redeviennent un seul, redeviennent le feu
Et puis se redéchirent
Se tiennent par les yeux
Et puis en reculant
Comme la mer se retire
Ils consomment l'adieu
Ils bavent quelques mots
Agitent une vague main
Et brusquement il fuit, fuit sans se retourner
Et puis il disparaît, bouffé par l'escalier
La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu, c'est triste Orly le dimanche
Avec ou sans Bécaud
Et puis il disparaît, bouffé par l'escalier
Et elle, elle reste là
Cœur en croix, bouche ouverte
Sans un cri, sans un mot
Elle connaît sa mort
Elle vient de la croiser
Voilà qu'elle se retourne
Et se retourne encore
Ses bras vont jusqu'à terre
Ça y est elle a mille ans
La porte est refermée
La voilà sans lumière
Elle tourne sur elle-même
Et déjà elle sait
Qu'elle tournera toujours
Elle a perdu des hommes
Mais là elle perd l'amour
L'amour le lui a dit
Revoilà l'inutile
Elle vivra de projets
Qui ne feront qu'attendre
La revoilà fragile
Avant que d'être à vendre
Je suis là, je la suis
Je n'ose rien pour elle
Que la foule grignote
Comme un quelconque fruit
Une de mes chansons préférées de Brel.
C'est une séparation. Des amants, obligé de se séparer et qui se disent adieu. en faisant semblant qu'ils se retrouveront mais persuadés qu'ils ne se reverront jamais.
Enfin, c'est ce que j'ai compris.
J'ai les larmes aux yeux lorsque je l'écoute perso.
BOBetBOBETTE a écrit:Ce dernier Noël:
Des stations de radio canadiennes ont décidé de bannir la chanson « Baby It's Cold Outside », considérée comme étant inappropriée à l'ère du mouvement #MoiAussi.
Le duo « Baby It's Cold Outside », paru en 1944, ne sera plus diffusé sur les ondes des stations de CBC, Bell Média et Rogers Media.
Depuis quelques années, les paroles de la chanson sèment la controverse et soulèvent des questionnements quant à la notion de consentement.
Cette semaine, la station de radio WDOK-FM de Cleveland, aux États-Unis, a retiré le classique des Fêtes de sa liste de chansons, en réponse à des plaintes émises par certains auditeurs. Des diffuseurs canadiens ont décidé d'emboîter le pas.
jolan a écrit:la fellation dans "Les Sucettes" de Gainsbourg/Gall ou "Banana Split" de Lio/Duvall, pour ne citer que les exemples les plus connus.
Arthur Pinson a écrit:Ce dernier Noël:
On va certainement sortir un jour une norme ISO définissant le processus à suivre pour communiquer avec le sexe opposé, avec, si l'on souhaite aller au bout, une douzaine d'étapes à respecter (ou "de jalons à valider"), chacune disposant de son formulaire particulier à signer par les deux parties avec de passer à la suivante.
Le pire est que la chanson est équilibrée puisque la deuxième moitié est le miroir de la première, ce qui est exceptionnel pour une chanson des années 40.
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