mome, merci pour ton retour déjà
Je vais essayer de te répondre point par point, histoire d'être le plus clair possible.
mome a écrit:Sur le rythme, je me serai plutôt attendu à ce que l'on trouve que cela allait trop vite, mais pourquoi pas.
En fait, je viens de me relire et je n'ai pas été très clair. A mes yeux, le récit pèche à 2 niveaux dans sa construction. L'auteur cherche à raconter une histoire très rythmée, avec un climax lors de la poursuite. Pendant la poursuite, je n'ai pas ressenti d'oppression, d'impression qu'il faille que ça aille vite, et c'est la raison pour laquelle j'ai écrit que ça me semblait manquer de rythme. Par contre, là où je te rejoins, c'est que l'histoire se lit très vite malgré le nombre important de pages. J'espère avoir été plus clair sur le sens de ma précédente déclaration.
Concernant l'analyse sociale, c'est le prologue qui m'a induit en erreur. La mise en place par Xavier Dorison du contexte social et religieux donne l'impression que le récit va être plus complet et instructif qu'une "simple" histoire de course poursuite. L'auteur prend le temps de poser le contexte, d'expliquer l'importance de la période dans l'histoire de France, ... Du coup, j'ai cru (espéré) à un truc un peu plus profond qu'il ne l'est vraiment.
Je t'accorde que le terme d'"ayatollah religieux" est un peu fort, mais je voulais souligner de cette manière la volonté indéfectible du chirurgien à remplir la mission qu'il s'est confié, sans accepter de reporter son action, sans prendre le temps d'écouter ou de comprendre les arguments du maitre d'armes ou des gens qu'il croise. Il est convaincu de son idéal, et ne souhaite pas en déroger.
Pour le terme de questeur, je voulais dire "celui qui est chargé de récolter l'impôt". Je parlais donc de l'homme que sert le maitre d'armes au début du récit.
Je reste à ta disposition