L'Association française de football amateur (AFFA) a demandé la démission du président de la LFP Frédéric Thiriez pour le traitement du dossier Luzenac. «Luzenac est le symbole du foot amateur sacrifié sur l'autel du mépris. Aujourd'hui, une certaine idée du football, faite de morale, d'éthique et de justice est morte assassinée par ceux qui sont censés défendre ses valeurs. La mission de la LFP était simple : rendre possible l'accession de Luzenac, l'accompagner vers le professionnalisme en l'aidant à se structurer. Tout a été fait pour empêcher cette montée acquise sur le terrain! C'est pourquoi, l'AFFA demande la démission immédiate du président de la LFP», explique le président de l'organisation Eric THomas via un communiqué de presse publié jeudi.
Le président de l'UEFA Michel Platini a apporté jeudi son soutien à Frédéric Thiriez, président de la LFP, pour le traitement du cas Luzenac, dont la montée en L2 a été interdite pour des raisons financières et de stade non conforme. «Il manque un élément essentiel dans ces procédures : un tribunal arbitral du sport français qui prenne tout de suite les décisions. Je soutiens Frédéric Thiriez, qui a demandé sa création», a déclaré Michel Platini. Frédédric Thiriez est vivement critiqué par les dirigeants du football amateur pour la décision finale de la LFP, et l'AFFA a même réclamé sa démission.
noise a écrit:Mouais ça te fait tant rire de voir Luzenac couler définitivement? SI oui je trouve ça bien dommage
S'il dresse un « bilan positif et satisfaisant » d'une saison de transition achevée à la 9 e place, Pierre Ferracci, qui a prolongé son entraîneur Christophe Taine pour deux ans, va passer à la vitesse supérieure. Convaincu que « la montée planétaire du PSG a ouvert un espace », le patron du groupe Alpha (bientôt 62 ans) annonce construire un projet « pour accéder en L 2 dans les deux ans ». Il nous dévoile certains aspects et apporte quelques précisions sur les dossiers chauds du club comme le retour au stade Charléty ou le transfert de son buteur Toko Ekambi à Sochaux (L 2).
Ouverture du capital et arrivée de gros partenaires
Devant la DNCG, le PFC devrait présenter un budget de 4 M€. Prêt à ouvrir le capital du club, Pierre Ferracci finalise, en plus, l'arrivée « d'un gros partenaire qui va faire décoller le projet du PFC. On discute avec un grand club européen et l'un de ses sponsors. On leur a vendu la qualité de notre travail de formation. On est en pleine négociation, donc je ne peux pas en dire plus ». Comme nous le révélions il y a quelques semaines, il s'agit des clubs anglais de Manchester City et Liverpool. Le partenaire serait, lui, étranger (Chine ou Moyen-Orient ?).
L'ex-président d'Evian TG recruté comme conseiller
En attendant les recrues du terrain, le PFC a déjà attiré un renfort de choix avec Patrick Trotignon. L'ancien président de Châteauroux, du Servette de Genève et d'Evian Thonon Gaillard, impliqué depuis quelques mois à Grenoble (CFA), va se voir confier, dans un premier temps, une mission de conseil pendant quatre mois. « Il va nous aider dans le recrutement et à structurer notre projet en trouvant un manageur général », précise Ferracci, qui ne souhaite « pas forcément rester le patron opérationnel du PFC à moyen terme ». Cette volonté pourrait donc déboucher sur une implication plus grande de Trotignon. « Son vécu, son réseau vont beaucoup nous apporter, estime Ferracci. A Evian, il est parti d'un terrain presque vierge et a transformé le club... » En revanche, un partenariat avec le groupe Danone, proche de Trotignon, ne serait « pas d'actualité », selon Ferracci.
Retour au stade Charléty
Des rendez-vous sont prévus dans les prochains jours avec la mairie de Paris et les responsables de l'enceinte de 20 000 places du XIII e arrondissement. Mais Pierre Ferracci confirme bien que « la tendance est à un retour à Charléty ». Les conditions d'utilisation ( possibilité de s'y entraîner plusieurs fois dans la semaine) constitueront l'enjeu des discussions. « Bien sûr que ce grand stade vide fait un peu peur, mais avec le projet qu'on est en train de construire et les résultats, j'espère qu'on arrivera à attirer du public. Dans ce sens, on va déjà s'attacher à structurer les bases administratives, commerciales et marketing du club, un secteur qu'on avait délaissé. »
Un effectif pour la Ligue 2
Ces derniers jours, Demarconnay et Chevalier ont prolongé leur contrat comme avant eux Veldeman, Bongongui, Coulibaly et Konaté. Pour les autres joueurs que le club souhaite conserver (Rocher, Paillot, Traoré, Laïfa...), « les choses avancent bien », selon Pierre Ferracci. Au niveau recrutement, le PFC cible un latéral droit, un défenseur central, un milieu défensif, trois milieux excentrés et deux ou trois attaquants en fonction du départ ou non du buteur Toko Ekambi. Sa liste comprend des joueurs passés par la L 1 comme Thomas (Grenoble), Socrier (Angers), Loriot (Fréjus) ou Genton (Le Havre). Sans (Ajaccio), Belvito (Créteil), Gibaud (Carquefou), Marques (Colmar), Baldé (Fréjus), Bourgaud (Le Poiré) ou Youssouf (Amiens) ont également été contactés. « Il y a de la concurrence mais on espère attirer grâce à notre projet, conclut Ferracci. Dans le cadre d'un partenariat, le SC Bastia va aussi peut-être nous prêter des joueurs. Quoi qu'il arrive, on aura une grosse équipe ! »
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