LA PREVIEW :
La suite tant attendue du Dieu Vagabond, conte initiatique psychédélique, halluciné, surréaliste !Zoé, cadre supérieure d'une grosse entreprise italienne, " control freak " plus cartésienne que Descartes lui-même, ne comprend pas quelle mouche a piqué son vieux père qui, d'après ses journaux intimes, est parti en voyage avec un certain Eustis, un prétendu satyre déchu de la cour errante de Dionysos, le Dieu de l'ivresse... Le paternel n'a pas perdu la boule ; Eustis existe bel et bien et il est perdu dans le monde des mortels, plus précisément dans un bois glacial où il s'ennuie à mourir en attendant que ses chers amis, endormis dans le fond d'un lac, se relève d'une ultime cuite. Mais une surprise toute particulière va le sortir de sa torpeur : Séléné, la Déesse de la Lune, lui envoie son avorton qu'elle a eu avec Pan, un petit satyre aux boucles blondes, pour qu'Eustis l'aide à trouver sur Terre sa place dans le cosmos, sa " spécialité " de Dieu. Eustis n'en croit pas ses oreilles : Pan et Séléné se sont offerts du bon temps et c'est lui qui doit en subir les conséquences ? ! Pas question de jouer le baby-sitter de Dieu pour les siècles à venir. Seule solution pour se débarrasser de cet enfant indésiré : se rendre à l'Olympe et demander à un Dieu de rang supérieur de le relever de cette tâche.Le problème, c'est que sa tête a été mise à prix pour avoir volé de l'ambroisie à Arès et avoir permis à un mortel d'en goûter, entre autres larcins...
LA PREVIEW :
Dernier de sa lignée divine, Eustis le satyre mène une vie oisive et solitaire dans le monde moderne. Lorsqu'il découvre que d'autres dieux ont survécu, il part à la recherche de son ami Pan, curieux disparu qui semble cristalliser l'attention de tout le nouveau panthéon de l'« Hôtel Olympus ». Mais Eustis n'est qu'une divinité mineure, et peut-être vient-il de mettre le doigt dans un engrenage dangereux... Après son sublime Gauguin, Fabrizio Dori explore le style chatoyant de Van Gogh et nous embarque dans une épopée d'une liberté saisissante, sous la forme d'une longue descente aux Enfers.
Acheté et lu le week-end dernier et c'est tout simplement superbe.
Les dessins de Fabrizio Dori (déjà remarqué sur
Gauguin l'autre monde l'an dernier chez le même éditeur) sont magnifiques.
C'est drôle, particulièrement bien narré au point de se passionner pour le destin de ce Satyre déchu.
Une belle surprise et un auteur à retenir.