Allez, c'est le dernier Vivès pour moi.
Si je m'étais écouté, j'aurais dû arrêter à "Une soeur", j'aurais mieux fait.
Bref, j'ai lu le chemisier : ca m'est tombé des mains de lire un truc pareil en 2018. Je passe sur le côté peu original souligné plus haut. Ce qui m'a surtout gêné dans ce livre comme dans le précédent, c'est l'idée sous-jacente que finalement, les filles sont plutot faciles et sont prêtes à écarter le cuisses à la premières occasion : la scène de Dogging (d'ailleurs c'en est pas une ici car elle ne s'y attend pas a priori) est juste hallucinante dans la réaction de l'héroïne qui... se masturbe aussi. là où n'importe qui aurait hurlé. Passons aussi sur le cliché du black à grosse bite. Passons sur les gros seins. Passons sur le voyeurisme. Passons sur l'attentat (bah oui, pourquoi pas?) etc etc. Le problème c'est qu'à passer sur tout, il ne reste pas grand chose. J'ai l'impression d'avoir lu des compilations de fantasmes d'ados.
Il n'y a pas que du mauvais dans les bouquins de Vivès, en particulier une certaine finesse dans les relations entre les personnages, et le sens du dessin mais ca ne fait pas tout, loin de là.
A relire ces quelques lignes, je me trouve sévère.
Je crois aussi que je suis déçu à proportion de mon enthousiasme pour Polina il y a quelques années.