Quelle querelle, ici !
Quand on a soi-même, jeune, aspiré à un métier cinématographique - scenariste et/ou réalisateur pour ma part - à la faveur d'innombrables visions de films et lectures de revues spécialisées, on ne peut que s'attacher au devenir de ce Celestin, à la poursuite et de son destin, et de ses rêves...
Grâce à un scenario simple mais prenant ( judicieux physique du héros à même de créer l'empathie ), à un dessin vivant ( par opposition à celui de pose qui rigidifie et les cases et notre intérêt ) et restituant parfaitement l'époque sans exagération de style, on est agréablement enchanté par ce concentré de vie.
Et la conclusion de ce premier tome annonçant du grabuge à venir ne peut qu'inciter à attendre avec envie la suite et fin.
Le seul tout petit bemol a trait au choix du papier d'impression. L'époque, le sujet, la qualité du dessin et la mise en couleurs aurait, à mon sens, mérité du offset bouffant, se rapprochant de celui du cahier final de 8 pages nous narrant "l'invention du cinématographe".