corbulon a écrit:
Très chouette, ce Mimikaki.
Des petites tranches de vie comme dans La cantine de minuit, excepté que l'on remplace le petit resto par un salon de curage d'oreilles.
Niveau pratique exotique, on monte d'un sérieux cran
mais on retrouve la même bienveillance de l'auteur envers ses personnages qui se développe par petites touches.
La relation que Le Lézard noir a entamé avec l'éditeur Shogakukan depuis Chiisakobé de Minetaro Mochizuki et poursuivie aujourd'hui avec les œuvres de Yarô Abe et Keigo Shinzo s'avère de plus en plus fructueuse.
Elle permet au Lézard de diversifier son catalogue et à nous lecteurs de découvrir des titres contemporains d'un grand éditeur japonais mainstream mais qui auraient sans doute eu très peu de chances d'être édités ailleurs en français.
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - "Arbre de fumée"