[EN PREVIEW] L'Ultime défi de Sherlock Holmes Casterman

[superscream]

EN PREVIEW :

Il y a ca qui me tente bien je vous met la critique de planete bd !
http://www.planetebd.com/BD/bande-dessi ... -9488.html

[Lalicorneaix]

vous avons le plaisir d'accueillir Jules Stromboni au festival bd de Aix en Provence et Casterman a accepté de faire une avant-première (il sort officiellement mercredi je crois) pour cette occasion Et bien je suis plongé dans la lecture de cet album depuis quelque temps ce atin et je savoure cette lecture en effectuant une pause avant de dévorer les 20 dernières planches. Je ne connaissais pas le roman original de Dibdin alors je suis au coeur d'un nouveau récit qui met face à face Holmes et Jack The Ripper. Le dessin fait référence aux récits feuilletonesques de la presse du début 20ème siècle, en admirant les dessins je me suis dit que l'utilisation de cette épaisse trame eut été judicieux pour Adèle blanc Sec. L'ouvrage est très bien écrit et le récit palpitant, encore un très bon album dans cette collection ambitieuse allez je m'impatiente alors j'y retourne bon week-end et venez nombreux au festival

[lulu1508]

Toujours aucun avis ?

il me tente bien ...

[titopi]

Toujours aucun avis ?

il me tente bien ...

ben, je crois qu'il sort cette semaine

[Pouffy]

Un petit visuel.

[sebastopol]

Ca me plaît bien moi... j'attend de voir ça en live, mais il y a fort à parier que je craque mon cher Watson !
(pas beaucoup de retour en tout cas... encore un peu de temps pour finir la lecture peut être?)

[Briolanie]

Bin moi, j'étais à Aix, et je l'ai lu...

Le sieur Stromboni (très sympathique, au passage, et d'une conversation très agréable) m'a même gratifiée d'un bô dessin. Merci!

Un seul conseil: lisez cet histoire de Sherlock Holmes! Graphiquement, c'est excellent. La source d'inspiration est clairement du côté des illustrés du tournant des XIXe-XXe siècles, les canards sanglants et la presse à sensation, notamment avec l'utilisation du tramage, l'exagération des postures et des expressions des visages, l'esthétique générale qui résulte du choix des couleurs, de la typographie et de l'agencement des bulles. Cependant, ça n'est pas une copie servile: ça reste un dessin assez personnel (même si je ne connais pas les autres œuvres de Jules Stromboni) de grand talent. Au final, on a une plongée graphique dans un Londres victorien assez glauque, très réussie.

Côté scénario, ça n'est pas moins bon. On est tenu en haleine du début à la fin, on est vraiment dans un bon polar, au rythme soutenu. L'ambiance est aussi très noire. Je ne sais pas en quelle mesure cela vient de l'œuvre originale adaptée, puisque je ne l'ai pas lue, mais la réinterprétation du personnage de Sherlock Holmes est tout à fait intéressante, et le fait descendre un peu de son piédestal. Le vrai héros, à travers le point de vue duquel l'histoire nous est contée, c'est le docteur Watson, qui est ici loin d'un faire-valoir. Petit clin d'œil amusant, Conan Doyle apparaît (assez furtivement, c'est vrai, mais c'était pour l'anecdote).

Donc, pour résumer, le récit est vraiment très bien construit, il est passionnant, haletant, nous plonge dans une ambiance de polar noir pour nous raconter la dernière enquête de Sherlock Holmes, sur les traces de Jack l'Éventreur, mis en cases et en images par un dessin excellent et très juste, qui colle parfaitement à l'époque représentée et au sujet.

Conclusion: jetez-vous dessus! Seul bémol (mais là, les auteurs n'y peuvent rien): le prix. (18€, j'ai quand même trouvé que Casterman y allait fort...)

[Oncle Hermes]

Je plussoie. Scénario, dessin, c'est du tout bon. Un petit bijou - bien glauque... - qui revisite conjointement deux mythes de façon originale et très prenante.

Une sorte de mi-chemin entre From Hell et les débuts de la Ligue des Gentlemen Extraordinaires.

[Candia]

18€ mais 128 pages non ?

[Oncle Hermes]

Un petit peu moins en fait, si tu veux de la précision. Et surtout il y a d'autres collections chez d'autres éditeurs qui proposent des volumes comparables pour un peu moins cher quand même... Mais là on chipote sur des choses un tantinet accessoires en comparaison du "vrai sujet" qui est l'œuvre elle-même.

[azertyuiop1]

Variation assez délirante, angoissante et humoristique à la fois, de par ses exagérations, sur la fin de Sherlock Holmes. Un choix graphique très adapté avec ces gros tramages et ce coté feuilleton à l'ancienne, une réussite, comme presque toujours dans cette collection ( seul Sur les quais était un ratage en bonne et due forme).

[herve26]

Grand admirateur de Sherlock Holmes, longtemps je me suis toujours méfié des reprises du personnage de Conan Doyle, pourtant le plus repris à la fois en littérature et au cinéma.
Quelques exceptions toutefois me viennent à l’esprit : « la vie privée de Sherlock Holmes » adapté par Billy Wilder au cinéma et « les exploits de Sherlock Holmes » par Adrian Conan Doyle et John Dickson Carr , recueil de nouvelles qui reprenaient les canons holmésiens.
Cette nouvelle aventure en bande dessinée est l’adaptation du roman de Dibbin, que je n’avais pas vu passer à l’époque .
Même si Sherlock Holmes redevient à la mode avec le film de Guy Ritchie et sa déclinaison en bd « Sherlock Holmes et les vampires de Londres» (que j’ai tout deux évité), je suis très rétif à ce regain d’intérêt. Seule la version originale de Luc Brunshwig et Cécil « Holmes » , m’a ,pour le moment, passionné.
Pourtant, dès que j’ai aperçu ce livre, j’ai tout de suite été séduit. Séduit par la forme – on croirait lire un journal du début du 20ème siècle avec utilisation d’un mauvais papier- et surtout par le fond. Quel scénario extraordinaire ! Mais j’y reviendrai.
Un seul et unique élément m’a fait pencher vers l’achat instinctif voire compulsif : Jeremy Brett, car le dessinateur a eu la brillante et heureuse idée de faire apparaitre Sherlock Holmes sous les traits d’un des meilleurs acteurs ayant interprété le célèbre détective à la télévision, Jeremy Brett, disparu trop tôt.
Du coup, j’ai l’impression d’entendre ses intonations et voir ses mimiques à chaque page. Un régal, vous dis-je. Si Billy Wilder avait certes quelque peu écorné le mythe du détective anglais dans « la vie privée de Sherlock Holmes », le scénariste revisite ici complètement les canons holmésiens avec cette adaptation de Jack l’Eventreur, tout en utilisant les aventures de Conan Doyle ( le dernier problème, Mycroft Holmes, les déguisements de Sherlock Holmes, les chutes de Méringen) et en distillant dans cet opus des titres d’aventures imaginaires que n’aurait certes pas renié Conan Doyle (« le club des molubdotémophiles « par exemple).
Bien sur, au fil des pages, on songe au «From Hell » d’Alan Moore dans la déambulation de Sherlock Holmes et du docteur Watson dans les rues de Whitechapel. Certes, le parti pris d’un dessin assez vieillot peu rebuter certains mais il ne faut pas s’arrêter à cela.
Un formidable pied de nez au mythe de Sherlock Holmes et qui ne peut que ravir les amateurs, tant l’esprit du scénario est fidèle aux autres aventures relatées par Watson, pardon par Sir Arthur Conan Doyle, qui d’ailleurs fait ici une apparition. Watson, dans la seconde partie de cet opus, prend une importance qu’il n’avait pas dans les aventures « classiques » ; mais ne prenez pas garde au quatrième de couverture qui annonce : « A la veille de sa mort, le docteur Watson, …. » cela peut vous induire en erreur.
J’ai pris un très grand plaisir à lire cette aventure qui tranche vraiment avec le mythe du héros imaginé par Conan Doyle.

Bref, je ne dirais qu’un mot : Jubilatoire.

[simonradius]

J'avais adoré le roman de Dibbin, le graphisme de la BD me met l'eau à la bouche, je suis donc partant à 100% pour cet achat .....

[vicomte]

je connais parfaitement le roman d'origine et je trouve l'adaptation plutôt très bonne.

quant au parti pris de faire ça "à l'ancienne", sur du papier imitant l'ancien, avec des trames épaisses, etc.... c'est EXCESSIVEMENT réussi (ce qui veut dire que ça pourra rebuter un peu certain...)

[Marion N]

Chronique de L'Ultime défi de Sherlock Holmes par A. Perroud

[pequeneau]

J'ai seulement feuilleté pour le moment, et j'avoue que la prise de risque sur le style graphique me bluffe.
Par contre,il n'est mentionné nulle part dans le bouquin que le dessinateur a recopié a l'identique 5 gravures de gustave doré en page 32..
je dis ça , je dis rien, mais bon , ce sont des choses qui se font...

[toine74]

Il n'a pas pompé que Doré, Stromboni s'est aussi inspiré de certaines illustrations des oeuvres de Dickens. Ca ne me gêne pas plus que ça, c'est dans le ton et c'est un petit "plus" à la lecture.

Pour encore plus couper les cheveux en quatre, dommage que le papier ne soit pas un vrai papier grossier. Les effets de grain sont en fait imprimés sur du papier normal...

[fletch72]

Pour ce qui est de l'histoire, après une première moitié bien glauque avec une force montée en puissance, on arrive à une scène transitoire et l'apparition inopinée d'un personnage mythique de l'univers de Holmes qui rendent toute la seconde moitié d'une banalité à pleurer (j'ai deviné la fin et l'évolution des personnages à partir de ce moment, ce qui est un comble dans une aventure de Sherlock Holmes). Il y a de l'idée au final, mais la façon dont c'est raconté et/ou mis en image est complètement ratée, et vraiment à l'opposé (dans sa narration) de ce que l'on connait dans la plupart des romans. On dirait qu'il manquent beaucoup de pages pour donner de la substance à la résolution de l'enquête : on a des successions de scènes sans réels liants qui plombent de manière magistrale l'intrigue.

Les connaisseurs (plutôt que fans) de Sherlock Holmes risquent donc de se prendre une belle douche froide à la lecture de cette adaptation. Je ne connais pas le roman d'origine (ça doit être un des rares que je n'ai pas lu), alors je n'ai malheureusement pas matière à comparer. Mais j'espère grandement que ce désastre est du à l'adaptation en BD et des trop nombreuses ellipses qui en découlent (rendant l'histoire hachée et sans grand intérêt dans sa seconde partie).

Ouf. Je viens de le lire et en parcourant ensuite les premiers avis postés sur ce topic, j'avais l'impression d'être le seul à ne pas avoir aimé la façon dont le scénario est développé sur la seconde partie du livre. Décevant.

L'idée de base est séduisante et le choix graphique excellent, mais au final, la cible est manquée (avis purement personnel) car le suspense trop vite éventé et la fin décousue. Dommage.

Reste plus qu'à espérer que Cecil nous livre bientôt la suite de la série qu'il a entamée avec Brunschwig et qui, pour l'heure, a ma préférence.

[NIKE WAYNE]

Je viens de lire cet album,

Au premier contact, un peu déconcerté avec les dessins, ou plutôt, les couleurs, on dirait un fond de papier peint. Le lettrage avec ces caractères majuscules est aussi surprenant de prime abord.

Ces deux constats rapidement digérés, je me suis lancé avidement dans la lecture et j'ai vraiment bien aimé. Le mythe de Sherlock revisité de telle manière à ce que l'on y croit, ou pas du tout, c'est selon, mais je pense qu'il peut y avoir encore plus d'avis aux antipodes que sur bon nombre d'autres one-shots ou séries.

Malgré tout, l'histoire est un peu téléphonée, vers la moitié de l'album, je me doutais bien de la culpabilité et de la fin, celle-ci assez prévisible au vu du titre.

Ce n'est certes pas la meilleure adaptation en bd, mais elle a bien attiré positivement mon attention.

[Horace G]

D'une manière générale je m'abstiens de répéter ce qui a dàjà été dit trois fois auparavant mais là, pour une fois que je suis d'accord avec l'ami Fletch je me sens obligé de "plussoyer" comme disent certains !

J'ai moi aussi été déçu par la deuxième partie du scénario que j'ai trouvé complètement téléphoné. Comme, de plus, je n'ai pas été spécialement bluffé par le graphisme (certaines pages sont quasiment illisibles si l'on a pas un éclairage absolument optimal) je reste un peu sur ma faim..

Reste effetivement que le mythe de Holmes se fait gentiment égratigner, (ce qui n'est pas pour me déplaire, je l'ai toujours trouvé prétentieux, triste et névrosé le Sherlock !)

Catégorie "très mitigé" donc pour moi !!