Le migrant pour nous c’est l’Image anxiogène véhiculée par les médias de bateaux plein à craquer de route noire de famille en hayons. Pain béni des partis populistes européens, oui mais la réalité est que l’on a peur d’une vague migratoire submergeante, d’une culture et religion différente. un coût élevé de prise en charge à court terme on le sait.pourtant, si la population de migrants ne représente que 3,4 % de la population mondiale, elle contribue à plus de 9 % du PIB .
Face au vieillissement de la population allemande,le pays aura besoin de 260.000 immigrés par an durant les quarante prochaines années pour couvrir ses besoins en main-d'œuvre.
le dirigeant de la fédération des patrons allemands BDA, Ingo Kramer, indiquait que les entreprises allemandes avaient réussi l'intégration des migrants, précisant que
«Sur le plus d'un million qui sont arrivés en particulier depuis 2015, 400.000 d'entre eux suivent une formation par alternance ou ont décroché un emploi»Et on ne parle pas du renfort des populations peu qualifiées, à la main d’œuvre bon marché qui contribue au fonctionnement d’une économie souterraine dans la restauration ou le bâtiment.
contrairement à l'opinion générale, presque la moitié de tous les migrants n'émigrent pas des pays en développement vers des pays développés. Au lieu de cela, ils émigrent au sein d'autres pays en développement, souvent dans la même région.
leur présence, qu’il s’agisse des migrants permanents ou des demandeurs d’asile, n’a pas d’impacts économiques négatifs. Il est donc essentiel de recentrer le débat migratoire dans sa dimension politique ou diplomatique. (
https://lejournal.cnrs.fr/articles/de-l ... -leconomie )