Message précédent : + 1 pour la tétralogie Love Song de Christopher, bien que je ne l'ai pas relue depuis un moment (voire jamais). Toujours pas écouté Music For A New Society de Cale, inexplicablement, bien que j'adore plusieurs de ses albums. Je ne l'aurais pas spontanément imaginé croiser l'univers de la BD autrement que par des biopics sur le Velvet Underground - qui existent. Charles Berberian est en effet un grand passeur et en plus il chante admirablement bien Groovin' des Young Rascals ! Bien que je ne connaisse pas leur production graphique, il me semble que Kent et le regretté Cleet Boris méritent amplement d'être cités - si ce n'est déjà fait. Les pochettes de disques par Chaland sont bien entendu inévitables, notamment celle pour l'ALT dont le chanteur est cité ci-dessus. La série Nico de Philippe Berthet fait quelques allusions au monde de la musique, notamment l'origine extra-terrestre du CD et bien sûr le nom de l'héroïne. Dans Germain et Nous, l'un des protagonistes se rêve Rock-star et tout pathétique et imbuvable soit-il, il reste touchant. Les liens avec les activités musicales de Jannin y sont aussi souvent exposés.
Ne dîtes plus : "critique de B.D. biodégradable", dîtes : "exégète"... Y&C
silverfab a écrit:Avez vous remarqué que, comme souvent sur ce genre de sujet un rien "techniques", l'auteur du topic n'intervient plus une fois le truc lancé.
Encore un qui avait besoin de doc pour un mémoire ou autre?
Je m'autocite (première page)
makidoo a écrit:Les albums de Menu m’ont donné envie de découvrir certains artistes, pour répondre à l’une des questions du forumeur qui n’interviendra plus jamais
Mais comme le dit Nexus, pas grave, on se fait plaisir
Au moins, le premier message était bien construit alors que certains sujets sont lancés avec une ou deux phrases. Ca facilite des échanges intéressants pour la suite.
Sinon, pour éviter de ne mettre que des couvertures, quelques images de scènes musicales dans les mangas :
Episode important, même très, de ma formation musicale et alternative, Les Belles Plages de l’Oncle Pop, illustrées par Frédéric Jannin, furent au milieu des 80’s une grande source de découverte. Là on n’est plus dans la BD pure, mais dans le magazine, l’hebdo de BD (Spirou), qui s’aventure en territoire Rock. Je dis milieu, alors que ces chroniques datent du début des années 80, car je ne les ai pleinement appréciées qu’au début de l’adolescence, donc à la relecture. J’étais absolument fasciné par le papier sur Heaven Up Here (qui contenait une faute je crois) d’Echo & the Bunnymen et quand j’ai enfin eu l’âge et l’occasion de mettre la main dessus, ce fut un pas dans l’inconnu et une grande source d’inspiration, de rêves britanniques et de mystères renouvelés.
C’est en partie pour ça que je n’aime pas vraiment les rencontres BD / Musique. Les artiste Pop ou Rock sont déjà des personnages avec un univers plus ou moins fantasmagorique. Au-delà des chansons, du look, des clips, il suggèrent des images (pour un gamin en tout cas) et quand on ne pouvait pas les voir en concert ou que peu de leurs clips étaient diffusés, les imaginer était bien plus excitant souvent que de les voir en vrai ou représentés de quelconque manière. Les mettre en dessin casse un peu le mythe en ce qui me concerne. En tout cas pour ce que j’ai pu voir. Il y a bien quelques chanteurs ou groupes dont j’adorerai voir des aventures purement fictionnelles, traduisant tout de même leur pensée, leur façon d’être et contribuant à les faire connaitre d’un plus large public. C’est plus qu’une niche, c’est un terrier !
Ce que j’ai apprécié dans Love Song, c’est justement que les musiciens sont des personnages de fiction, comme une version réaliste et moins peinturlurée de Spinal Tap : des situations et des parcours mille fois vécus, un poil cliché, avec une bonne dose de potentiel d’identification. Et ces garçons ont plutôt bon goût, ce qui ne gâche rien, très orthodoxe mais sûr. Faut que je le relise !
Quelqu’un a évoqué Druillet, j’ai aussi souvenir d’une collaboration entre William Sheller et lui, peut-être indigeste. Ah non, c’est un clip : C’est un style…
Dernier exemple qui me vient : Luz a beaucoup représenté des figures du milieu musical, s’en moquant souvent.
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Ne dîtes plus : "critique de B.D. biodégradable", dîtes : "exégète"... Y&C
Ah mais il était sympa le clip de Druillet. Il y a tout un making-of que je ne retrouve pas. Peut-être dans un docu plus long sur Sheller, où l'on voit le travail de Druillet, sa volonté de coller aux grands classiques du N&B, notamment Yvan le Terrible d'Eisenstein avec les jeux d'ombres et de profondeur avec des premiers plans très chargés rendant la scène principale en arrière plan oppressée. Et Fritz Lang aussi.
Il y d'autres auteurs de BD qui ont réalisé des clips ou fourni de matos pour de l'animation ou des décors ?