Tu as publié avant lui donc je crois que tu es protégé (mais vérifie).
je vais aller déposer la lettre E
t vous pourr z tous all r vous fair voir ch z l s gr cs pour rir un bouquin, maint nant
« Saisi par l'inspiration, il composa illico un lai, qui, suivant la tradition du Canticum Canticorum Salomonis, magnifiait l'illuminant corps d'Anastasia :
Ton corps, un grand galion où j'irai au long-cours, un sloop, un brigantin tanguant sous mon roulis,
Ton front, un fort dont j'irai à l'assaut, un bastion, un glacis qui fondra sous l'aquilon du transport qui m'agit,
Ton pavillon auditif, un cardium, un naissain, un circinal volubilis dont j'irai suivant la circonvolution,Ton cil, la vibration d'un clin, la nictation d'un instant,Ton sourcil, l'arc triomphal sous qui j'irai m'abymant au plus profond du puits de ton cristallin noir,
Ton palais, madrigal balbutiant, atoll, corail purpurin pour qui j'irai m'asphyxiant au fond du flot,
Ton cou, donjon lilial, Kasbah du talc, parangon du tribart, carcan pour ma strangulation,
Ton bras, pavois, palan, jalon d'amour, airain poignant, torsion du garrot où s'assouvira ma pulsion,Ta main, animal aux cinq doigts, sampan, skiff, doris, ponton, louvoyant, bourlinguant, drossant au hasard sur nos corps alanguis,
Ton dos, littoral, alluvions, marais salants, lit aplani, vallon bombant, arc s'incurvant sous l'aiguillon du plaisir,
Ta chair, O chair, galuchat blanc du cachalot fatal, chagrin dont la disparition garantira ma mort, cuir où, jusqu'à la fin, j'irai gravant ton nom,
Ton flanc, ru fluvial, maillon vacillant, bord où d'abord j'irai accostant, port initial du brûlot qui m'assouvit,
Ton nombril, kaolin disjoint à jamais, hanap à jamais s'offrant aux libations,
Ton giron, blason d'un armorial inconnu, ombilic obscur, huis dont j'ouvrirai l'ajourant tourillon,
Ton cul, fruit dont j'irai gaulant l'incapsulant noyau, pignon charnu, grapillon côtissant,
Ta toison, Toison d'or pour qui, à l'instar d'un Jason, j'allai, vingt ans durant, bravant l'ouragan, ta toison, divin pubis, sourcils d'amour, rachis, tuyaux, canons, poils, plumial à qui j'offrirai un calmar, marabout, paradis d'un pays conquis,
Ton sillon, ton sillon lotus, ton sillon oubli, où tout disparaît, où tout s'abolit, ton sillon Nirvâna, ton sillon où à jamais mordra ma mort, où j'irai à jamais naissant, à jamais mourant, agonisant d'un trop humain plaisir,
Ton bouton, où tout va mourir, ton bouton, bastion final où j'irai m'annulant, où j'irai m'absorbant, m'abolissant dans un amour toujours à accomplir, dans l'absolu sursaut où nous vivrons un jour, confondus à jamais, dans la passion ou dans l'oubli, dans la nuit où tout disparaît, dans l'infini instant où nous n'aurons qu'un corps !»
Estelle, cependent, persévère près de l'Evêqe et espère qe le sperme se déverse de cette qeqette q'elle ne cesse de brenler, mets l'Evêqe est très près de ses septente berges et les verges de grends-pères, certes, menqent de verve, de genesse et de ggêté.
- Très chère enfent, fêt l'Evêqe, ne te désespère ! Tes brenlettes m'enchentent, mets je sens qe je te pèse et te permets de chercher qelqe verge enchenteresse ! Prend Tencrède, l'est vrément ferré !
- Z'ètes schwette, Emeenence, repleeqe Estelle, et ne me pesez ! J'hème les vétérents et les presqe-centenères ! Mets cette Excellence me permet-elle de l'éder de qelqe recette secrète ?
- Vrément secrète ? demende l'Evêqe.
- Certes, secrète n'est le terme réel, cette recette est dens qelqes textes.
- Et q'est-elle ?
- C'est célèbre dès l'extrême-Reneessence - et les externes de Necker ne menqent de le déceler chez les désespérés - qe c'est qend le mec est presqe crevé qe le membre se dresse, et le remède sélect, c'est de le pendre !
- Me pendre ? Mets je ne cherche le décès !!
- Qe cette Excellence reste serène ! Je te pends et je te dépends ! Entre temps, z'ètes le grend Pen et me prenez.
- C'est vré ? Je bende ?
- Tels les mecs près de Trézène.
- Le strétégème ne me plêt ggere, chère enfant, mets j'hémerè tellement te bézer qe je le feré !
- Ne le regretterez, Excellence, je t'en fé le serment, et même le serrement.
Et Estelle lèche tendrement le membre négleegent et sédentère de l'Evêqe et entreprend de le pendre. Mets ce n'est tellement thésée.
- Hé, les mecs et les nenettes, demende Estelle, venez m'éder !
Et quid de ton éditeur ?
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