Bonjour Rahoul,
Merci pour votre retour de lecture. Ça fait plaisir.
Concernant tes réserves, je les entends et les comprends.
Pour la question graphique, depuis notre première collaboration, Marc Lizano m'a proposé l'utilisation des grosses têtes. Je trouve ce procédé très intéressant. C'est d'ailleurs la maitrise de ce procèdè qui fait que mon histoire s'accorde avec son dessin.
Marc Lizano n'a pas inventé ce principe. On trouve également dans les "peanuts" ou (à moindre échelle) dans les "mafalda", dont Marc Lizano est un grand admirateur. S'il passe par là, il en parlera mieux que moi.
Pour en revenir à l'utilisation des grosses têtes. Mon histoire est construite sur de l'humain. Il est donc important que le lecteur puisse identifier les émotions des personnages.
En moyenne section de maternelle, on apprend à lire et à reconnaitre les expressions du visage. Cette phase d’apprentissage nous permet de comprendre que les choses se passent sur le visage... plus exactement sur les yeux et la bouches. D'ailleurs, cela explique le principe des Smileys.
Le fait de grossir les têtes permet de mettre une loupe sur l'expression décrite.
En grossissant la forme de la tête, on accentue l'expression du visage... etc ...etc.
Je comprends le sentiment que vous décrivez dans votre remarques. J'en suis conscients mais voilà, c'est de l'ordre de l'approche graphique... et je pense qu'en l'état qui est présenté dans le livre, cela ne nuit pas à la lecture (mais je peux me tromper).
Pour le point sur la conclusion, je peux te répondre.
Il est vrai que nous laissons le lecteur sur des interrogations mais c'est parfaitement volontaire.
Lorsque j'ai écrit l'histoire, je souhaitais que le lecteur fasse la démarche de s'interroger.
La meilleure façon de générer cela et de construire sur l'interrogation. Cette interrogation peut parfois être une frustration. Je le reconnais mais c'est volontaire. C'est la même démarche que celle sur l'ouvrage Inès aux éditions Drugstore, avec Jérôme d'Aviau.
Si on regarde bien, il y a deux intro et deux conclusions.
Celle de notre époque et celle du passé.
voilà ce que je peux te dire.
merci de votre intervention.
Loïc