nonoboz a écrit:Dédicaces de Noël 2019
David Prudhomme a écrit:Bonjour,
et désolé d’intervenir, mais je viens m’inscrire dans le débat pour préciser un élément.
Salut à vous tous. Je repars.
David Prudhomme a écrit:Bonjour,
et désolé d’intervenir, mais je viens m’inscrire dans le débat pour préciser un élément.
Je lis sur plusieurs posts que L’Oisiveraie serait une réédition. Je passe en coup de vent ici pour dire que non.
Le livre nouveau compte 128 pages dessinées. 62 pages sont en effet déjà parues aux éditions charrette en 2002 et 2005. Mais j’en ai modifié les textes. Et, pour cet album de L’Asso, j’ai dessiné 66 pages toutes neuves. Ce qui fait clairement de l’album fraîchement paru une création du jour.
Voilà. Bon. C’était juste histoire d’être précis. J’aime bien ça.
Salut à vous tous. Je repars.
Quel est le point commun entre Galilée, Robert Bresson, Ettore Sottsass, saint François d’Assise et Robert Walser ? Rien a priori, si ce n’est de se retrouver convoqués par Fabio Viscogliosi dans son dernier ouvrage, Cascade. Réflexions métaphysiques, bribes de souvenirs, références au cinéma et à la littérature se trouvent mêlées dans ce livre album haut en couleurs. Les 103 planches du volume constituent autant de tentatives d’arrêter le temps en isolant une idée, un souvenir ou une sensation et fonctionnent comme des variations regroupées sous une même atmosphère colorée. Fabio joue avec des formes aux couleurs franches et aux contours bien délimités pour bâtir des visuels ludiques à la limite de l’abstraction.
Un travail qui évoque ses œuvres à la peinture acrylique. Il met également en scène le fameux âne, alter-ego de papier et personnage récurrent de son univers graphique – figure que l’on retrouve également sur les pochettes de ses albums, car Fabio est également musicien. À la fois livre de notes et de souvenirs, Cascade s’attaque au joyeux chaos de la pensée pour tenter de le mettre en forme(s).
Bolt a écrit:Podcast sur France Culture avec Jochen Gerner, à l'occasion de la sortie de Atelier, mais aussi pour l'exposition "Plan A", en collaboration Alexandre Bohn , pour les 30 ans de l'Association:
Jochen Gerner : "Ce livre est une petite météorologie du quotidien"
Dans ce recueil de 5 histoires, certaines précédemment publiées dans la revue éponyme de Breakdown Press, Joe Kessler dépeint un monde riche en quêtes, en sensations, en surprises. Les couleurs, franches voire flamboyantes, épaulent la narration d'un point de vue subjectif : l'environnement apparaît et disparaît en fonction de ce que vivent les personnages.
Les odeurs, la peur, le plaisir, l'urgence sont représentées comme autant d'explosions chromatiques.
Lucarne, Windowpane en anglais mêle le récit de l'auteur et la perception de ses protagonistes.
Lucarne, c'est aussi la vision depuis une case de bande dessinée. Une narration innovante et envoûtante, qui mérite plusieurs lectures, pour dépasser l'émerveillement esthétique qu'il suscite la première fois.
Lauréat en 2017 du prix Audience Award à l'East London Comics & Arts Festival, Joe Kessler vit et travaille en Grande-Bretagne.
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