Kingdom 67-69 : sur la forme, toujours un nombre notable de fautes de français ; et quelques changements de noms bizarres : dans le manga, le royaume de Han devient Kan par moment avant de redevenir Han : bizarre. Un peu plus de relecture ne ferait pas de mal. Plus regrettable parce que la première version du nom était fun, Kouyoku devient Kôyoku.
Sur le fond, on a 3 grands tomes, essentiellement consacrés à la fin de l'affrontement entre Kanki et Riboku, Hara mettant particulièrement en avant ces deux généraux et leurs valeurs très différentes et les expliquant par le passé de Kanki. Ce qui, de façon un peu gênante vu le passif de celui-ci, finit même par nous le rendre sympathique et, en tout cas, nous permet de mieux comprendre les motifs derrière ses actions et de mettre en avant la solidarité entre les différents chefs de son armée, malgré des caractères très différents. Cela rend en outre particulièrement intense l'affrontement final au cours duquel de nombreux personnages meurent.
Shin est plutôt en retrait dans ces volumes (et ne parlons même pas de Mouten et il y a un gros problème à Gian
lorsque Kanki édifie une nouvelle "oeuvre d'art" alors que Shin avait dit qu'il s'opposerait à tout nouveau massacre de civil. Le manga ne dit rien de la façon dont ça s'est déroulé, si Shin était au courant, si Kanki l'a éloigné pour pouvoir faire ce qu'il voulait... (la majorité des civils est quand même saine et sauve).
C'est assez frustrant étant donné le caractère et les annonces de Shin. En revanche, j'ai trouvé intéressante son attitude ambivalente envers Kanki après les révélations faites sur son passé.
la fin du tome 69 annonce un arc plus pacifique, davantage tourné vers la diplomatie. En général, ce sont des passages intéressants - et puis j'apprécie toujours le duo Tou-Rokuomi.