Mais j'en ai bien l'intention !
J'ai découvert Yvan Brun dans "l'Echo" cet été avec la fameuse histoire de la forêt amazonienne décimée, d'ailleurs, avez vous vu le clin d'oeil à Robert Crumb dans la première planche de cette histoire? (on voit même son nom inscrit sur la station service à la dernière case)
Tout comme le 12(0) days (loft story) qui fait référence au 120 journées de Sodome de Sade adapté à la sauce Pasolini au cinéma sous le nom de "Salo, les 120 journées de Sodome".
Franchement, la BD gagne à être relue même si sa noirceur, sa brutalité morbide et pessimiste devient parfois réaliste et dérangeante. Par ailleurs, cette mise à nu d' une société décadente ne traduit pas forcémment un engagement politique extrême de la part de l'auteur mais plutôt une vision exagérément cynique, cruellement lucide, destinée à faire réagir le lecteur sans parole... Et ça marche...