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Confrontés à une sécheresse inédite, les agriculteurs des Pyrénées-Orientales ont organisé, samedi, un cortège en l’honneur de saint Gaudéric, leur patron, avec l’appui de plusieurs conseillers municipaux du Rassemblement national.
La vérificatrice générale qui enquête sur McKinsey utilise elle-même des consultants
Un expert y voit un risque de conflit d'intérêts, ce que réfute le Bureau du vérificateur général du Canada.
Un professeur de l'Université de Montréal qualifie de « patate chaude » l'enquête confiée à la vérificatrice générale du Canada au sujet des contrats d'Ottawa avec le cabinet-conseil McKinsey. Le Bureau du vérificateur général du Canada (BVG) a lui-même eu recours à huit firmes de consultants dans les trois dernières années.
Cette situation "risque de poser problème à l’impartialité du BVG, selon Denis Saint-Pierre, spécialiste de l’administration publique comparée et des questions de gouvernance au Département de science politique de l'Université de Montréal.
Même si le BVG n'a jamais fait affaire avec McKinsey, le professeur y voit un enjeu de « perception » : "Les apparences de conflit d’intérêts institutionnel ne doivent pas être prises à la légère".
Depuis 2020, le BVG a dépensé plus de 10 millions de dollars pour différents contrats avec des firmes de consultants qui l'ont aidé dans ses audits. Parmi elles, on trouve de grandes firmes comme Deloitte, Ernst & Young, KPMG et PricewaterhouseCoopers.
Ces firmes mentionnées précédemment font également l'objet d'un examen par un comité parlementaire initialement formé pour étudier les contrats attribués à McKinsey. Leurs directions seront invitées à témoigner devant des députés. Mais la vérificatrice n'a pas prévu d'étendre son mandat.
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La vérificatrice a travaillé pour un cabinet de consultants
Denis Saint-Martin constate que la plupart des vérificateurs généraux sont passés par l’un ou l’autre des grands cabinets-conseils avant d'être nommés dans leurs fonctions. Par exemple, Karen Hogan, la titulaire actuelle du poste, a travaillé chez Ernst & Young de 1997 à 2003.
Le BVG n'y voit pas "un enjeu problématique dans le cadre de l’audit sur l’octroi de contrats à la firme McKinsey". Son porte-parole ajoute que "pendant longtemps, l’expérience pratique acquise au sein de ces firmes était considérée comme une formation très importante, voire essentielle, pour tous les professionnels désirant obtenir un titre professionnel en comptabilité".
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