Bon, j'ai fini par y arriver en 6 fois (dont trois faux départs). Acheté fin Mai, c'est très rare que je finisse la lecture deux mois plus tard. Par trois fois j'ai calé avant la page 30 ou 35, ne parvenant pas à aller plus loin.
, car je faisais des blocages, notamment niveau dessin "enfantin" dans cet univers SF qui se veut complexe. Déjà que j'avais du me forcer un peu à l'achat, car pas convaincu par la couve un peu décevante (foutoir) pour un Label 619, àmha (quand on voit celles des Neyef et Babblet), mais qui pour finir résume assez bien son contenu. Un dos toilé aurait été plus classe.
Primo, donc les persos qui détonnent sur les décors: j'ai fini par m'y faire, mais reste dérangé par ses créatures sans pieds (je demande pas des Hobbits au petons démesurés non plus) et quasi non-genrés, car on a mal à discerner les H des F (ma "binarité" primaire fut bousculée). Pour ne pas parler des tons "pastels" ne m'ont pas aidé à "tomber dedans". Les phylactères sans contours bien visibles, surtout dans leur "queue", ont parfois été frustrants à attribuer au personnages.
Bref, j'ai fini par reprendre ce lundi le récit à +/- la p40 (où les différents conglomérats esclavagistes sont expliqués) et cela à fonctionné en trois "épisodes" d'une soirée, lecture assez lente, car retours en arrière fréquents (ne fut qu'à la page des conglomérats). Faudra d'ailleurs que le relise le début pour comprendre ce qui ne "démarrait" pas chez moi.
Certains ont parlé d'un scénar un peu confus, partant dans toutes les directions et c'est un peu mon avis, un peu comme une constante fuite en avant (avec pistes peu ou pas suffisement explorées) et avec une temporalité assez floue - du moins jusqu'à "l'Arche". Certaines facilités et raccourcis (notamment vaisseaux réparés). Rien de bien rédhibitoire non plus, mais cela fait bcp de petites imperfections pour le vieux râleur que je suis.
Pas trop dérangé par la "happy end" (sort of, hein!?!) et une note d'espoir un peu illusoire (je suis pessimiste envers l'humanité).
A certains moments, j'ai pensé au Cycle de Cyann (référence sublime pour moi) - notamment avec cette fin isolée, loin de tout - mais sans arriver à sa taille. Je verrai néanmoins à surveiller les prochaines œuvres de l'auteur et jetterai un œil à PTSD pour voir si ....
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)