Thierry_2 a écrit:concept novateur à Bruxelles : le salon-sauna avec auteurs et festivaliers conservés sous serre
J'y suis allé Dimanche. Effectivement c'était l'horreur, entre la chaleur et le soleil dans la file d'attente (voire sur les auteurs directement). Je préférais largement le festival en centre ville dans le parc.
Ce système de ticket pour dédicace est à revoir d'après moi également.
Il faut faire la queue pour pouvoir rentrer dans la libraire, pour ensuite refaire la queue pour payer sa BD pour obtenir un ticket, sans être sur qu'il reste des places pour l'auteur désiré. Et pendant ce temps évidemment, on ne peut pas faire la queue devant un auteur (alors qu'il ne sont présent que 2h sur place pour la plupart).
Le but est de vendre un max de BD et tanpis pour les dédicaces ...
Soyons honnête, en tant que bédéphile, nous avons déjà pour la plupart les albums de nos auteurs préférés. Qu'on achète directement dans notre librairie de quartier (il faut faire vivre le commerce locale, et non Amazon).
Au festival bd on doit donc acheter des doublons ou des albums qu'on ne connait pas. Ce qui peut certes parfois nous amener à de belles découvertes, mais mon libraire fait justement la même chose, c'est son job.
J'ai déjà réfléchis au sujet, et je pense avoir trouvé une solution, qui ramènerait du public ET des auteurs aux salons BD.
L'idéale serait une entrée de festival gratuite (ou max 3 euros) pour que cela reste une sortie culturelle et familiale accessible. A l'intérieur des animations, des expositions et des stands de vente de BD neuve et occasion. Et pour les auteurs je pense que le public devrait les rémunérés directement en échange de la dédicace. Par exemple : une signature gratuite, un petit dessin d'une tête 10 euros, un dessin plus grand, plus poussé et détaillé 50 euros. Un système à l'américaine en fait.
Tout le monde y serait gagnant. Le festival gagnerait de l'argent sur l'entrée, la location de stand, la vente de goodies, de boisson/repas, etc ... Le public au lieu d'avoir des BD en double ou qu'il risque de ne pas aimer, aurait directement sa dédicace dans son album. Et il peut mettre le prix en fonction de ce qu'il désire avoir (parce qu'on dépense quand même des sous dans les albums "imposés"). Et enfin l'auteur, serait directement rémunéré pour son travail et croyez moi qu'il sera beaucoup plus motivé à venir en salon sur son temps de repos des week-end. Parce que sur les ventes des BD (en libraire ou en festival) il ne touche que quelques centimes.
Je ne dis pas avoir la solution miracle. Mais je pense que c'est une piste à creuser.