nexus4 a écrit:Alors pour Einstein, il croyait en Dieu, pas dans les religions, et il pensait que les équations compliquées n'était pas bonnes parceque Dieu faisait des choses simples.
Ce qui l'a toujours opposée, de façon presque irrationnelle à la physique quantique (à moins que ce ne fusse l'orgueil
).
Pardonne-moi mais c'est une vulgate répandue qu'il convient de rectifier.
Einstein n'était pas du tout opposé à la quantique dont il était à l'origine et à laquelle il a largement contribué notamment lors de ses discussions avec Bohr.
Simplement, il refusait l'interprétation probabiliste de Copenhague car, en bon physicien, il croyait à l'existence d'une réalité physique préexistante à la théorie.
Il pensait donc que la physique quantique était incomplète et qu'il existait des variables cachées permettant de préserver le lien entre réalité et mesure, ce qu'il a résumé dans le paradoxe EPR en 1935.
Il a fallu attendre les inégalités de Bell (lui aussi réaliste) en 64 pour disposer d'un test permettant de départager les deux points de vue.
Le premier montage expérimental, réalisé à Orsay par Alain Aspect en 80-82, a clairement montré une violation des inégalités de Bell, invalidant l'existence de variables cachées et donnant tort à Einstein : la théorie quantique est non locale.