Coeur de Canard, le premier tome édité de la grande saga du Donjon. L'histoire, sans prétention, est sympathique. On y retrouve toutes les petites touches du genre de Sfar et Trondheim: des dialogues simples mais remplis d'ironie, des réflexions des personnages assez inattendues, soit de part leur absurdité ou bien au contraire de leur grande sagesse. Le dessin plutôt primaire est lui aussi une spécialité de Trondheim, mais il colle parfaitement avec le genre de la série.
Dans le tome 2 (le Roi de la bagarre), l'histoire prend plus son temps que dans le tome 1. En effet, il n'y a pas de véritable méchant dans ce tome; cela permet à l'auteur de ce recentrer un peu plus sur les personnages de l'histoire. On en apprend plus sur leurs états d'esprit et aussi sur leurs vies passées. Contrairement au tome 1 ou Marvin et Herbert étaient tous les deux aussi bien mis en vedette, le tome 2 fait la part belle au canard qui occupe la place centrale du récit; étonnament ce n'est pas lui qui semble le plus mature des deux, ce serai plus une sorte d'anti-héros.
Au cours de ma lecture, je me suis encore marré à retrouver le village des lapins xénophobes et ses sales blagues à répétition (le sac à patate qui pue
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