Oui, hein ?...
Bon, à part ça, ça vous dit un petit textt du MaîÎÎtre, en passant ? Paru dans "Quatrième de couv' " (numéro 2, page 8), l'organe de l'association des Amis de Wasterlain.

- le monstre
... et comme je tiens à prendre soin de vos pitits yeux fragiles, je vous livre ici-après le texte décrypté :
« 22 avril 2008… le monstre…
D’abord je ne pensais pas que l’on pouvait raconter autant de choses en quarante-huit pages. Chapeau. Ensuite je me suis intéressé à comptabiliser les déshabillages de Jeannette Pointu, de la combinaison moto à la robe de chambre, du Jeans taillé court, à la petite robe campagnarde (roses rouges sur blanc), à la mini salopette qui laisse deviner, surtout quand la bretelle droite tombe, la petite robe à cerises, le collant noir façon Musidora, et l’apothéose en mini-camisole de force, fermée dans le dos bien sûr… avec lacération de la jolie robe par un Dalmatien-King-Kong, suivie d’un bain de boue fort érotique. Au-delà de la citation du « Sorcier à Champignac », avec sa campagne son savant fou, les gendarmes, le vétérinaire, le romanichel et les bottes de caoutchouc…
Tout l’attirail d’un certain cinéma policier rural tel qu’on le produisait dans les décennies 1930 – 1940 : cette bonne vieille campagne, ces bonnes vieilles intrigues de clocher, et les bottes de caoutchouc…
Le retour aux sources de Jeannette, c’est celui de Wasterlain et de nous autres, qui sommes nés à la fin des années quarante. On y retrouve à la fois le cinéma de Louis Feuillade, de Franju, de Becker, adaptations de cette littérature poético-ruralo-policière à la Pierre Véry : panique au village – avec notre vieux Walthéry dans le rôle du monstre, encore (« l’île d’outre-monde » - Natacha – scénario Wasterlain) fort dérangeant et dérangé, comme son modèle (ah ah). Enfin bref, rarement ai-je eu autant l’occasion de contempler Jeannette telle qu’en elle-même, Monsieur Marc ne l’a jamais autant exposée, noyée, traînée dans la boue, déshabillée, rhabillée, mais aussi il nous épargne la traditionnelle fin BD, merci Marc ; plongeant son lecteur dans le malaise, il refuse de l’en soulager jusqu’à la fin, comme il serait d’usage et comme l’attendrait le lecteur de BD. Comme quoi, Wasterlain, lui, sait écrire une histoire. Nouzautres on savait ça depuis longtemps… »
Et comme, décidément, je suis de bonne bonne bonne, bonne humeur ce matin (y a des matins comme ça), je vous remets aussi le dessin récupéré comme j'ai pu...

- des bottes en caoutchouc
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