benjaminlemau a écrit:Cobalt 60 a écrit:J'ai aussi constate ce petit miracle. A mon avis, les editeurs n'y sont pour rien. Ce sont les magasins qui changent leurs prix. Ils se font du benef sur leurs stocks achetes a l'ancien prix. Parfois, quand le vendeur est une feignasse et a la flemme de decoller l'ancienne etiquette, il se contente de la recouvrir du nouveau prix. Dans ce cas, rien de tel que de le decoller et de passer a la caisse avec l'ancienne etiquette. Je l'ai deja fait a la Fnac et ca marche. Entre deux etiquettes, la plus favorable doit profiter au client. C'est la loi qui le dit.
Alors excuse moi Cobalt 60, mais ton ignorance est affligeante. Un message de ce type me donne furieusement de l'urticaire. Tu les as chopé où tes infos ? Au café de la gare ?
Comme l'on dit certain avant moi (mais on le répètera jamais assez), il y a la loi Lang qui fixe le prix, Cobalt, si tu veux combler ton ignorance :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_LangDonc, les éditeurs sont totalement responsable des changement de prix.
Donc non, les libraires ne sont pas vils au point de se coltiner des changements de prix pour se faire un bénef supplémentaire de quelques centimes.
Je suis désolé d'être un peu brutal, mais il faut arrêter d'avancer des âneries lorsqu'on y connait rien.
Ensuite à propos des feignasses de vendeurs (on nous appelle communément "libraire"), prenons exemple d'un changement de prix, disons chez Soleil. Généralement, ces changements ont lieu le 1er janvier, j'ai actuellement environ 9000 titres en rayon, donc imaginons grosso modo 1500 titres Soleil, cela fait donc 1500 titres où il faut retirer l'étiquette et en mettre une nouvelle, étant seul sur mon rayon, imagines tu quelle durée de travail cela implique ? J'ai intérêt à prendre des stagiaires...
Nweg a écrit:Il ne faudrait pas oublier que c'est quand même l'éditeur qui prend tous les risques. C'est lui qui met l'argent sur la table pour publier le livre. Avec le droit de retour, le libraire ne prend aucun risque à part le fait de payer les frais de port en retournant les ouvrages invendus.
Et ça les grandes surfaces l'ont très bien compris c'est bien pourquoi les librairies disparaissent de plus en plus. Le métier de libraire n'est pas facile mais celui d'éditeur ne l'est pas plus.
Il y a là une ou deux nuances importantes :
1- il faut différencier les grandes surfaces (et j'inclue la FNAC qui a une démarche plus proche de la grande distribution que du vrai travail de libraire, bien que certains libraires FNAC soient très bon, évidemment) des libraires. Pour les grandes surfaces, le livre est un produit PARFAIT, c'est du tout bénef.
2- L'éditeur prend des risques, certes, mais il ne faut pas oublier que le principe de la chaine du livre actuellement est le suivant :
a) nous (les libraires) recevont les livres
b) nous les règlons généralement à +60jours
c) nous pouvons les retourner à partir de +90jours
Donc nous faisons une avance de trésorerie de 30 jours (minimum) ce qui n'est pas négligeable et une avance de trésorerie se traduit forcément par des frais. L'éditeur prend des risques qu'il finance en partie grâce au libraire... (c'est un peu schématique mais lorsque vous prenez un bouquin décrit comme LE bouquin de l'année par l'éditeur/représentant et qu'il s'avère être une bouse invendable, on a tout de même 90 jours à se le coltiner, alors, oui, l'éditeur prend des risques, mais nous payons également cette prise de risque.
Yoda33 a écrit:Pour éviter ça, facile, tu n'étiquettes plus, tu utilises le code barre, un changement de prix dans la base et fini les clients qui ralent et cherchent à décoller les étiquettes !