xof 24 a écrit:J'aime bien ta version du méchant éditeur...
Morti a écrit:Alors franchement, ton exemple du méchant éditeur et du brave auteur, je pense que c'est le petit pour-cent ci-dessus.
Comme disait l'autre, montrez-leur la lune, ils regarderont le doigt…
Cette exemple n'avait pour but que de vous montrer qu'il peut y avoir des usages de la BEL différents des nôtres et dont on ne soupçonne pas l'existence.
Ces millions d'usages insoupçonnés, advenus ou à venir, une fois cumulés dépassent très largement le 0,000…0001 % dont tu parles et peuvent même dépasser la simple vision que tu as (ou que j'ai) de l'utilité de la BEL (et donc de l'utilité d'une information).
Maintenant je reviens sur la vision manichéenne que vous avez de mon exemple. Selon vous, en conclusion, l'auteur est bon et l'éditeur est méchant. Voici donc, à nouveau, un jugement de valeur hâtif.
Qui a dit que l'auteur en question en comparant le nombre d'exemplaires vendus et le stock restant avec le tirage annoncé n'avait pas omis de prendre en compte les retours non triés, les défraîchis, les services presse et autres gratuits ?
Qui a dit que l'auteur en question n'avait pas hâtivement conclu que le tirage annoncé était un tirage unique alors qu'il s'agissait d'un tirage annuel cumulé (informant au passage que le tirage initial était trop court et qu'il a fallu lancer un retirage express afin de combler le manque de talon…)
Bref, il est bon de savoir que cette mésaventure a permis à l'auteur de prendre contact avec son éditeur et de clarifier les choses en toute sérénité.
Comme quoi, comme dans n'importe quel domaine, toute communication a du bon.
Et comme quoi aussi, le monde de l'édition est parfois plus complexe qu'on ne l'imagine…
Bref, tout ça pour dire à nouveau que vouloir restreindre les ambitions de la BEL à la seule vision qu'on en a suite à l'usage qu'on en fait est une erreur.
Maintenant, si coup de gueule il y a, c'est que nous avons un problème à résoudre.
J'ai un peu de mal à bien définir le problème en question d'après les messages qui précèdent, mais je peux essayer d'en dégager deux axes principaux :
- Un problème de temps.
Il est évident et inhérent à tous les projets communautaires. Il peut se résoudre avec un apport supplémentaire de bénévoles, mais ce faisant on risque une perte de cohésion globale (chacun fonctionnant malgré tout avec sa propre expérience et sa vision de la BEL - nous venons de le voir). En général, pour palier à ce type de problème, il faut aussi envisager un encadrement plus poussé de l'équipe de correcteurs.
- Un problème de lisibilité des données
Oui, malgré toutes ses qualités une base de données est toujours perfectible. Plus le volume d'information augmente et plus l'organisation des données est complexe. Mais il ne faut pas baisser les bras ! Combien d'améliorations extraordinaires ont été apportées ces dernières années !
Il faut mieux identifier les problèmes rencontrés, sans chercher à leur apporter une solution immédiate. Il faut les analyser, les compiler, les comparer avec d'autres problèmes qui pourraient sembler éloignés dans un premier temps et proposer des solutions d'évolutions qui doivent être discutées avant d'être mises en place et oui, à nouveau, ça prend du temps…
Mais c'est le prix à payer pour avoir un résultat déjà étonnant et en constante évolution.
Dites-vous bien que déjà aujourd'hui, la bédéthèque est cité en tant que référence dans certaines thèses…
Une sacrée responsabilité, n'est-il pas ?