C'était à craindre au vu du match contre l'Espagne.
Y a eu de bonnes choses mais c'est difficile de gagner un match de haut niveau (pas ceux des matchs de poule) en ne commençant à jouer qu'en deuxième mi-temps avec un handicap au score.
Les latérales sont très offensives mais niveau centre c'est faiblard surtout Franco qui a du mal à contourner le 1er défenseur. Boulleau c'est un peu mieux mais comme il y avait peu de monde dans la surface cela ne l'a pas aidé non plus.
J'ai trouvé Necib très décevante: on a eu beaucoup de mal à la trouver entre les lignes (on a rarement trouvé qui que ce soit entre les lignes en fait) et à part décaler Boulleau je l'ai trouvé faible offensivement.
De même j'ai du mal avec Laura Georges qui a certes de l'impact physique et un bon jeu de tête mais qui se rate assez souvent de mon point de vue.
Sandrine Soubeyrand a malheureusement prouvé qu'elle était la joueuse la plus âgée de l'histoire de la compétition: c'est quand même génant d'avoir une joueuse que l'on sait que l'on va remplacer à chaque fois à la mi-temps.
Les joueuses selon moi qui ont été pas mal sont Renard, Bussaglia, Boulleau et Delannoy (mais elle est entrée au moment où les Danoises souffraient physiquement): que des joueuses défensives donc même si Le Sommer et Abily sont des combattantes.
Autrement il faut avouer que l'arbitrage féminin est également faiblard: on a l'impression que les arbitres ne sont là que pour indiquer de quel côté est la touche. Elles passent à côté d'un nombre de fautes assez énorme. (Je passe sur les hors-jeux).
Et puis mention spéciale à nos brillants commentateurs: Denis Balbir l'homme qui fait des phrases de 4 minutes en une inspiration et qui se rendant compte des conneries qu'il a dit au début de la phrase se rattrape aux branches à la fin de celle-ci (ce qui explique peut-être les phrases de 4 minutes) et à Sonia Bompastor qui sort au moment de la séance de pénos "j'espère que Louisa va m'entendre et ne va pas changer de côté": une mention Nostradamus pour elle (faut concéder qu'on a eu pire qu'elle comme consultant).
Conclusion: de toutes manières, dès que l'on perd ou que l'on se fait éliminer c'est tout pourri (femmes comme hommes)