Sérieux ?yannzeman a écrit:Son style est assez proche de celui de émile Bravo.
Le Tapir a écrit:Un scénario de Spirou vu par, nostalgique et sans nazis dedans, je suis carrément preneur!
En tout cas, deux styles réalistes, assez proches dans l'esprit au moins...grelots a écrit:Je ne connaissais pas
Je viens de regarder sur google...
Pour le style assez proche, je ne trouve pas...
Mais pourquoi pas un Spirou...
Je n'ai aucune idée de comment font les éditions Dupuis pour rechercher leurs auteurs
Quand même, oui...yannzeman a écrit:Bon effectivement, mis côte à côte, il y a quand même des différences de style.
Ah, l'influence de William Morris sur les décors d'Hermann Huppen... Quand on pense que presque rien n'a été dit là-dessus, on se demande ce que fout la critique avisée, tout de même...zourbi le grec a écrit:C'est surtout la période bleue de Culliford qu'on peut facilement confondre avec la période post Hergéenne et préraphaélique de Hermann
Justement, c'est tellement évident que personne n'a jugé nécessaire de relever cette parenté. Comme avec Vuillemin, un autre émule des mêmes maîtres.Genug a écrit:Non mais sinon je me suis toujours étonné que si peu d'observateurs aient relevé l'évidente filiation entre l'œuvre de Pierre Culliford et la période réaliste d'Hermann Huppen. Pourtant ça crève les yeux, les connexions sont nombreuses : c'est tout fait à la main avec du papier, du crayon et de l'encre, puis c'est mis en couleur, des fois sur des bleus, d'autres fois directement sur l'original, et puis ça se consomme sous forme de livres. Ça fait quand beaucoup de points communs, non ?!
Enfin, c'est mon avis, hein...
grelots a écrit: à l'occasion des 70 ans de la Déclaration Universelle des droits de l'homme.
yannzeman a écrit:Bon effectivement, mis côte à côte, il y a quand même des différences de style.
Ca me semblait moins flagrant, dans ma mémoire.
Mais la colorisation créée aussi la différence. L'un est solaire, l'autre est plus vert-de-gris.
N'empêche, les deux maitrisent leur art, il n'y a pas de faute de gout.
L'un "rénove" le style Jijé - début Franquin (Bravo), et l'autre est un trait d'union (selon moi) entre Hergé et le Franquin des années 55-65 (Marchand).
Et si vous ne connaissez pas ce que fait Marchand, lisez "quelques pas vers les étoiles" (5 tomes, de mémoire).
N'y cherchez pas de l'action débridée, mais la grande aventure, la vraie, dans une ambiance Jacobsienne de bon aloi, mais avec ce quelque chose en plus, cette profondeur de scénario qui en fait toute la saveur.
On pourrait craindre un ésotérisme un peu chiant, mais non, même pas.
Un très belle histoire.
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