Avec du retard (et, vu ce qui se passe pour la réédition de la série mère, je ne suis pas trop optimiste : 9 tomes en plus de 2 ans), Tonkam nous propose le spin-off de la série Dragon quest-la quête de Daï consacré à Avan lorsque celui-ci n’était qu’un jeune héros et combattait Hadlar, le roi du mal. The hero Avan comporte pour l’instant 9 tomes au Japon et la série est toujours en cours.
Le début de cette histoire avait déjà été raconté dans un chapitre du manga d’origine et celui-ci est d’ailleurs repris tel quel – mais dessiné par un nouveau mangaka, Yûsaku Shibata, Riku Sanjo restant au scénario. C’est plutôt une bonne chose car cela permet de se remémorer l’histoire tout en se faisant au style de Shibata.
Le manga commence vraiment après, alors qu’Avan et Loca partent pour parcourir le monde et développer leurs capacités, Avan étant loin de maîtriser sa technique fétiche, l’Avan strash. En chemin, ils vont affronter des monstres et se faire de nouveaux amis. Du très classique donc ; mais, comme La quête de Daï, c’est efficace. Il y a ce qu’il faut d’humour et de combats, la progression des personnages est bien amenée et on apprécie de découvrir les moments qui nous étaient rapidement racontés dans La quête de Daï, ainsi que de découvrir aussi bien des têtes inédites que d’autres déjà connues – certaines de ces dernières étant attendues, d’autres moins, notamment du côté des lieutenants d’Hadlar.
Pour les fans de la première série, ce manga est donc hautement recommandable, même si l’éditeur n’inspire pas trop confiance. La traduction est bonne. Je regrette la francisation du nom des attaques mais c’est une volonté de l’éditeur japonais ; c’était donc inévitable.