de BaronNoir » 30/11/2007 14:25
B'jour. J'ai trouvé un dessinateur pour un projet type fantasy.
N'étant pas sûr, pas du tout même, de la possiiblité de commercialiser le tout, je voudrais vous demander un avis démocratique là dessus. Il ne s'agit PAS d'un topic de recrutement, mais un topic pour savoir....
1)Cette idée est-elle originale ?
2)Liriez vous une BD avec cette idée ?
Dans une ville frappée par la guerre civile, une femme portant les insignes de l’Inquisition, en particulier des très redoutés Censeurs, arrive. Dès le début, c’est clair : elle cherche quelque chose de très spécifique (elle fait aussi sarcastiquement le commentaire que non, elle n’est pas venue par hasard passer ses vacances dans ce magnifique trou)
Dès le début, un autre fait est évident : l’inconnue est complètement charmée, séduite même, par une enfant Humaine tout à fait normale, Romanova (sept-huit ans). Le fait est que l’attitude, le comportement de Romanova lui rappelle quelqu’un (il est passablement évident que c’est sa propre fille). Tout en s’occupant du dossier du Comte local, qu’on soupçonne de faire pacte avec des créatures pas très orthodoxes, l’affolant avec une dextérité incroyable, elle essaie, très maladroitement, de se rendre sympathique (notamment en la couvrant de cadeaux, ce qui ne manque pas d’être un peu particulier) auprès d’une Romanova passablement perplexe (note : Romanova, contrairement à bien des personnages similaires, EST intelligente, très même, et réalise rapidement que quelque chose n’est vraiment pas normal. Il n’en demeure pas moins qu’elle trouve que l’inconnue, qui semble vraiment l’apprécier, est quelqu’un qui, en fait, mérite à être mieux connu)
En fait, Romanova n’a pas une vie bien joyeuse : sa mère fait, euh, commerce de ses charmes, et il lourdement sous entendu que son «protecteur» n’a pas des idées très morales en ce qui concerne l’avenir de Romanova. Après un léger incident, impliquant la mort très brutale du susdit individu, qui avait sous-entendu que l’inconnue voulait peut être Romanova pour une raison pas très avouable (note : c’est maternel, dans les faits), elle décide de prendre les choses en mains, et va voir la mère de Romanova. Ça tourne vraiment mal.
En quittant les lieux, avec interdiction de jamais revoir Romanova (ce qui l’amuse…), elle dit à Romanova de faire attention, que sa mère est un peu bizarre. Romanova ne la croit pas. Un ou deux jours après, Romanova, en pleine nuit, est réveillée par l’inconnue, qui lui expose que le Comte est devenu fou. Romanova est fort disposée à la croire : la ville est en feu, et la milice urbaine, dont les qualifications professionnelles étaient déjà un brin discutables, est en train de se faire massacrer par des créatures assez mystérieuses, mais dont l’allégeance ne fait nul doute.
Il apparaît que le Comte avait bel et bien joué dans les Arts Noirs, et avait décidé d’utiliser son jouet contre l’Inquisition avant que l’Inquisition arrive (la Censeure fait réellement le commentaire que ce plan est d’une stupidité incroyable, mais que d’un autre côté, il était difficile d’éliminer le démon en question) Il s’agit d’une Succube, mais d’une version un brin différente que d’habitude. À vrai dire, la Succcube, Avarielle, ressemble à une Humaine (très bien proportionnée) en tout point, et elle est habillée d’une façon relativement normale. En passant, Avarielle, s’exprime d’une façon parfaitement Humaine, et semble surtout prodigieusement écoeurée d’avoir été tenue en captivité par le Comte.
Non, le seul détail pas trop normal, c’est qu’elle a massacré à elle toute seule l’ensemble de la garnison, et s’amusait avec le Comte à l’arrivée de la Censeure. Le comte, pas encore mort, supplie la Censeure de faire quelque chose, alors qu’Avarielle semble très amusée par la situation. Elle dit en substance que, non, elle le croit parfaitement, qu’il n’y a certainement pas de trucs bizarres dans sa demeure, et qu’après tout, les fantasmes du Comte sont tout à fait de son ressort, et qu’elle va le laisser finir tranquillement sa soirée. Elle sort, prend Romanova, et quitte la ville.
Quelques heures après, elle et Romanova (en état de choc) s’arrêtent. Elle parvient à calmer un peu Romanova, à l’assoupir. Juste avant qu’Avarielle, avec quelques un de ses amis, arrive….
On réalise à ce moment qu’Avarielle et l’inconnue sont dans d’excellents termes, et que les créatures obéissent au doigt et à l’œil à la susdite inconnue….
Et que cette damoiselle était venue pour une raison très différente : éliminer le «maître» d’Avarielle. Pour libérer cette dernière. Par la suite, elle a un peu changé ses plans : de terroriser le Comte pour qu’il essaie d’utiliser Avarielle en arme de dernier recours, c’est devenu de faire ça et de faire en sorte qu’elle puisse «sauver» Romanova. Autrement dit, elle a fait appel à ses…légions….pour faire un carnage uniquement pour avoir, comment dire, Romanova à elle toute seule, et faire en sorte que Romanova l’aime. (ça s’annonce pour être une relation pas très saine)
Ça se termine alors que Romanova se réveille, et que l’inconnue lui explique une version de la situation. Et, tout en lui disant qu’elle va s’occuper de Romanova, elle dit son nom : Lilith.