Plutôt dans sa partie DB (et dans l'arc Boo), parce que dans les arcs Saiyans, Freezer et cyborgs-Cell, même s'il y en a, avec des réussites comme le commando Ginue et Mr Satan, ça reste assez limité ; et ça commence à diminuer nettement dès Piccolo, même s'il y a quelques restes sympathiques dans le tournoi suivant.
Enfin une avancée importante dans l'histoire : en effet, après moultes tentatives, Sato et Takagi finissent enfin par s'embrasser au tome 64. Ca aura mis le temps : quelques mois seulement en théorie mais plus de 40 tomes depuis leur première interaction (tome 21) et 11 ans pour le lecteur français (2000-2011).
Autre point positif : au tome 66, ça débloque aussi une nouvelle amourette pour Shiratori, qui a compris qu'il n'avait plus guère de chance de ce côté-là. Et on apprend donc qu'il pensait que l'inspectrice Sato était son amour d'enfance et qu'une phrase qu'elle aurait prononcée lui aurait donné sa vocation. C'est assez nunuche (alors que ça démarrait de façon intéressante, avec un chapitre dans lequel Shiratori pensait que cet amour d'enfance était une autre personne : mais celle-ci s'est révélée être une meurtrière) : "C'est le symbole de la police ! C'est la fleur de la force au service de la justice !!". Mais il s'agissait en fait de Mlle Kobayashi, la maîtresse de Conan. Après quelques péripéties, le couple se forme et ça donne lieu à quelques moments mignons ; j'ai particulièrement aimé quand elle lui prépare un bentô, ce que Takagi n'arrive pas à obtenir de l'inspectrice Sato.
3ème couple qui progresse un peu : les parents de Ran. Kogoro est toujours aussi bête mais il a des attentions envers sa femme, notamment lors du White day, et celle-ci finit quand même par les apprécier. Ils ne sont pas encore au point de se remettre ensemble mais on va dans cette direction.
Pas d'amourette pour Yamamura mais une promotion (quelques tomes plus tôt, on nous avait annoncé qu'un nouvel inspecteur avait commis une grosse gaffe : coïncidence ? Je ne pense pas.
). J'aimerais bien qu'il ait une petite amie lui aussi mais, de mémoire, il ne me semble pas que ça lui arrive au point où en est le manga en France.
Chez les hommes en noir, rien d'exceptionnel. Shuichi Akaï semble réapparaître (ce qui permet d'évoquer une relation avec Jodie avant qu'il n'ait infiltré l'organisation : le couple se reformera-t-il par la suite). Ca donne l'occasion à Gin de soupçonner Kir d'avoir truqué sa mort mais, au final, ça ne débouche sur rien, d'une façon assez étrange. Pas de révélation non plus sur Subaru.
Les enquêtes sont, dans l'ensemble, plutôt meilleures que les précédentes. Celles basées sur un faux surnaturel, souvent avec Ran, Kazuha et Yamamura, sont cependant trop nombreuses (une sorcière au tome 33, avec quand même une chute amusante ; un kappa au tome 69 ; un chien enflammé, en référence au chien des Baskerville, dans le tome 70). Pour le reste, on a toujours des meurtres aux motivations assez tordues (la gothic lolita ; l'homme d'affaire du tome 69) mais quelques enquêtes sont plus réussies : par exemple, celle évoquée avec le présumé amour d'enfance de Shiratori met bien en valeur ce dernier et son sens de la justice (et la morale que la meurtrière lui assène est pas mal, même si le scénario du manga l'invalide). Je retiens aussi le meurtre du type en voiture dans le tome 61 (la victime ne l'avait pas volé...), le retour de Shinichi ou l'enquête dans laquelle Eri est soupçonné. Il y a aussi quelques passages amusants, comme lorsque Conan voit Aï et Ayumi à poil dans un onsen et que la première se venge avec délectation à la fin de l'histoire.
Enfin, pas grand chose à se mettre sous la dent pour les nouveaux personnages :
Au tome 65, Takaaki Morofushi, dit Komei, insspecteur de police à Nagano, ami de Kansuke Yamato et de Yui Urehara, avec lesquels on va donc souvent le retrouver. Il est intelligent et j'aime bien la dynamique entre les 3 personnages.
Lady fantôme, une cambrioleuse évoquée par Sonoko au tome 70 et qu'on peut supposer être la mère de Kaito Kid.