Dédales - Charles Burns - Cornélius

[Tristar19]

Message précédent :
pour le 12/10 !

[Karzak]

La chronique 10/10 du troisième et dernier tome de Dédales est en ligne.

[Yog-volo]

Si vous achtez l'album en passant par la boutique Cornélius ils vous offrent un petit livret
Bon les FDP sont à 9.5 euros quand même

DSC09579_m.jpg (357.5 Kio) Vu 1592 fois

DSC09580_m.jpg (275.22 Kio) Vu 1593 fois

[EYE OF DOOM]

Ce qui concrètement met le livret de 16 pages à 9,5€ pour qcq qui peut se procurer l’album en librairie.

[Yog-volo]

toutafé mais tu n'auras pas le mini-album en librairie, enfin c'est ce que j'ai compris, il n'ont pas eu le temps d'organiser ça avec les libraires. Le mieux c'est d'en profiter pour acheter des goodies sur la boutique pour les mêmes frais de port, ça fera des jolis cadeaux de Noël

[onehmouninehl]

Bonne fin d'histoire. Merci à Charles Burns !

[nexus4]

LA PREVIEW :



Pour Brian Milner et Laurie Dunn, le clap de fin approche. Entourés de leurs amis, les deux protagonistes se réunissent une dernière fois près d’un lac pour tourner les ultimes scènes de leur film amateur. Le soir venu, autour du feu de camp sur lequel grillent les poissons pêchés dans la journée, l’heure est à la fête et toutes conditions d’une happy end sont rassemblées. Pourtant, l’histoire ne semble pas suivre le storyboard initial...
Enchevêtrant subtilement le cinéma et la vraie vie, Dédales est une série qui construit sa narration autour du rapport entre l’inconscient et sa représentation. Ce thème est ici décliné par Charles Burns à travers d’incroyables séquences où le rêve devient source d’inspiration de la fiction mais aussi une échappatoire à la réalité.
Jouant avec la confusion des genres, Burns nous plonge dans une histoire qui oscille sans cesse entre science-fiction, romance et film d’horreur pour mieux nous emmener là où on s’y attend le moins. Il nous offre dans ce dernier et ultime tome un dénouement sublime qui, comme dans tout grand film, laisse de profondes réminiscences bien après le générique.

[EYE OF DOOM]

Lu hier, apres avoir relu les deux premiers tomes les soirs précédents.
Ce qui me frappe d’abord c’est la beauté du dessin de Burns et son utilisation des couleurs.
C’est pas une nouveauté, on est d’accord. Mais j’avais complètement oublié les deux premiers tomes et les ai vraiment redécouvert.
Burns utilise de superbes dessins pleines pages pour scander ses chapitres et le passage d’un narrateur a l’autre. Ce qui rappelle le decoupage de Black hole.
Sur le fond, l’histoire est tres simple et d’aucuns pourraient penser qu’elle ne justifiait pas 3 tomes.
Peut étre mais peu importe.
On est dans un schéma un peu similaire à son œuvre précédente, avec deux recits en parallèle : le « reel » et le « l’onirique »
Mais la part de ce dernier est moins importante, entre les deux ce situe l’imaginaire du film en cours de réalisation, vecteur de concretisation de l’imaginaire. On est donc dans des allers retours permanents entre la vrai vie, principalement rapportée par le personnage feminin, l’imaginaire cinématographique, vu en salle ( tres belles évocations !) et en cours de filmage, les reves du personnage masculin.

Charles Burns s’est adouci. Pour moi, Il tente ici une forme de synthèse entre deux de ses fascinations : le comics fantastico-SF et le comics de Romance.
Dedales, c’est donc un pur recit de Romance, vecu par un etre ne vivant que et par l’imaginaire.
La trilogie précédente allait deja dans ce sens, encore plus assumé ici.
Peut etre une autobiographie de l’auteur ?

Ce recit est moins « sous acide » que le précédent et sa résolution nettement moins bouleversante.
Cf l’ultime dialogue entre les deux protagonistes en fin de Sugar Skull.
Neanmoins, en faisant plus de place au personnage féminin, Dedales joue une musique différente, plus intime.
Le récit devient alors d’une infinie tristesse….

[onehmouninehl]

Farpaitement, Machin a raison !

En déjouant les fins évidentes et en s'attachant aux personnages et à leur intime, Burns nous crée un récit au goùut des frustrations de l'adolescence et des petites catastrophes intimes qui forgent ou déforment une psychée sensible.
J'aurai été curieux de savoir ce qu'allait devenir Brian.

[Fantaroux]

J'avais demandé les 3 tomes au Père Noël pour les lire d'un coup (et j'ai dû être sage car il a été généreux et les a déposés au pied du sapin). C'est vraiment très bon, moins alambiqué que dans mes (lointains) souvenirs des autres lectures de lui, ce qui n'est pas pour me déplaire. Cela reste magnifiquement exécuté graphiquement et malin / touchant en termes de scénario.

[Vacom]

La chronique 10/10 du troisième et dernier tome de Dédales est en ligne.

Je m’apprêtais à dire tout le bien que je pense de cette trilogie et je me rends compte que la chronique de Thierry résume parfaitement mon avis

[Olaf Le Bou]

à noter une version intégrale VO à paraitre chez Pantheon / Jonathan Cape en Septembre :
(à priori en hardcover, alors que l'intégrale de la trilogie précédente n'était qu'en broché avec un papier moyen)




et à paraitre en Juillet chez Fantagraphics, un recueil de 80 couvertures de comics inventées :
https://www.fantagraphics.com/collectio ... cts/kommix

[EYE OF DOOM]

On annonce la sortie chez Cornelius de Sweet Dreams.
Il doit s’agit bien sur d’un edition francaise du fascicule US epuisé avant même qu’on ait pu lever le petit doigt. Comme le tome 2 qui a suivi d’ailleurs…

Or l’annonce indique une centaine de page, soit deux fois plus que les deux fascicules originaux reunis…
Mystère….






« Charles Burns n’a jamais caché son intérêt pour les vieux comics à l’eau-de-rose et les pulsions adolescentes. Dans Sweet dreams, l’auteur de Dédales nous offre un condensé de ses thèmes de prédilection à travers une cinquantaine d’illustrations inédites. Cette série de dessins s’inspire d’un motif récurent, omniprésent dans les comics romantiques des années 1950-1960, l’image d’une jeune femme dans son lit en proie aux tourments de l’amour. Burns revisite cette esthétique kitsch en l’intégrant à son propre univers. Le rêve devient alors le lieu de toutes les passions. Auparavant doux et idyllique, il accueille désormais les peurs, les angoisses et les fantasmes.
Succès commercial massif aux États-Unis entre les décennies 1950 et 1970, les comics de romance furent produits et distribués à plusieurs millions d’exemplaires. Destinés aux jeunes filles, ils étaient généralement écrits et dessinés par des hommes d’âge moyen, la plupart du temps anonymes. Dans Sweet dreams, Charles Burns joue, non sans humour, avec ce regard masculin qui a façonné pendant longtemps l’imaginaire collectif, pour mieux questionner la représentation de la femme dans la bande dessinée américaine. L’image édulcorée de la jeune fille innocente laisse ainsi place à des tourments plus sombres, redonnant à l’inconscient ses lettres surréalistes. Entre hommage et détournement, cette série d’illustrations nous plonge dans des rêves inquiétants, qui exercent tout leur pouvoir de fascination.«