Merci Euh....

dod a écrit:Je n'y connais pas grand chose en cyclisme mais je suis un peu via la presse
J'ai une question pour les mordus ici il tombe souvent non Evenepoel ?
C'est lié à quoi ? Ou c'est juste une impression ?
Cooltrane a écrit:bone a écrit:Anthonybd a écrit:Evenepoel signe la 1000e victoire de l'histoire de la QS en remportant le contre-la-montre du Dauphiné et prend également le maillot jaune .
à 50,1 km/h de moyenne
pour chuter dans le dernier Km ajd et avoir perdu Vervake (clavicule)... en plus de Landa (ya 3 semaines)
Anthonybd a écrit:dod a écrit:Je n'y connais pas grand chose en cyclisme mais je suis un peu via la presse
J'ai une question pour les mordus ici il tombe souvent non Evenepoel ?
C'est lié à quoi ? Ou c'est juste une impression ?
Pas plus que les autres.![]()
Ce qui explique les nombreuses chutes, moi, j'en vois 3.
1. Les capteurs de puissance et les compteurs, tu as tendance à constamment regarder les différents paramètres sur ton guidon et tu n'es plus attentif à la route.
2. Les braquets, il faudrait une limitation, bientôt, tu feras du 59/11 en plaine !!![]()
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3. Les freins à disque, il faudrait les interdire, avec ce système, tu as tendance à freiner trop tard.Cooltrane a écrit:bone a écrit:Anthonybd a écrit:Evenepoel signe la 1000e victoire de l'histoire de la QS en remportant le contre-la-montre du Dauphiné et prend également le maillot jaune .
à 50,1 km/h de moyenne
pour chuter dans le dernier Km ajd et avoir perdu Vervake (clavicule)... en plus de Landa (ya 3 semaines)
Il a déjà perdu son lieutenant (Landa), et mnt Vervaeke, son équipe sera bien affaiblie pour le Tour ( Paret-Peintre qui avait été recruté pour l'aider en montagne est pour l'instant un flop), il ne fera pas mieux que lors de la dernière édition (sauf abandon des deux autres).
S'il veut un jour le remporter, il doit changer d'équipe (RB ou Ineos).
bone a écrit:Sur ce dauphine, les 2 grosses équipes sont les UAE et les Visma
Les UAE font comme les Ineos de la grande époque, c'est une fusée à étages, qui met leu leader en position de force, en écrémant les adversaires.
Vendredi, c'était du tableau noir
Pogacar décroche tout le monde sans se mettre en danseuse
Cooltrane a écrit:ne doutant pas un seul instant de l'issue, j'ai passé l'aprèm a autre chose (dans la fournaise Bxloise) et regardé mon propre résumé sur RTBF Auvio ya 15 minutes.... du coup en 10 minutes, l'étape est terminée![]()
je ferai idem demain.
Julien Despreux a écrit:Je m'aperçois que je n'avais déjà pas remarqué la précédente évolution de "Critérium du Dauphiné Libéré" à "Critérium du Dauphiné".
À l’occasion de son 80 e anniversaire, le Cannibale s’est confié à un autre champion, notre consultant Philippe Gilbert. Entretien aussi complice que sincère ! De la mémoire d’une carrière légendaire aux regards portés sur le cyclisme moderne, Eddy Merckx livre un témoignage précieux, lucide, sans nostalgie, avec cette élégance tranquille de ceux qui ont marqué l’Histoire.
Avant tout, Eddy, comment allez-vous, on sait que vous avez été opéré plusieurs fois depuis votre chute à vélo, il y a quelques mois.
Ma santé s’améliore, mais ce n’est pas encore ce que ça devrait être. Mais bon, petit à petit, ça va quand même mieux, merci Philippe.
Pour les plus jeunes d’entre nous, pouvez-vous expliquer comment se déroulaient les compétitions à votre époque. Il y avait beaucoup de déplacements, vous enchaîniez les courses sur route, le cyclocross, la piste… Une saison d’Eddy Merckx, ça ressemblait à quoi ?
On commençait par un camp d’entraînement en février, une dizaine de jours. Parfois même avant, avec les Six Jours sur piste. Ensuite, Paris-Nice, Milan-Sanremo, les premières grandes classiques… Puis, selon l’objectif, le Tour d’Italie, voire le Tour d’Italie et le Tour de France. Ensuite venait la tournée des critériums. On les rejoignait souvent en voiture, sans autoroutes, avec beaucoup de kilomètres. Pas de pullman, pas d’autobus. Une voiture et une camionnette, c’est tout.
Et au Tour, il existait même des demi-étapes !
Une année, on en a même fait trois en une seule journée ! C’était très différent. Aujourd’hui, les moyens ont évolué, mais à notre époque, c’était comme ça.
Rouler autant, c’était un besoin pour vous ? On raconte que vous avez fait cinq heures le lendemain de Paris-Roubaix…
Non, non, pas cinq heures, il ne faut pas exagérer (il sourit). Après Roubaix, je roulais une heure, une heure et demie, pas plus. On était courbaturés, les pavés laissaient des traces.
Et aujourd’hui, vous aimeriez tout autant devenir coureur ?
Je ne sais pas. Avec tous ces stages en altitude, ce n’était pas mon truc. J’aimais courir, j’aimais la compétition. Aujourd’hui, les gars enchaînent des stages de 10 – 15 jours. C’est fastidieux. Et je pense que ça cause aussi des chutes : ils passent trop de temps à s’entraîner seuls et plus assez en peloton. À mon époque, tout le monde courait, du début à la fin de l’année.
En 2025, dans quelle équipe seriez-vous ?
Il me faudrait une équipe qui fait à la fois les classiques et les Grands Tours. UAE, bien sûr, avec un gros effectif. Ineos aussi. Des équipes qui sont présentes sur toutes les courses de l’ancienne Coupe du Monde et qui s’alignent avec ambition sur les courses à étapes.
Dans ma génération, il n’y avait que Vincenzo Nibali qu’on pouvait comparer à vous. Il a gagné les trois Grands Tours, des classiques. Aujourd’hui, il y a bien sûr Tadej Pogacar qui, comme vous, gagne partout… Pourquoi si peu de coureurs ont-ils tenté cette polyvalence ?
C’est un choix, parfois dicté par les équipes. De mon temps, on faisait tout. Et j’aimais ça. Je courais du début à la fin de la saison.
Mais c’est aussi une question de talent, non ? Pas juste une envie…
Oui, bien sûr, mais je n’étais pas seul dans le cas. Il y avait aussi Gimondi, Ocaña, Thévenet, De Vlaeminck… Et l’équipe Kas, très présente partout aussi.
Eddy, qu’est-ce que ça veut dire, « courir à la Merckx » ?
Toujours partir pour gagner. Attaquer, créer un écart, et l’augmenter jusqu’à l’arrivée. Ne pas avoir pitié des adversaires. C’est ça, courir à la Merckx.
Pogacar a gagné six étapes au Giro, six au Tour. C’est très « Merckxien », non ? Et à l’inverse, on voit des coureurs gagner un Grand Tour, comme Simon Yates lors du dernier Giro, sans même en remporter une seule…
Oui, le cyclisme change, on roule et on gagne d’une manière différente. Je pense que c’est très respectable aussi, mais ce n’est pas du tout le même style, on est d’accord. Cette approche plus stratégique illustre l’évolution de notre sport, c’est tout. Ce qui me plaît chez Pogacar, c’est qu’il essaie vraiment de gagner, jamais à l’économie. Il veut absolument aller chercher les victoires et ça, c’est beau. Le Slovène me rappelle parfois ce que j’essayais de réussir.
Après votre carrière, vous avez aussi été organisateur de courses. Le Tour du Qatar, par exemple, c’est vous qui l’avez créé. Aujourd’hui, UAE -team des Émirats Arabes Unis- est une équipe majeure du cyclisme mondial… Sans vous, cette équipe n’existerait peut-être pas ?
Je ne prétendrais pas cela de manière aussi directe. Mais c’est vrai qu’en lançant le Tour du Qatar, on a donné une nouvelle impulsion au vélo dans cette région du monde. Les coureurs y trouvaient de bonnes conditions : peu de trafic, de belles routes, de très bons hôtels, une météo agréable. C’était idéal pour préparer la saison, dès février. Et je pense que, petit à petit, cela a donné envie aux autorités locales, dans le golfe Persique, d’investir plus dans le cyclisme.
Eddy, on dit souvent que vous êtes, avec Tintin peut-être, le Belge le plus connu au monde. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
C’est un très beau compliment, cela fait plaisir. Après autant d’années, les gens me reconnaissent encore, demandent un autographe, une photo. Ce n’est pas toujours facile à gérer mais c’est une reconnaissance de ce que j’ai accompli.
Vous avez toujours accordé beaucoup d’importance à la famille. Axel a eu une belle carrière, Luca a décroché une médaille olympique…
Ma famille a été très importante dans ma réussite, que mes enfants et petits-enfants aient pu mener leur propre parcours et s’épanouir sur leur chemin, tout autant. Ce n’est jamais facile d’être « le fils de » mais Axel s’est fait un prénom. Il a mené sa propre carrière, avec brio. Et Luca, cette médaille olympique, c’est quelque chose de fort (NDLR : l’or en hockey à Rio, avec l’équipe d’Argentine). Une médaille olympique, Axel et Luca en ont chacun une, moi pas, ils me taquinent parfois (il sourit)…
Vous suivez toujours les courses avec autant d’assiduité ?
Pratiquement tout, oui. Je n’ai pas grand-chose à faire (il rit), alors je regarde au maximum. Mais je ne reste pas devant le téléviseur toute la journée non plus. Je suis surtout les 50 derniers kilomètres, cela m’est généralement suffisant pour comprendre la course.
525 victoires : ce chiffre restera à jamais. Mais votre parcours a aussi été marqué par une terrible chute à Blois, en 1969… Vous avez toujours affirmé que par la suite, vous n’aviez plus jamais été le même…
C’est exact. Cet accident a coûté la vie à mon ami Fernand Wambst. Puis le Merckx d’avant-Blois et celui d’après étaient deux coureurs différents. En montagne surtout. J’avais une douleur persistante à la hanche, probablement due à une fissure. Cela m’a vraiment handicapé, je devais sans cesse adapter ma position, la hauteur de selle… C’était difficile.
Mythique : le record de l’Heure, en septembre 1972 à Mexico, après une saison pourtant démentielle (50 victoires). Racontez-nous !
Le record de l’Heure, je tenais vraiment à m’y attaquer. Ma carrière n’aurait pas été complète sans lui. En fin de saison ‘72, je me sentais un peu fatigué, la forme n’était pas au top mais après quelques semaines de préparation spécifique, en Italie, elle est revenue. On a traversé l’Atlantique, direction le Mexique. Et tout s’est bien passé (49,431 km). Mais j’ai terriblement souffert. Après cet effort très intense, je n’ai quasi plus pu marcher pendant une semaine…
Tadej Pogacar, Remco Evenepoel, vous les voyez s’attaquer à ce record un jour ?
Je l’espère, oui. Le Slovène est le meilleur coureur du monde, le plus polyvalent aussi. Et Remco s’appuie sur son incroyable aérodynamisme. Ce serait beau que ces grands champions aient un jour l’envie d’affronter ce défi.
Vous évoquiez la longueur des saisons dans les années 60-70, entre 30 et 35.000 kilomètres par an, parfois 195 jours de course, sans compter les Six Jours… Dingue !
Oui, c’était intense, très intense. Vous savez, les Six Jours sur piste, c’était de midi à cinq heures du matin, par exemple. Puis les déplacements, on les gérait le plus souvent en voiture. C’était la vie du coureur à l’époque. Il fallait courir pour être reconnu… et pour gagner sa vie !
Ultime question, Eddy. Le Tour 2025 s’annonce historique avec Pogacar, Vingegaard et Evenepoel au départ de Lille. Comment voyez-vous cette bataille ?
Pour moi, Pogacar est évidemment l’homme à battre. Ce que j’ai vu tout au long du printemps était impressionnant (NDLR : l’interview a eu lieu avant le Dauphiné). J’espère que Vingegaard sera mieux qu’en début de saison, il n’était pas très fringant avant sa chute sur Paris-Nice. Et Remco, il n’a pas beaucoup couru à cause de son accident de décembre, donc il peut bénéficier de réserves et de fraîcheur. Mais en haute montagne, suivre le champion du monde ne sera pas simple.
bone a écrit:Victoire de Lenny Martinez suite à une attaque de vieux roublard sur Eric Mas
Eddy, qu’est-ce que ça veut dire, « courir à la Merckx » ?
Toujours partir pour gagner. Attaquer, créer un écart, et l’augmenter jusqu’à l’arrivée. Ne pas avoir pitié des adversaires. C’est ça, courir à la Merckx.
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